Anime/manga : Sankarea

[Calypolite]

Chiharu Furuya est un jeune lycéen passionné par les zombies, il rêve même d'embrasser une fille zombie. Par un concours de circonstances, Chiharu fait la rencontre une élégante et jolie fille, Rea Sanka. Ils vont ensemble tenter de faire revivre le chat de Chiharu mort dans un accident. Chiharu découvre que Rea souhaite s'échapper de ses responsabilités en devenant un zombie.

Equipe du projet :
Réalisation : Mamoru HATAKEYAMA (畠山守)
Structure scénaristique : Noboru TAKAGI (高木登 - Baccano!, Durarara!!, C)
Chara-design : Kyuuta SAKAI (坂井久太 - Higurashi, Ichigo Mashimaro, Steins;Gate)
Son : Tatsuhito NAKAGAWA (中川達仁)
Musique : Yukari HASHIMOTO (橋本由香利 - Mawaru Penguindrum, Toradora!)
Production de l'animation : DEEN

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Premier épisode plutôt sympathique même si ce dernier suit un peu la mouvance actuelle sans pour autant être aussi singulier qu'un Bakemonogatari. Voir la suite ce que cela donne mais pour le moment, c'est plutôt sympathique

[Ialda]

Premier épisode moins morbide et plus drôle que je ne le pensais. Moins Tim Burtonien, aussi
J'ai été assez surpris par le personnage de Chiharu, son environnement assez ordinaire, ses camarades, une famille qui l'aime, etc et à côté de ça sa passion pour les zombies et son envie de vivre une grande histoire avec une fille morte-vivante; sa conscience d'être un (gentil) freak, sa réaction face à la mort de son petit animal et sa manière de mettre en boite Sanka le rendent attachant.
Et puis à côté de ça on a Rea Sanka, j'ai du mal pour l'instant à concilier le contraste entre son côté volontiers cruche/sosotte, moe-level-to-the-max et son apparence plus cool et élégant à l'école - même si sa manière de se moquer de Chiharu est assez mignon.

Donc j'hésite pour cette série pour l'instant. Je ne cracherai pas sur une comédie légèrement morbide et anti-conformiste; mais si ça doit virer au drama larmoyant avec Sanka qui veut mourir car elle se fait violer à répétition par sa famille, ça sera sans moi.

[Merlin]

Pas vu mais si comme tu le dis Ialda ça peut éventuellement être bien si ça lorgne du coté humoristique et avec un minimum de goût mais si ça tourne déprimant c'est même pas la peine vu déjà le synopsis.
Je surveillerais vos critiques au cas où mais sans y croire réellement.

[Fenriyl]

Après avoir vu les deux épisodes, je trouve que l'anime oscille plutôt bien entre les deux ambiances (drôle et glauque). L'histoire de Rea est plutôt moche mais c'est relativement bien contrebalancé par la quête initiale délirante de Furuya. Et vu la fin de l'épisode 2 et la preview du 3, l'anime devrait rentrer définitivement dans le coeur du sujet :

[Montrer] Spoiler

Babu est ressuscité et Rea semble tomber du haut d'une falaise, après avoir pris la mixture spéciale.

Pour l'instant, j'accroche assez.

[Exialys]

Les deux premiers épisodes passés par mes yeux (pourquoi pas) je me dis que cette animé peut être bon en jouant sur de la comédie un peu glauque sur un fond de romance ou mauvaise si elle vire au gnan. Pour l'instant c'est de la mise en place donc affaire à suivre !
Par contre, un coiffeur pour le personnage principal serait un bon investissement car sa coupe en oreilles de chat...

[Ileca]

Episodes 1 et 2 :

Je ne cracherai pas sur une comédie légèrement morbide et anti-conformiste; mais si ça doit virer au drama larmoyant avec Sanka qui veut mourir car elle se fait violer à répétition par sa famille, ça sera sans moi.

Tu n'aimes pas Shigofumi ? Parce que Sankarea a l'air de tendre vers ce genre d'animé aux thèmes glauques, tout en ne donnant pas dans la surenchère, le tout relevé par une pointe d'humour douce et sans lourdeur, mais pas du tout prédominante. (Dans Shigofumi il y avait bien des instants moe vraiment attendrissants.)

