Anime : TOWA NO QUON

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Zêta Amrith
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Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Mer 07 Sep 2011, 14:56

TOWA NO QUON

Image

Réalisation : Umanosuke Iida (1961-2010)
Scénario : Saizo Nemoto
Chara-Design : Toshihiro Kawamoto
Animation : BONES


Quon est un ATTRACTER, un humain doté de pouvoirs surnaturels qui se manifestent lors de forts bouleversements émotionnels. En compagnie d'autres mutants aux capacités très variées, lesquels utilisent un parc de loisirs comme couverture, il recherche et vient au secours des ATTRACTERS en devenir en bravant les soldats d'une police secrète dédiée à leur extermination...

Puisque l'on attendait chacun que son voisin le fasse, voici le topic.
Towa No Quon est donc le premier anime du studio BONES à suivre le model-business impulsé ces derniers temps par Production IG et Xebec avec Broken Blade, et qui consiste en une série de films de quarante minutes servis à intervalles réguliers dans une poignée de salles spécialisées. Répartie sur six épisodes, l'histoire de Towa No Quon fut élaborée à la base par feu Umanosuke Iida, second réalisateur de Mobile Suit Gundam : The 08th MS Team, mais plus connu dans l'hexagone pour avoir dirigé l'adaptation télévisée de Hellsing chez Gonzo. Le studio BONES, qui comprend nombre de transfuges de Sunrise et par conséquent certains anciens collaborateurs du monsieur, s'est ainsi plié en quatre pour mener son projet à bon port, engageant au passage quelques vedettes du secteur.

Le premier épisode donne fortement l'impression d'être en face d'un produit pensé originellement pour le petit écran mais converti en une autre formule dans la dernière ligne droite. Tant le design des personnages, assuré par Toshihiro Kawamoto mais qui rappelle d'abord celui de la version TV de Toward The Terra, que la direction artistique un peu légère pour le grand-écran, évoquent davantage une série de luxe qu'un anime conçu pour le cinéma, au point d'être bien en-deça des qualités plastiques d'un Xam'd - titre auquel Towa No Quon adresse plusieurs tapes sur l'épaule évidentes en matière esthétique. Malgré la participation graphique de noms pour le moins vibrants - comme Yutaka Izubuchi lequel se fend d'un mecha-design que n'aurait pas renié Shinji Aramaki - Towa No Quon, par ailleurs non dépourvu de 3D, n'est donc pas la claque technique à laquelle BONES nous avait habitués sur ses précédentes créations originales : quelques très bonnes scènes d'action nerveuses s'intercalent dans une mise en scène relativement ordinaire, au demeurant tout à fait honnête, mais sans intensité particulière eu égard au format.

S'agissant de l'histoire, elle pourrait être résumée ainsi : les X-Men revus et corrigés pour les otakus. On y retrouve en effet les éléments principaux du comics de Marvel, réajustés en fonction du public nippon - c'est-à-dire saupoudrés de fan-service, des quelques archétypes usuels, de monstres de tokusatsu, de power-armors à la Bubblegum Crisis et de pétales de fleurs de cerisiers. Certains y verront aussi une réactualisation plus sentimentale de la licence Cyborg 009. Quoiqu'il en soit, inutile de traquer l'imagination débordante du script de ce premier opus, Towa No Quon tire à sa manière les leçons des précédents échecs commerciaux de BONES en proposant un postulat tout ce qu'il y a de plus simple, peuplé de personnages basiques qui ne font montre d'aucune nuance ou densité.

Et si, pour l'heure, cette modestie généralisée neutralise les attentes placées en l'anime, cela pourrait être au final son meilleur atout dans l'adversité : car last but no least, à l'image d'un Heroman, ce premier épisode de Towa No Quon est un divertissement tout à fait correct, aux effluves surannées. dont l'absence de brio n'a d'égale que l'absence de tares rédhibitoires, et qui mérite certainement que l'on laisse soin au prochain volet de départager les commentaires.

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Ileca
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Ileca le Mer 07 Sep 2011, 23:28

Je n'ai pas pu empêcher un bâillement (de nombreux bâillements devrais-je dire) devant ce que l'intro annonçait à tort comme - au pire - un divertissement à l'action bien orchestrée, c'est-à-dire de niveau Bones.
En fait, passée la première baston à la Casshern, on s'ennuie ferme devant quarante minutes où il ne se passe rien sinon un vide incohérent que comblent les rixes de deux organisations dont l'existence est à peine crédible. (Le Fantasium Garden, à l'image de sa mascotte : de mauvais goût.)

