“Le monde est devenu une zone de non-droit, une terre désolée où grouillent démons et criminels de tout poil. Au bord d’une route, la famille de Sona Yuki est assassinée par des bandits. Marqué au fer rouge, le jeune garçon agonise dans un désert aride quand surgit Garami, une marchande d’armes qui lui propose un choix cruel : céder à la facilité en s’abandonnant à la mort ou bien choisir la survie dans un monde hostile et sans merci.
Lorsqu’il accepte cette main tendue, Sona découvre que l’inconnue n’a pas menti : jusqu’à ce qu’il ait remboursé sa dette, il restera l’esclave de la jeune femme. Son destin est désormais lié à celui de Garami… et plus d’une fois au cours de leur périple, il regrettera de ne pas avoir préféré la mort.
L'éditeur annonce du lourd en le comparant d’emblée à Ubel Blatt qui reste l'une des rares séries qui me fait encore trépignée d'impatience chaque nouveau tome. Titre de Dark Fantasy, The Arms Peddler commence plutôt fort avec images chocs tel le massacre et viol de la famille du personnage principal. Violence et nudité seront donc au rendez vous de cet œuvre et qui reste donc, pour un public averti. Bien, bien...
L'univers me fait un peu pensé à Hokuto no Ken d'ailleurs mais sans Ken pour dire au méchants "qu'ils sont déjà mort". Il s'agit donc d'un futur apocalyptique ou le héros, dernier survivant du massacre de sa famille voit sa vie sauvée par Garami, une marchande d'arme dangereuse qui vend toute type d'armes, que ce soit des épées ou des reliques du passé tel les armes à feu.
On ne connait pas grand chose de Garami pour le moment. Habile au combat, belle et mystérieuse, il s'agit du personnage typique de la Dark Fantasy qui a un sens morale très souple au point que l'on se demande si elle en possède un. En sauvant la vie du héros, elle lui fait contracter une dette de 100 pièces d'or et jusqu'à ce qu'il puisse la rembourser, il restera son serviteur.
Et comme on peut s'en douter, Sona est le type même du personnage innocent si récurent dans le manga. C'est avec lui que l'on va découvrir Garami et l'univers ce qui, malheureusement, a aussi le défaut de plomber un peu le récit. La force d'Ubel Blatt était justement de ne pas proposé ce genre de personnage et je ne cesse de me demander ce que vaudrait ce manga si Garami était l'unique personnage principale de l’œuvre. Ne boudons pas notre plaisir pour autant et j'attends de voir l'évolution de Sona en espérant que cela se fasse dans le bon sens.
Niveau histoire, après le premier chapitre qui met en place la rencontre Sona/Garami et les événements qui forgerons le destin de Sona, nous aurons 2 histoires qui mettront un peu en place l'univers. Sympathique sans être vraiment incontournable, c'est vraiment à partir du chapitre 4 que l'ouvrage gagnera en intérêt avec une intrigue qui se construit sur plusieurs chapitres (le tome 1 ne termine d'ailleurs pas l'arc "Le marché de Yuga"). L'auteur prend dés lors le temps de mettre en place les événements qui devraient faire du tome 2 un tome fort intéressant.
Dans tout les cas, si ce tome 1 n'a pas eu autant d'impact que le premier tome d'Ubel Blatt, il part sur de bonne base pour nous pondre une suite qui se sublime. C'est donc avec plaisir que je prendrais la suite car rare sont encore les séries qui me motivent encore (Ubel Blatt, Claymore, Berserk, Broken Blade...)