
Synopsis pseudo-officiel qui SPOILE tout l'anime :
Dans le futur, une activité solaire anormale a détruit l'atmosphère de la Terre et le monde est aujourd'hui recouvert d'une immense mer de sable. Afin que l'humanité se relève, le gouvernement a créé la ligne IC, une série de clones dotés de capacités extraordinaires, les Ideal Children. Ceux-là sont enfin prêts à gouverner pour le salut de tous... Pendant ce temps, le héros, Sam, est un pirate des sables qui traque une entité baptisée Ozma, qu'il pense être à l'origine de la disparition de son frère.
Histoire Originale : Leiji Matsumoto
Réalisation : Ryousuke Takahashi & Takahiro Ikezoe
Script : Junki Takegami
Design : Leiji Matsumoto & Nobuteru Yuki
Animation : LandQ & GONZO
Genre : Science-Fiction/Aventure
Format : TV
Durée : 06 Episodes
C'est simplissime, ça sort tout droit de la fin des années 80' et seule Mimay semble se rappeler au XXI°siècle.
Ca part donc d'une bonne intention pour ma part, d'autant que je n'imaginais pas une fresque mythologique ou un grand récit épique tenir en six épisodes seulement. Il faut avoir les moyens de ses ambitions, or les moyens ne sont pas là et tout sent le bricolage dans cette production - le ED sera plus loquace que moi là-dessus.
Plus que l'animation carrément moyenne pour un six-shot ou que la direction artistique en demi-teintes, c'est surtout la faiblesse avérée du storyboard qui surprend - le gars n'a jamais été series director avant ça. Tant la mise en scène que l'enchaînement des séquences sont d'une banalité déconcertante... et en même temps, pas si éloignés des standards peu regardants du Jurassique de l'anime qu'ont connu certains des dinosaures aux manettes du truc. Quant au design, c'est du Matsumoto, point à la ligne, l'ancêtre spirituel de Hirai, avec tout ce que cela implique de poupées anorexiques et de clones à tous les étages. Ca a son charme, si l'on sait dans quelle tambouille ultra-codifiée on met le pied.
Le scenario a l'air de faire écho - ou de préfigurer plutôt - les débuts de Gundam X.
Pas de douche froide pour moi donc, pour ça il eut fallu espérer qu'une mini-série de cent-dix minutes - un bonbon - animée par un studio inconnu au bataillon pourrait incarner le zénith du genre SF, lorsqu'il s'agit manifestement d'un hommage, d'un à-côté Matsumotesque censé faire la promo déguisée du prochain Space Battleship Yamato en cours d'assemblage chez AIC. Ca m'intéresse suffisamment comme hors-d'oeuvre et je conçois mal Takahashi le tatoué rejoindre le projet si ce dernier n'avait aucun potentiel.
J'attends évidemment la suite pour ma dose d'anime tellement à l'ancienne qu'il en oublie aussi les quelques avancées qui ont accompagné le délitement de l'industrie au point de se griller jusqu'au bout.