Je me suis totalement mépris sur cette série en pensant tomber sur la dernière J.C. STAFFerie/Studio DINDE avec un fétiche débile et une situation du même calibre. Je suis jeune et belle, et je veux devenir un zombi. Il n'y a que ce genre de prod pour nous sortir un synopsis pareil surtout quand on apprend au passage que le réa a dirigé et storyboardé quelques uns des trips sans queue ni tête de Shaft. (Arakawa et Denpa Onna.) On fait tout de suite le lien avec Kore wa Bullshit desu ka?
C'est bien du studio DEEN mais ça se situe du bon côté de la barrière.
Shinichi OMATA a aussi des liens avec le hentaï donc ça doit peut-être jouer dans son approche plus grave d'un sujet d'apparence délirante. Et puis il y a le scénariste d'une partie de Texhnolyze et de Durarara!! ce qui veut tout dire sur le niveau qu'aura cette adaptation.
On remarquera au passage une infime mise en scène d'inspiration shaftesque comme la boule de bowling, le découpage de la narration avec les maids ou la place de l'architecture et c'est là qu'on voit en quoi ce genre de mise en scène, lorsqu'elle est aussi discrète, peut être un plus.

Par contre, un coiffeur pour le personnage principal serait un bon investissement car sa coupe en oreilles de chat...

Moi aussi je me suis dit ça (ce qui a appuyé au passage ma méprise initiale) mais on se rend bien vite compte que c'est moins une référence à un quelconque fétiche moe qu'aux yokais donc c'est un choix compréhensible.

[Ialda]

Vu l'épisode 2, c'est toi et Fenriyl qui en parlez sans doute le mieux.
Je suis assez surpris mais en bien, le père est bien le genre de pourritures à laquelle je m'attendais, mais la série en elle-même, comme tu le dit si bien, joue la carte d'une certaine retenue dans le glauque et essaie d'alléger son propos avec le personnage de Chiharu, sa famille et sa passion pour les carcasses pourrissantes auto-véhiculées.
Je suis assez intrigué pour continuer.

On remarquera au passage une infime mise en scène d'inspiration shaftesque comme la boule de bowling, le découpage de la narration avec les maids ou la place de l'architecture et c'est là qu'on voit en quoi ce genre de mise en scène, lorsqu'elle est aussi discrète, peut être un plus.

Aussi les vitres de couleur après que Chiharu ait récupéré Sanka, ou la mise en scène théatralisée quand cette dernière rencontre la famille de sa copine (celle qui dure pas longtemps).

Shinichi Omata je suis pas étonné, l'environnement dans lequel a grandie Sanka est presque à deux doigts du trope du vieux manoir japonais dans la cave duquel le maitre des lieux entretient une collection exhaustive dignes de figurer dans la collection Peines et Châtiments d'autrefois de Cornette de Saint Cyr et qu'il met en oeuvre sur ses invités non-consentants.

On fait tout de suite le lien avec Kore wa Bullshit desu ka?

Oh, attention, si tu sous-entends qu'il faut s'attendre à voir débarquer des ninjas vampire, tu m'intéresses prodigieusement là

[Aer]

C'est très bien Kore Wa, d'ailleurs va falloir que j'attaque la nouvelle série la...

[Mattosai]

J'aime beaucoup le manga tout comme d'ailleurs Amnesia et la fille fantôme , à voir s'ils vont restituer ce malaise progressif qui fait l'intêret du titre (en adaptant le premier arc, cela ne devrait pas être trop compliqué.)

[Ileca]

Episode 10

Je retirerais bien toute comparaison positive avec Shigofumi si le dernier épisode et plus spécifiquement, son flashback, ne nous rappelait pas l'excellence des débuts. Malheureusement, la série s'est rapidement faite plomber par du fanservice en continu, le retour du mainstream (ma copine zombie ne peut pas être aussi mignonne, j'inceste avec ma cousine) et un low budget qui détruit systématiquement le peu d'idée qui habite la réa. Le troisième épisode m'avait déjà déçu à ce niveau là alors qu'il n'était pas encore contaminé par le scénario en pause slice of life.