Ca se regarde l’œil mou, à peine soubresautant.

Zêta Amrith a écrit:Et si, pour l'heure, cette modestie généralisée neutralise les attentes placées en l'anime, cela pourrait être au final son meilleur atout dans l'adversité : car last but no least, à l'image d'un Heroman, ce premier épisode de Towa No Quon est un divertissement tout à fait correct, aux effluves surannées. dont l'absence de brio n'a d'égale que l'absence de tares rédhibitoires, et qui mérite certainement que l'on laisse soin au prochain volet de départager les commentaires.


Je sais que c'est ta ligne de défense pour chaque épisode de Tiger & Bunny mais appelons un chat un chat. C'est médiocre. Si le terme est péjoratif, c'est qu'il y a une raison. Ca se contente de surnager en n'ajoutant et ne retranchant strictement rien à l'histoire de l'animation. A l'image des shônens, on agrège des éléments traditionnels (ou en passe de l'être) de ci de là (les Newtype, Casshern Sins, X-men, E7, Guyver, etc.), ça ne donne jamais quelque chose de totalement mauvais, ça se passe de génération en génération sauf que ceux qui ont déjà roulé leur bosse n'y verront qu'une resucée malvenue, un patchwork vers les éléments duquel il vaut mieux se tourner si ce n'est déjà fait.
C'est en un sens bien plus dangereux que le moe puisqu'il n'y a aucun élément immédiatement visible pour indiquer la banalité affligeante du contenu. Au moins sur le moe, sa main, on peut se la ranger autre part que devant la bouche. (Inutile de rebondir sur le moe, je m'en moque.)
On a tous vu ce que valait Fractale.

On peut toujours arguer le wait and see, certes, mais pas sa nécessité. (Ou alors, seulement parce que c'est Bones et qu'ils ont le droit à une ratée au démarrage.)

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Zêta Amrith
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Jeu 08 Sep 2011, 00:52

"Divertissement tout à fait correct" n'est quand même pas une dithyrambe intempestive.

Ileca a écrit:Je sais que c'est ta ligne de défense pour chaque épisode de Tiger & Bunny mais appelons un chat un chat. C'est médiocre.


Ma ligne de défense pour Tiger & Bunny repose sur l'idée qui veut que quinze ans plus tôt la série aurait été saluée à la quasi-unanimité par le fandom français - et comme il s'avère que mes attentes diffèrent de celles du fandom de 2011... Accessoirement, ma ligne de défense déborde du contenu proprement dit pour affirmer que tout ce qui pourra sortir Sunrise de sa mécanique huilée et redondante est bon à prendre.

Ca se contente de surnager en n'ajoutant et ne retranchant strictement rien à l'histoire de l'animation.


On ouvrirait un topic par an si le but était d'adouber les titres défiant l'histoire de l'animation japonaise. A ce stade de son évolution, cette dernière doit d'abord retrouver ses fondamentaux, pour ensuite les transgresser.

A l'image des shônens, on agrège des éléments traditionnels, on a [...] un patchwork.


Oui mais quoi de neuf sous l'astre solaire ?
Le gloubi-boulga de Sacred Seven va bien plus loin.

C'est en un sens bien plus dangereux que le moe puisqu'il n'y a aucun élément immédiatement visible pour indiquer la banalité affligeante du contenu.


Ben c'est tout le contraire. Sans artifices moe ou fujoshi excessifs, l'anime ne vendra ou n'échouera qu'en fonction de sa substance réelle - qualité d'animation, traitement des personnages - sans être court-circuité par autre chose. C'est tout sauf dangereux, ça permet de favoriser l'intégrité du jugement émis par l'internaute.

On a tous vu ce que valait Fractale.


On l'a vu tardivement, ce qui tend à indiquer que la série à défaut de réussir sa boucle n'a pas été si mal menée que ça. Qui plus est, la série incarne l'inverse de la modestie affichée par les anime pré-cités, étant signée d'un réalisateur qui se la pète en interviews mais qui n'assume pas jusqu'au bout ses positions sévères sur l'industrie. Personne n'a vu les responsables de Tiger & Bunny ou de Towa No Quon la ramener de cette façon jusqu'à présent.

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Ileca
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Ileca le Jeu 08 Sep 2011, 02:17

Ma ligne de défense pour Tiger & Bunny repose sur l'idée qui veut que quinze ans plus tôt la série aurait été saluée à la quasi-unanimité par le fandom français - et comme il s'avère que mes attentes diffèrent de celles du fandom de 2011... Accessoirement, ma ligne de défense déborde du contenu proprement dit pour affirmer que tout ce qui pourra sortir Sunrise de sa mécanique huilée et redondante est bon à prendre.


