Anime & Manga : Nazo no Kanojo X

[Ileca]

Tome 1 & Episodes 1 et 2 :

Je l'ai déjà dit dans la section "Anime et films/séries Live au Japon", ce manga (jugement qui ne porte que sur le premier tome) est à mon humble avis plutôt anecdotique. C'est un peu un guide de la sexualité pour adolescents avec une succession de situations symboliques plus grosses les unes que les autres. En dehors de ça, il n'y a pas grand chose. Je veux dire, le couple à part nous donner de temps en temps une situation à interpréter quand au degré d'avancement de leur relation ne fait rien mis à part nous sortir un truc cocasse. (Entre autre, les ciseaux qui pour l'instant n'a pas encore de signification bien déterminée ou les phrases chocs goût citron - vous avez vu ma manière d'éviter la balise spoil ? Quelle élégance.) C'est cette originalité qui trompe son monde car on a vraiment l'impression d'être tombé sur quelque chose de bien comme tous ces petits mangas dont personne ne parle et qui ont leurs propres atouts alors que je n'ai vu en Nazo no Kanojo X que l'habituel décryptage guère subtil du couple avec un enrobage extravagant, ce qui pour moi n'est plus depuis longtemps un point positif. Ceci dit, ce manga doit pouvoir se conseiller à tout jeune puceau en quête d'informations.
Il est bien difficile de ressentir de l'attachement pour Urabe quand on fait tout pour qu'elle passe pour une extraterrestre. (Symbole de l'altérité, bien entendu.) Quand ils vivront ensemble dans leur petite maison, de quoi parleront-ils ? Elle est trop hermétique pour que cette histoire me fasse ressentir quoi que ce soit et le contenu du premier tome n'avançait vraiment pas assez vite en dehors des pauses bave pour me donner envie de continuer.

Pourtant, force est de reconnaître que l'adaptation malgré sa fidélité au manga se suit bien plus agréablement. (C'est aussi avant tout une question de format. On a pas à tourner les pages.) On nous a déjà épargné la réa au rabais manga inconnu oblige. Au contraire, c'est une adaptation qui a de la personnalité, qui a pris soin de ses éléments au point qu'on pourrait y voir par moment une version très très soft d'un film de Satoshi KON. Cela donne déjà plus envie de poursuivre l'aventure, non ?

[Merlin]

En gros c'est un truc comme Love Story mais avec des ados.

[Ialda]

Plus soft, moins kamasutra-du-pauvre-illustré. Ileca décrit très bien le propos de la série, qui est de parler de premiers émois avec un ton gentiment décalé, même si pour du Ueshiba je m'attendais à un peu plus d'extravagance (et puis Satoshi Kon = un tel degré dans la pub mensongère, ça devrait interdit).

Le style de dessins et le fait que la série penche plus vers le lemon que la sexualité crue (ou comme semble dire l'auteur : “Teenagers these days are too quick to have sex, and are missing out on all the fun that a not-quite-sexual relationship can be”) lui confère un cachet rétro pas désagréable - que viennent gêner les trips plus shaftiens de l'adaptation animée.

[Aer]

Ialda > Oui mais y'a Ana dedans et....ah merde trompé de topic.

Pas vu encore mais il passera à la moulinette du premier ep comme les autres.

[Ileca]

Satoshi Kon = un tel degré dans la pub mensongère, ça devrait interdit

On est d'accord, je parle de l'adaptation et non du manga.
A partir de là, tu ne vas pas me dire que la danse au sommet de la tour, la poupée autour de la tête, les passes de ciseaux et surtout, la musique qui accompagne ces moments n'a rien à voir avec un film de Satoshi Kon ? (Je pense surtout aux parades dans Paprika.)

Tu conçois les trips comme péjorativement shaftesque (dur d'adjectiver Shaft), de là venant forcément ta répugnance à rapprocher l'animé de KON, alors que la série, contrairement à ce que dis, ne force pas les trips puisqu'ils sont inhérents au manga ! Je veux dire, si tu refuses de les adapter (et je trouve que leur adaptation n'a rien de la mise en scène particulière de SHINBOBO car il ne faudrait pas non plus l'apparenter à tout ce qu'il y a de délirant dans l'animation japonaise même si le compositeur scénaristique (sic) a bossé sur Arakawa, le reste venant de Shin-Ei Animation), il reste quoi ? Rien. Et une adaptation morne et sans éclat de ces passages viderait le tout de sa substance.

S'il y a bien une chose qui me donne envie de poursuivre l'animé alors que ce n'est pas le cas du manga, c'est tout ce lustre sur les éléments du manga à commencer par la partie sonore qui n'hésite pas à utiliser de l'accordéon pour bien insister sur le côté décalé. Ca reste au final creux mais ça devient sympathique à regarder.

[Ialda]

A partir de là, tu ne vas pas me dire que la danse au sommet de la tour, la poupée autour de la tête, les passes de ciseaux et surtout, la musique qui accompagne ces moments n'a rien à voir avec un film de Satoshi Kon ? (Je pense surtout aux parades dans Paprika.)

Si. Sauf que dans ton message initial tu ne parlais aucunement de la danse ou de la poupée, et que ta phrase (une version très très soft d'un film de Satoshi KON) pouvait laisser suggérer une comparaison plus générale du point de vue, par exemple, de la direction. On pouvait chercher longtemps le rapport.

Pour ce qui est du manga et connaissant les délires barrés de Ueshiba sur Yume Tsukai, je te crois sur parole

[MSZ-006C1]

Poussé par la curiosité (NiKi ayant indiqué, sur le topic d'Uchuu Kyoudai que le réalisateur bossait également sur cette série), j'ai regardé le premier épisode.
Mmmmmh... Suis-je le seul à avoir pensé à "La cité de la peur", le film de Les Nuls ?
Le rapport ? L'héroïne qui se met à saliver de façon importante quand elle est contente.
Jérémy (Dominique Faruggia) qui se met à vomir quand il est content...

J'ai... J'ai rien dit !

[Aphex]

Mmmmmh... Suis-je le seul à avoir pensé à "La cité de la peur", le film de Les Nuls ?

Si ça peut te rassurer, je me suis fait la même réflexion.

[Aer]

Moui bof. Je ne vais pas aller plus loin que ce premier épisode je crois. Me suis un peu ennuyé devant et les persos de nana "trop chelou" comme Urabe ça a tendance à me gonfler à la longue.