Crée par le studio Kimigabuchi, connu pour ses scénarios retors, RE-TAKE est un dôjinshi Evangelion en 6 parties dont la sortie s'est étallée entre aout 2004 et décembre 2006.
Juste après la fin de l'épisode 26', Shinji et Asuka sont allongé sur la plage, il tente de l'étrangler, mais c'est trop pour lui et il craque. Il se réveille à Tôkyô-3, juste après être sorti de Leliel avec tous ses souvenirs. Ils décide alors de réparer ses erreures en protegant Asuka et ceux qui aurait du mourir, mais alors que son comportement intrigue de plus en plus la NERV, il se rend compte qu'il n'est pas le seul à être revenu en arrière...
L'histoire se compose de 4 chapitres principaux, d'un episode 0 s'intercalant entre les 3 et 4 et présentant la vision des évenements par un autre personage et enfin d'une conclusion supplémentaire, formant un total de plus de 650 pages !
Dès sa sortie en 2004 ce titre fut vite populaire, prévus a la base sur 4 volumes, il eut le droit au final à deux volumes suplémentaires pour étendre l'histoire. Réputé pour la qualité de son histoire crédible dans l'optique de continuité et sans persos out of character, mais aussi asser osé sur certains plans (fin du vol 1 entre autre), c'est servi par un trait soigné proche de style de Sadamoto (trop même, on retrouve un nombre non negligeable de cases recopiées depuis des pages du manga ou des screenshots de l'anime), renforcant le sentiment de se trouver presque face a quelque chose d'officiel. L'auteur se permet même de justifier corretement la présence de scenes de cul au début asser hors de propos. Le scénario se révelle peu à peu et si on se prend au jeu on est vite happé par cette interprétation très bien pensée.
Bref sans doutes un des meilleurs dôjinshi jamais crée sur Eva, réussisant a dépasser le stade de fanfiction dessiné qui caractérise trop souvent les fanzines nippons.
l'intégrale en anglais se trouve ici (a lire dans l'ordre 1-2-3-0-4-~After~)
(Not Work Safe toussa... Les chti'ts nenfants on clique pas, merci)
Surtout que bon, la version tous publics est là pour les prudes d'âmes (et elle a des planches inédites).