Sauf que même un enfant est capable de reproduire ce qu'il a déjà vu.
Ce n'est pas le premier animé et ce ne sera pas le dernier à jouer la fibre "old school" sauf que chacune de ces œuvres (Kaiba, Big O, idem pour les mangas) ne perdent jamais de vue ni l'envie de se distinguer ni l'efficace d'aujourd'hui, ils ne se contentent pas de pondre une recette, ils ajoutent leur identité. Je trouve qu'empiler le passé est aussi anti-créatif qu'une adaptation de pachinko.

Sunrise s'est juste contenté de piquer une "mécanique huilée et redondante" outre-Atlantique. Les amateurs de comics sauront te dépiauter ça mieux que moi.

On ouvrirait un topic par an si le but était d'adouber les titres défiant l'histoire de l'animation japonaise.


Histoire de l'animation avec un petit h bien entendu. Je ne demande pas un renouveau à la Giotto à chaque chose que j'aborde, seulement qu'on ne me serve pas le même bol de riz à chaque tournée surtout quand c'est du riz périmé depuis belle lurette ou une sous-marque.

Oui mais quoi de neuf sous l'astre solaire ?


Désolé, je n'ai pas saisi puisque je dis justement que dans un patchwork, il n'y a rien de neuf ("sous l'astre solaire"). EDIT : Ton rajout sur Sacred Seven ne m'aide pas plus vu que je n'ai pas réussi à dépasser le premier épisode.

C'est tout sauf dangereux, ça permet de favoriser l'intégrité du jugement émis par le spectateur.


C'est dangereux au sens où nous sommes en face d'un truc plat qui n'a aucune volonté de mieux faire et qu'il va nous falloir en absorber une grande quantité avant de repérer la toxicité de la chose. C'est comme l'addiction aux machines à sous, pourquoi personne n'arrête ? Parce qu'on gagne un peu, même si la soirée finie, on a tout perdu.

Du point de vue de l'impact sur l'industrie, j'avoue me poser la question. De toute manière, entre une narration fade avec deux grammes de sakuga et du moe bien gaulé à structure bancale, étant donné la capacité du moe à s'étayer sur le spectateur, le premier perd par KO. Demeure qu'en effet, si tu as compris "dangereux" en ce sens, ça n'a tout simplement aucun impact.

Personne n'a vu les responsables de Tiger & Bunny ou de Towa No Quon la ramener de cette façon jusqu'à présent.


AZUMA est un critique qui s'est tourné vers l'animation. Il a échoué. Enfin, seulement parce qu'on attendait beaucoup de lui (renouveau, tout ça) et qu'il a sans doute trop parlé. A part ça, il s'est contenté de réconcilier une database avec une narration, ce qui me semble-t-il est à la source de sa critique.
Les mecs de Tiger & Bunny ne connaissent sans doute pas le mot introspection et/ou sont bien trop malins pour pointer du doigt de quoi creuser leur tombe. Il n'y a que ce gros connard de Patrick Le Lay pour être suffisamment honnête avec ses clients pour leur dire que "ce qu'il vend à pepsi (pardon, à sunset... softbank... non... toujours pas ?), c'est du temps de cerveau humain disponible."

De toute manière, si je faisais l'affront à Fractale de le comparer à T&B, c'était parce qu'on a jugé cette série pour son potentiel régénérant. Je me contentais de pointer du doigt l'échec d'une œuvre qui prétendait faire avancer l'industrie avec les mêmes raisons que celles de T&B/Towa no Quon. Sauf qu'en soi, Fractale n'est pas mauvais et est même plutôt sympatoche.

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Tetho
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Tetho le Jeu 08 Sep 2011, 05:00

Vu. Je le présentais avec la direction artistique mais c'est vraiment Terra e (et donc Peter Pan) qui rencontre Bônen no Xam'd (assimilée jusqu'à ses influences Ultramanesques), jusque dans son scénario, en un sens c'est ma plus grande surprise de ce premier film.

