Anime : Rainbow Fireflies (Niji-Iro Hotaru)

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Zêta Amrith
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Anime : Rainbow Fireflies (Niji-Iro Hotaru)

Messagede Zêta Amrith le Mer 06 Juin 2012, 01:54

Rainbow Fireflies (Niji-Iro Hotaru)

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Réalisateur : Kounosuke Uda (Galaxy Express 999 : Eternal Fantasy)
Scénariste : Kei Kunii (Porphy's Long Journey)
Animation : Toei Animation
D'après le roman de Masayuki Kawaguchi


Durant les vacances d'été, Yuuta, un jeune garçon de onze ans, fait un bond de plus de trente années dans le passé. Une expérience qui l'amènera à découvrir la vie simple et bucolique du temps de la génération de son père, décédé dans un accident quelques mois plus tôt...

Mai Mai Miracle, A Letter To Momo... pas une année maintenant sans que l'animation japonaise ne nous serine ses formules recyclées à base de jeux d'enfants, de vacances d'été, de cadres champêtres menacés par l'industrialisation rampante, de collections de scarabés, de traditions festives, de rites de passage, le tout auréolé de légers accents surnaturels... et autant le dire d'office, Rainbow Fireflies n'échappe à aucun des clichés sus-nommés. La mélancolie, le mélodrame (les personnages pleurent beaucoup) sont bel et bien là, avec des résultats contrastés... d'autant plus que, comme souvent avec ce type de films, le message a tendance à s'éparpiller au point que l'on ne sait plus vraiment si le propos est de traiter d'une époque et de la nostalgie qui y est associée ou bien de l'apprentissage vécu par les personnages - l'apprentissage du changement en l'occurrence. Et quand bien même ce long-métrage m'a paru mieux construit que le brouillon décousu Mai Mai Miracle, il ne parvient pas vraiment à faire davantage que de proposer quelques bonnes portions prises isolément mais inefficientes en tant que tout ; la fin, poussive et pas franchement dans le sujet - l'éparpillement encore, n'aide pas non plus à le démarquer de la masse de produits oeuvrant selon des tons similaires. Difficile en fin de compte de dégager LE thème central de ce voyage dans le temps énamouré - les quiproquos ou anachronismes relevés par le héros à ce sujet étant très peu nombreux, et assez quelconques.
La seule originalité du film reste finalement son graphisme, voulu plus rudimentaire (moins commercial ?) que la norme industrielle, au profit d'un mouvement constant rappelant parfois l'animation chiadée des Crayon Shin Chan, de Un Eté Avec Coo ou de certaines productions du Studio 4°C. Les traits sont souvent incomplets, les couleurs unies et sans nuances, ce qui confère un aspect bien à soi au film. En-dehors de ça, c'est du bis repetita sans plus-value criante, mais il y a des amateurs.

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inico
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Re: Anime : Rainbow Fireflies (Niji-Iro Hotaru)

Messagede inico le Dim 27 Juil 2014, 07:49

Le film est une grande réussite graphique et esthétique. Grâce en soit en rendue à Seiki Tamura et Hisashi Mori.
Les arrières plans sont somptueux, avec les scènes d'extérieurs esquissées et bucoliques, en contraste avec les intérieurs riches et détaillées, un vrai régal pour les yeux. D'autant que le travail sur les couleurs est autant réussi, les scènes de feux d'artifice étant les plus évidentes, avec ces nombreuses scènes solaires ou les contrastes de la nuit.
Hisachi Mori dont le style se rapproche d'un Ohira ou Hashimoto (d'ailleurs ici présents, il sera amusant de faire la comparaison), mais avec un découpage des mouvements moins fluides, plus saccadé offre une apparence et des personnages aux mouvements fous et incertains mettant en évidence les doutes habitant les protagonistes. Tenir un graphisme original sur la durée entière d'un film est relativement assez rare, à mettre en parallèle avec des œuvres de Takahata par exemple.

Décousu, sans ligne directrice, quel drame que ce travail ne soit pas mis en valeur par un scénario à la hauteur. La narration ne brille réellement que grâce aux dessins et à l'animation, et malheureusement bien moins par ses autres biais. Et ne parvient pas à capter suffisamment l'attention et engager le spectateur dans ce voyage surnaturel. La fin aurait pu réconcilier les deux monde mais n'y parvient pas non plus, offrant un pied de nez supplémentaire dans une histoire difficile à estimer.

Le meilleur moyen de profiter du film resterait d'en regarder divers extrait, quelque soit leur ordre, pour au moins s'offrir le plaisir de profiter d'aussi belles scènes que celle de l'accident de moto, de la fuite au bord de la rivière, ou encore de la scène de baignade. Quelques moments salvateurs qui tentent de réconcilier avec le film qui est un échec en tant que somme.
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