de Ileca le Sam 17 Aoû 2013, 07:24
Episode 19.
C'est bien parce que ça pète de partout avec leur 3D qu'on continue à suivre. Ils se font plaisir et on ne compte pas les scènes d'action au compte-goutte comme une certaine autre série. Le bénef' c'est que la qualité reste stable dans l'ensemble.
Le choix des textures et des dégradés donne un rendu graphique très propre, il est dommage que les Legatus déteignent sur ce rendu avec leurs textures aqueuses et le calcul bien dégueu de leurs polygones. Ca se voit bien dans le générique où Jiâto apparaît deux secondes, confronté au mecha bien lissé d'Izuru.
A part ça, la série fait preuve d'une paresse scénaristique peu commune. Quand ce n'est pas du Evangelion, c'est du Gundam. (Au passage, la fois où des stock shots de sorties m'avaient autant fait chier, ça date de Gundam SEED.) Je ne vais pas prendre comme exemple les death flags de cet épisode qui sont gros comme des diplodocus (j'adore cette métaphore) mais l'épisode 14 où les Zannen Five vont sauver la Chîmu Doberman.
Bon, après avoir appris que Lacus connaissait déjà le héros, ce qui soit dit en passant fait d'elle son osananajimi, ils se frittent avec le boss final qui forcément est supérieur en puissance et là on se prend un Mode Berserk des familles façon deus ex machina comme toute bonne machine construite via empirisme grâce à un plan extraterrestre. En plus il se prend une raclée et au moment de se faire achever, trois tirs venus d'un vaisseau minable et l'excuse bienvenue d'un temps d'activation font que bon prince, le mec se barre parce qu'il aime bien laisser le temps à ses proies d'obtenir le niveau de le tuer. Maintenant, Izuru pourra accomplir tous les actes de bravoure possibles et inimaginables, jamais je ne me déferai de l'idée que la série aurait dû se terminer à l'épisode 14. Dans le genre on ne se foule pas, Majestic Prince 10/10. C'est même plus un problème de clichés.
Si Majestic Prince doit rester dans les esprits, ce sera sans doute pour sa façon d'avoir renouvelé notre vision du porno. Depuis cet épisode où même Randy se met à parler bite lors d'un briefing, je ne peux pas m'empêcher de repenser à cette histoire d'échange de gènes... on aura rarement vu un sous-texte yaoi aussi bien planqué.