Iida n'est pas un nom qui m'attire vraiment, 08th MS Team est un des pire Gundam jamais pondu par le studio du Soleil Levant et son Hellsing n'était vraiment intéressant que quand il suivait le manga, mais Mori Takeshi est un nom qui m'est bien plus sympathique, même si ses réalisation étaient jamais vraiment fabuleuses elles avaient une certaine ambiance et chaleur qui m'ont toujours plus.
Au final c'est pas mauvais, mais pas fantastique non plus. Le fait de foutre les 5 meilleurs minutes d'animation au tout début aide pas, même le combat final semble mou à coté. Les personnages sont monolithiques, mention spécial à Yuri qui n'est là que pour montrer ses seins et son cul.
Je vais dire quand même que c'est un début qui se tient, il reste 5 films pour ajuster le tir et faire de cette série l'anime sorti tout droit des années 90 qu'il semble ambitionner d'être.

Reste un détail frappant qui ne trompe pas, le film connait un fondu au noir qui enchaine avec une courte ellipse à 21:02 puis le générique de fin débute à 42:04. Cette précision à la seconde près est trop juste pour être une simple coïncidence, on est bel et bien en face de deux épisodes de série TV réalisés avec des gros moyens et mis à la suite, pas d'un vrai film cinéma. Et le fait qu'il y en aura 6 renforce l'idée que tout a été pensé et écrit (et storyboardé ?) pour 12 épisodes.

Ho et sympathique surprise à la fin que d'entendre du LAZY, je pensais que la résurrection au sein de JAM Project pour Mazinger serait leur chant du cygne.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Jeu 08 Sep 2011, 16:40

Ileca a écrit:Sauf que même un enfant est capable de reproduire ce qu'il a déjà vu.


Va dire ça à De:vadasy, Fafner et tous les rebuts hérités du post-Evangelion le plus littéral.
Quant à Kaiba et The Big O, ils ne jouent la fibre old-school que sur des détails ou bien le vernis, en réalité le premier verse dans une forme d'expérimentation faussement rustique, et le second dans un style neo-retro de façade, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Ils ne se contentent pas de pondre une recette, ils ajoutent leur identité.


Tiger & Bunny n'aurait pas d'identité ? Le premier anime TV à mettre en scène un personnage principal quarantenaire et père de famille depuis dix ans ? Le récit de super-héros sponsorisés par Pepsi et plaçant en surbrillance la dimension comique de leur fonction ? C'est une recette périmée ou toute faite ça ? Tu dérailles.

Désolé, je n'ai pas saisi puisque je dis justement que dans un patchwork, il n'y a rien de neuf.


Oui mais as-tu comptabilisé beaucoup de séries ne cédant pas au patchwork ces dernières années ?

C'est dangereux au sens où nous sommes en face d'un truc plat qui n'a aucune volonté de mieux faire et qu'il va nous falloir en absorber une grande quantité avant de repérer la toxicité de la chose.


Plat ou non ça reste un anime fondé sur un travail d'animation, de design, doté d'un certain niveau d'exigence graphique. C'est déjà dix fois plus que le moe que tu nous recommandes de favoriser à ça, alors que Towa No Quon n'est pour l'heure qu'un honnête produit qui serait passé comme une lettre à la poste dans les années 90'.

Les mecs de Tiger & Bunny ne connaissent sans doute pas le mot introspection et/ou sont bien trop malins pour pointer du doigt de quoi creuser leur tombe.


Procès d'intention qui n'est validé par rien.

Je me contentais de pointer du doigt l'échec d'une œuvre [Fractale] qui prétendait faire avancer l'industrie avec les mêmes raisons que celles de T&B/Towa No Quon.


Sauf que Fractale se voulait dans le même temps commentatrice de la situation générale de l'industrie, avec toutes ses histoires de virtualité s'adressant, de façon confuse, au fandom... une dimension post-moderne qui la disqualifie en tant que véritable série faite à l'ancienne. Tiger & Bunny - et là apparemment Towa No Quon - en revanche n'existent qu'au premier degré, au second à la rigueur, et à ce titre représentent une conception de l'anime bien plus old-school que celle de Fractale.

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Ileca
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Ileca le Mer 14 Sep 2011, 11:59

Il m'aura fallu deux jours pour me remettre de mon incompétence en sauvegarde de brouillon...

Zêta Amrith a écrit:Va dire ça à De:vadasy, Fafner et tous les rebuts hérités du post-Evangelion le plus littéral.


Je vais même faire mieux : je ne vais pas les regarder.

Zêta Amrith a écrit:Quant à Kaiba et The Big O, ils ne jouent la fibre old-school que sur des détails ou bien le vernis, en réalité le premier verse dans une forme d'expérimentation faussement rustique, et le second dans un style neo-retro de façade, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.


