
Dans la ville de Kamogawa, en bordure de mer, vit une jeune fille appelée Kyouno Madoka. Bonne vivante et toujours prête à tendre la main à son prochain, elle est présidente et unique membre de son club, le Jersey Club (des fringues qu'elle porte, apparemment). Lorsque commence notre histoire, elle rencontre une jeune demoiselle, Lan, qui sollicite son aide pour... piloter un robot.
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Je n'étais pas très emballé au départ par la série, mais l'engouement du copain Tabris et la vision de cet opening de folie (je suis fan de cette technique de mouvement dans les vêtements/cheveux/etc, comme dans Gankutsuô) m'ont finalement convaincu de donner sa chance au premier épisode.
Et c'est effectivement une bonne surprise. En vingt minute nous avons un début de plot carré, du mystère de partout, de la 3D pas envahissante (j'ai le plus grand mal à la voir durant le fight principal, il y en a à certain moments, c'est indéniable, mais parfois dur de dire "oui" ou "non"), des personnages rapidement brossés qui laissent plein de place à du développement. J'ai particulièrement apprécié comme ils taclaient judicieusement les poncifs auxquels nous pourrions nous attendre (le commandant qui osef total, notre jeune héroine qui rechigne pas à monter dans un gros machin métallique, l'identité du pilote du robot ennemi etc...). La mise en scène m'a bien fait tripper également : du fan-service intelligent et pas totalement racoleur non plus, un pré-fight dans les canons du genre, un combat putain de bon (j'ai a-do-ré le finish, j'étais la comme un con "non c'est pas possible elle va pas faire CA, non pas CA, non non non...putain si elle LE fait !), même genre le robot ennemi, quand il disparait sous les flots, j'avais l'impression de voir du Eva ou du vieux Grendizer des familles avec un bête plan fixe et la machine qui s'enfonce. Les ennemis aussi sont super funs, a marcher dans le vide et déclamer de grandes phrases mystérieuses avec leurs poses de bishonen. Y'a aussi des poses la tête en arrière qui plaisent tant à Tetho (logique quand on sait que Suzuki Toshimasa a bossé sur Bakemonogatari (bon après il n'a pas fait que des perles, loin de là)).
Bref, c'est fun, c'est frais, c'est remplis de bons sentiments et malgré le faite que ça soit du mecha musume ça me plait bien. Il faudra voir la suite pour confirmer cette bonne impression (et les divers réponses aux questions que chacun se posent actuellement). Il s'agit d'une copro IGxXebec donc niveau technique ça envoi du pâté comme il faut et c'est un régal à voir pour les yeux. J'espère plein de fights aériens avec ses étranges machines au croisement d'une Valkyrie, d'un Nirvash et d'un Cybodies.
A la semaine prochaine