Grosse déception de la saison que cette solution de facilité choisie par Sankarea, en privilégiant les aspects les moins jouissifs et les plus banals qui soit dans un animé censé parler de décomposition et de pédophilie. Le manque flagrant d'inspiration est comblé par la débilité d'un Yasutaka (le pote obsédé sexuel, stupide), par de la romance lycéenne, par l'extravagance de la famille toute shaftienne où la soeur s'endort en tenue mortuaire, où le héros, d'anormal attendrissant, devient un simple zombi-maniaque sans seconde caractéristique que sa fadeur de glandeur, où le père flegmatique ne s'inquiète pas de la provenance d'une fugueuse qu'il ne voit jamais manger, etc.

Il aura fallu sept épisodes de vide intersidéral pour que les enjeux reprennent le dessus, sérieusement affaiblis par les bases établies, la transition se faisant grâce à une scène d'enlèvement lamentable dirigée par un méchant encore plus figé que ses ennemis et surtout, totalement inopérant parce que le scénario lui ordonne de laisser les mains libres à la romance. Pourtant, l'épisode 10 redore à la paillette d'or l'édifice poreux avec un drame millimétré de son ouverture à sa fermeture sur fond de musique baroque, à la réa retrouvant ses couleurs, utilisant avec brio le point de vue désespéré d'Aria, femme délaissée qui pensait avoir tout obtenu par ses efforts et qui découvre l'horreur de sa situation.

L'OAV aussi retente quelque peu de redresser la barre en creusant très légèrement du côté des origines, avec cependant peu de convictions. Il aurait été plus juste de proposer en OAV l'épisode 9 qui est représentatif du manque de matière de la série puisque cet épisode à en plus le culot de couper en deux la série avec ses futilités, et d'incorporer le contenu de l'OAV à la série.

Quand on voit le sujet ré-abordé par l'épisode 10, on ne peut que se demander comment cette série a pu être la plupart du temps aussi insouciante voir navrante en donnant dans de l'humour vu et revu.

[Sch@dows]

Je dois avoué que si j'ai suivi cette série, ça n'a pas toujours été avec plaisir.
En effet, comme beaucoup, les premiers épisodes m'ont bien tenu en haleine, Puis un grand vide s'est installé en jouant plus sur le côté fan-service que le côté comique (et bon l'amie d'enfance secrètement amoureuse ... super originale j'avoue u__u).
La fin rattrape un peu le coup, ce qui fait que j'aurais du mal a garder un souvenir négatif dessus, mais pas un souvenir impérissable non plus.

Peut être n'est-ce simplement pas aller assez loin, je pense notamment aux relations entre les persos.

Dans un contexte mort-vivant + comique, je dois avoué qu'amnesia a mieux su gérer, même s'il n'était pas non plus épargné par le fan-service.

[Ileca]

Depuis Shiki, à quelques exceptions près (Madoka, Zetman et F/0 pour ceux qui les classent là, et peut-être Deadman Wonderland) le genre horrifique se plante allègrement. Surtout ces derniers temps. Mirai Nikki, Another, Berserk Eiga, le tellement mauvais Gyo que c'en est drôle, Sankarea, Tasogare Otome x Amnesia, que du beau monde.

[Ileca]

OAV 2 : The Girl with the Thorn in Her Side.

Une nouvelle OAV qui prouve encore une fois que Sankarea a du potentiel et que celui-ci se trouva gâché en douze épisodes. Rarement on aura vu série plus échevelée, incapable de tenir solidement une direction, un propos. Cette OAV est une variation d'un thème déjà vu (et qui avait déjà donné un des meilleurs passages de la série) qui tire la couette du fantastique trop vite abandonnée sans toutefois bien s'avancer. On en reste à la simple suggestion poétique. A ce niveau, c'est de l'acharnement thérapeutique que ce vulgaire épisode saucissonné avec le manga qui vient tout juste de sortir en France. Peut-être que lui a quelque chose d'un peu plus consistant à nous raconter et n'ira pas se perdre dans des considérations totalement creuses. Sans grande conviction.