de Sora334 le Mar 18 Juil 2017, 16:34
je lirai vos avis sur l'épisode 14 plus tard, voici le miens :
j'ai adoré. déjà le nouveau personnage annonce du bon, au début un capital sympathie et à la fin et capital méfiance. Excellent. Rien que l'idée du strike dans l'école à la manière des elfes de maisons dans harry potter est une bonne idée. Elle permet de mettre en rivalité Akko et Cavendice dont les relations étaient restées cordiales jusqu'ici. Une couche de lutte des classes par dessus tout. Rien que pour cet épisode, je trouve que la version tv vaut le détour.
épisode 15 :
enfin Chariot en action. Les attentions sur croix ne restent pas longtemps en suspens, ces intentions sont révélées comme étant néfaste rapidement, j'espère qu'ils arriveront à faire la part des choses entre la technologie qu'elle utilise et ses motivations, j'aime bien l'idée que magie et science puissent se compléter, c'est le cas aujourd'hui. On apprend plus sur l'origine des spet sceaux et de grand triskellion. Très bon épisode pour ma part encore une fois, après une première moitié laborieuse, la série semble s'être lancée sur les chapeaux de roues.
Épisode 16 :
Naze. Niveau zéro d'écriture.
épisode 17 :
fabuleux épisode que ce dix-septième épisode. Déjà un storyboard impecable, dynamique, j'aimerai bien savoir à qui on le doit. Plus, c'est enchanteur de voir que Akko a fait de sacré progrès niveau transformation. L'épisode en lui même n'est pas extraordinaire, mais le taff est bien fait. Et cette animation dans le combat c'est juste extraordinaire. Comme quoi la qualité est vraiment en dent de scie, mais cet épisode me laisse une très bonne impression.
épisode 18 :
J'ai adoré. Déjà l'humour de l'épisode quand Akko enchaine gaffe sur gaffe dans l'atelier de Constanze, c'est vraiment drôle. Mais j'ai évidement adoré la partie action de l'épisode, véritable hommage à peine dissimulée à TTGL, c'est bien sympa. Par contre c'est dommage qu'Akko n’insère pas sa baguette dans le robot pour transmettre sa magie, comme une petite foreuse en fait. Mais sinon je comprend pas pourquoi le routeur qui transmet l'énergie de la pierre n'a pas été utilisée pour faire fonctionner le robot. J'ai pas bien compris ce qu'était la witch hunt sinon, mais c'est bien onirique de voir ces guerrier chevauchant des loups exorcisé les fantômes. J'ai adoré les monstres, qui deviennent visible suite à la technologie de Magneto et qui permettent aussi de provoquer un veritable spectacle pour les occultistes, pareil pour Grand Chariot, la technologie apparait dans cet épisode comme aussi merveilleuse que la magie et permet de rendre visible l'invisible pour les occultistes. Bien aimé cet épisode, puis la fin, quand Akko obtient enfin un balai, le pied ! Et Akko se transforme en pingouin pour fuir aussi, cool.
CRITIQUE DE LA SERIE
Alors, alors, alors... Little witch academia. Première critique sur senscritique, première critique depuis un petit moment. Que dire ? Cette série est enchanteresse et bien animée, après le fulgureux tengen toppa gurenn lagann et Kill la Kill, Hiroshi Imaishi et son studio Trigger continue de nous en mettre plein les mirettes avec son animation sakuga puissance 10 et ses graphismes cartoon US qui font palir le reste de le japanimation. En effet, le studio Trigger est un studio à part entière aujourd'hui, misant sur des graphismes soignés et des animations léchées, une certaine qualité se fait ressentir dans leur travail.
Little witch academia 2017 est le fruit d'un succès du moyen métrage et du film du même nom, qui eux sont parus plus tôt. Il me semble que le moyen métrage était même le premier projet du jeune studio. C'est un peu l'histoire de la poule aux oeuf d'or Little witch academia, le moyen métrage et le film ayant rencontré un grand succès, c'était peu prendre de risque que de sortir une série de 25 épisodes sur l'univers. Cette prise de risque est d'autant plus amortie par la présence de Netflix à la production.
Mais que dire du produit final ? J'en reste personnellement à moitié satisfait et à moitié déçus. Pour ce qui est du scénario, la série va plus loin que ses ainés en proposant un scénario plus poussé, des relations plus intimistes et touchantes entre ses personnages et la création d'un univers riche et féérique qui laisse rêveur. En ce qui concerne l'animation et la qualité graphique, la série est bien en deça du moyen métrage et du film, restriction budgétaire oblige. On oscille entre le médiocre et l'excellent d'un épisode à l'autre. Pour ce qui est de la mise en scène et de la qualité scénaristique de l'écriture, certains épisodes peuvent tomber bien bas (cf l'épisode 5 ou 16 ) ou dans le grandiose (cf l'épisode 3, l'épisode 7, l'épisode 12, 13, 17, 18, 25) toujours en volant d'un genre à un autre, comique, dramatique, tragique, poétique, intimiste et j'en passe...
Malgré tout, je ne peux que vous conseiller de regarder cette série, c'est enfantin, naif, enchanteur et poétique. Elle m'a fait rire, sourire, pleurer (bon je suis très émotif aussi attention). Peut-être qu'un adulte restera sur sa faim car le final en happy end a de quoi decevoir plus d'un malgré son animation gargantuesque, mais pour les plus jeunes, cette série s'imposer comme un récit mature et aux diverses thématiques qu'il serait maladroit d'écarter.
Je comprends la déception des fans du moyen métrage et du film, Trigger avait de l'or entre les mains et le manque d'ambition de la série a de quoi laissé un gout amer en travers de la gorge. Malgré tout, j'ai passé un bon moment et si une deuxième saison venait à pointer le bout de son nez sur un balai volant, c'est volontiers que j'en reprendrai une nouvelle fournée.