Kaiba en plus d'avoir le design de TEZUKA possède son esprit d'inventivité, toujours tourné vers l'expérimentation, la mise en page originale. Rajoute à cela de la bonne vieille SF d'antan et tu as un pur produit esprit old-school.
The Big O reprend et le design de Batman et ses personnages et ses thèmes. Dorothy est l'habituel robot à la Asimov mort en 92. Big O (/Batmobile/gadget n) est un véritable hommage aux très très récents mechas se battant en one on one pour la sauvegarde d'un lieu. Dommage que SATÔ (le réa de T&B) ne se soit pas plus inspiré de cette série lorsqu'il bossait dessus.

Zêta Amrith a écrit:Tiger & Bunny n'aurait pas d'identité ? Le premier anime TV à mettre en scène un personnage principal quarantenaire et père de famille depuis dix ans ? Le récit de super-héros sponsorisés par Pepsi et plaçant en surbrillance la dimension comique de leur fonction ? C'est une recette périmée ou toute faite ça ? Tu dérailles.


Je t'ai déjà cité Gun X Sword dans le sujet dédié. C'est vrai que le conflit intergénérationnel, surtout dans la culture japonaise, est un thème jamais abordé. Iron Man possède tous les droits sur son image (et ses goodies) et il me semble bien qu'il subit quelques piques concernant la dimension médiatique de son personnage. Il fait du business tout en sauvant le monde.
A ta différence, je ne regarde un animé avec une vision ghettoisante, essayant de voir de l'originalité là où le débat sur le rôle des médias (déshumanisants) a été mainte fois retapé autre part sous d'autres formes, de très nombreuses fois. Pour prendre un exemple récent me concernant, en débattant sur Moonlight Miles, d'un côté je ne pouvais que concéder l'approche très originale pour un animé sans pour autant passer sur le fait que cette série ne se contente que de ressasser sans brio tous les poncifs des films traitant de la conquête spatiale. C'est presque pareil pour T&B avec ses références à tous ces super-héros qui passent plus de temps à poser (attirer l'attention sur soi... sur le produit... le sourire dentifrice de Superman) qu'à sauver qui que ce soit.

Sa seule nouveauté, c'est d'assumer un modèle économique à gerber et de l'avoir conjugué avec le scénario pour faire d'eux les plus beaux hypocrites de la Terre. A ce compte là, je veux bien poser ce point comme étant l'identité propre de T&B.
Tu dis toi-même qu'il aurait fallu que cette série sorte il y a quinze ans ! (Et recouche : "Towa No Quon n'est pour l'heure qu'un honnête produit qui serait passé comme une lettre à la poste dans les années 90'") Autrement dit, ce que tu nous contes là, c'est ni plus ni moins que BHL est un génie parce qu'il aurait remporté l'adhésion de tous au temps d'Aristote.

Zêta Amrith a écrit:le moe que tu nous recommandes de favoriser


Merci d'arrêter de céder aux raccourcis sous prétexte que ne tirant pas systématiquement une balle dans la tête de ta cible préférée, cela fait de moi un aficionado prosélyte tout-ce-que-tu-veux.

Zêta Amrith a écrit:Plat ou non ça reste un anime fondé sur un travail d'animation, de design, doté d'un certain niveau d'exigence graphique.


Soit dit entre nous (haa, je ne peux pas m'en empêcher), ces arguments pourraient très bien s'adapter à K-on!... (Non, pas taper.) Très beau bastion de résistance.

Zêta Amrith a écrit:Procès d'intention qui n'est validé par rien.


Bah si, par le fait que tout le monde se paierait une bonne tranche de rire si ce staff en particulier se mettait à parler d'animation sinistrée, de courage, de risques, de révolution. (Un verre de pepsi à la main.)

Zêta Amrith a écrit:Sauf que Fractale se voulait dans le même temps commentatrice de la situation générale de l'industrie, avec toutes ses histoires de virtualité s'adressant, de façon confuse, au fandom... une dimension post-moderne qui la disqualifie en tant que véritable série faite à l'ancienne. Tiger & Bunny - et là apparemment Towa No Quon - en revanche n'existent qu'au premier degré, au second à la rigueur, et à ce titre représentent une conception de l'anime bien plus old-school que celle de Fractale.


C'est bien ce que je pensais, pour toi, une révolution, ce n'est que du radotage.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Mer 14 Sep 2011, 14:43

Ileca a écrit:Kaiba en plus d'avoir le design de TEZUKA possède son esprit d'inventivité, toujours tourné vers l'expérimentation, la mise en page originale.


