Réalisation : Naoto Hosoda (Mirai Nikki, Koe de Oshigoto, Shuffle)
Composition série : Masahiro Yokotani (Beelzebub)
Musique : Ryosuke Nakanishi
Chara design : Atsushi Ikariya (Fate/Zero)
Dir. artistique : Yoshito Takamine (Jormungand)
Windspirit a écrit:Hataraku Maou-sama! épisode 1
J'ai aussi trouvé ça très bon.
Les quatre premières minutes m'ont troué le cul.
Le reste m'a fait rire à plusieurs reprises. Je pense et j'espère que ça continuera d'être une comédie qui se prend au sérieux (là où un One Piece est une tragédie esthétiquement délirante par exemple).
Tetho a écrit:Bonne surprise pour moi aussi. Je comptait pas vraiment regarder mais un pote a fait un peu le forcing parce que c'est Hosoda (Naoto, pas Mamoru) qui réalise et j'ai cédé.
La première moitié est clairement la plus intéressante, et au sein de cette dernière le passage dans le monde des démons. (putain, à quand un vrai nouvel anime de fantasy ? Pas un Spice & Waifu ou un Zero no Tsukaima) La suite avec la découverte du monde des humains est plutôt bien vue aussi. La seconde partie de l'épisode, dont une bonne moitié avait servie de preview de la série, est déjà plus clichée, notamment avec le moe-blob au fast-food que j'ai déjà envie d'euthanasier dans d'atroces souffrances. Et la suite avec le héros (héroïne) qui vient crécher chez eux me fait craindre le pire. Mais la série a su me donner envie de poursuivre au moins jusqu'à cet ep 2, ce qui n'était pas gagné, donc...
Sinon épisode solide avec un board vraiment soigné et une animation de qualité. Normal vu le réal aussi.
Ialda a écrit:Hataraku Maou-sama ep 1
Ça commence de façon glorieuse comme un épisode de Bastard! voir de Lodoss mais animé, avec le(?) héros venant soulever l'humanité et les mener à l'assaut de l'oppression du terrrrrible roi-démon et de ses horribles sbires...
...pour se transformer, une fuite interdimensionnelle plus tard, en remake démoniaque de Jésus & Bouddha qui découvre la vie dans le Tokyo contemporain avec des pouvoirs magiques sérieusement nerfés. Conclusion : son altesse maléfique et son homme de main vont devoir s'enregistrer à l'administration du coin, ouvrir un compte en banque et trouver un boulot en attendant de pouvoir repartir chez eux.
Je n'attendais rien de particulier de cette série, j'ai énormément aimé ce premier épisode. C'est un peu con, mais rien que pour les mimiques du roi-démon ou ses plans de domination mondiale tandis qu'il essaye vainement de réparer la friteuse du Macdo où il travaille à mi-temps, j'ai trouvé l'épisode amusant.
Pour l'intérêt de la série, il va falloir attendre un peu de voir l'orientation que tout celà va prendre (comédie ? Plus ou moins sérieuse ?).
Ileca a écrit:Hataraku Maou-sama! 01Windspirit a écrit:Je pense et j'espère que ça continuera d'être une comédie qui se prend au sérieux
C'est tout l'atout de la première partie que d'être drôle envers et contre tout. Même la langue inventée pour l'occasion donne un cachet damn serious et on se retrouve avec du chûnibyô involontaire. Ca me rappelle tout un passage de Bakuman sur le nouveau manga d'Ashirogi où ils dissertent de manière très pertinente sur cet humour qui jaillit de situations sérieuses. On en a ici une fidèle application et ça marche bien mieux que l'humour assumé.
C'est à partir du moment où ils abandonnent leur langue d'origine que l'épisode perd de sa superbe, Maô rentrant dans le moule comédie où il se bat avec sa friteuse. J'ai peur qu'on se retrouve dans la situation classique où les quatre lieutenants vont ramener successivement leur fraise pour réanimer à chaque fois l'état moribond dans lequel se retrouvera la série après trop de RomCom Maô/Yûsha (tiens, ça me rappelle quelque chose).Ialda a écrit:pour se transformer, une fuite interdimensionnelle plus tard, en remake démoniaque de Jésus & Bouddha
Bien vu la comparaison. Ca me rappelle que l'OAV était ennuyante à mourir et je ne dis pas ça parce que je connaissais d'avance les gags mais je crains que le format n'ait tué le contenu du manga à trop vouloir étendre dans le temps ce qui ne prenait qu'un instant de lecture. On y perd l'aspect sketch et on y gagne une sorte de continuité pataude.