Tu n'as rien trouvé de plus vague et insignifiant ?

The Big O...


C'est ce que je soulignais un peu plus tôt. D'après toi, une série old-school est une série bénéficiant d'un design, d'une forme old-school. Or non, ça ne suffit pas. The Big O et ses longues introspections-digressions intellos sur la mémoire et la réalité - tout comme Kaiba d'ailleurs - ce n'est pas de l'anime à l'ancienne, loin s'en faut.

Je t'ai déjà cité Gun X Sword dans le sujet dédié.


Cité à quel titre ? Van doit avoir la trentaine à tout casser, et s'inscrit dans l'archétype bien connu de l'amoureux transi devenu loup solitaire, exactement comme un Kenshiro de Hokuto No Ken ou un Spike de Cowboy Bebop. A aucun moment l'âge de ces protagonistes ne vient jouer un rôle dans l'histoire, leur maturité n'existant que pour rendre crédible l'ardente passion qui les liait aux femmes qu'ils ont perdues. Aucun rapport avec le héros de Tiger & Bunny, qui vit relationnellement, professionnellement, et famillialement son statut de quarantenaire, quels que puissent être les errements et lacunes du traitement.

A ta différence, je ne regarde pas un animé avec une vision ghettoisante, essayant de voir de l'originalité là où le débat sur le rôle des médias (déshumanisants) a été mainte fois retapé autre part sous d'autres formes, de très nombreuses fois.


Tu es d'une imprécision notoire, pour quelqu'un disposant de très nombreux exemples.
Maintenant si c'est pour évoquer The Truman Show ou du live tu fais bien d'en rester là, puisque le propos est de noter les évolutions de l'animation japonaise, qui dispose d'un public spécialisé et donc de marges de manoeuvres limitées.

Autrement dit, ce que tu nous contes là, c'est ni plus ni moins que BHL est un génie parce qu'il aurait remporté l'adhésion de tous au temps d'Aristote.


Sauf que l'escroc et militant BHL se serait fait laminer par tous au temps d'Aristote, là où Towa No Quon se serait fondu sans trop de problèmes durant les années 90'. J'ignore si c'est la flemme ou une panique insidieuse qui prend le dessus mais tu écris carrément n'importe quoi.

Merci d'arrêter de céder aux raccourcis sous prétexte que ne tirant pas systématiquement une balle dans la tête de ta cible préférée, cela fait de moi un aficionado prosélyte tout-ce-que-tu-veux.


Tu nous as expliqué textuellement que Towa No Quon était plus dangereux que le moe.
Donc ça n'est pas caricaturer que de dire que tu favorises l'un à l'autre.

Soit dit entre nous (haa, je ne peux pas m'en empêcher), ces arguments pourraient très bien s'adapter à K-on!... (Non, pas taper.) Très beau bastion de résistance.


Ce n'est pas vrai. K-On ! est très bien animé mais qu'anime-t-on dans K-On ! en fin de compte ? Des visages. Il n'y a pas de style, de chorégraphie, de jeu sur les 'caméras', pas de technique dans le storyboarding, et donc pas de réel travail d'animation ou de design sous-tendant le produit.

Bah si, par le fait que tout le monde se paierait une bonne tranche de rire si ce staff en particulier se mettait à parler [...] de risques.


Et pourtant il est un fait que Sunrise ne croyait pas en la série et a négligé sa promotion.

C'est bien ce que je pensais, pour toi, une révolution, ce n'est que du radotage.


Je n'ai jamais utilisé le terme de révolution pour quelque anime que ce soit depuis 1995. Pense mieux stp.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Ileca le Jeu 15 Sep 2011, 18:00

Bon, on va arrêter les frais et la prêche dans le désert surtout si c'est pour lutter contre un esprit de contradiction qui n'essaye pas à un seul moment de saisir le raisonnement de l'autre. Je ne suis pas là pour me lancer dans l'éristique, c'est trop de temps passé à affiner mon propos que tu passes ton temps à dégarnir. (La panique insidieuse... :lol: :lol: )
(Vive les considérations de détails et de façade pour éviter de reconnaître que T&B est un ramassis de clichés ambulants sans aucun talent.)

Donc, dernières précisions :

La fibre old-school ou l'esprit old-school n'oblige pas à un rabâchage qui n'est destiné qu'à se camoufler dans les années antérieures, pour être apprécié des seules épaves. Un Big O/Batman a le droit de parler mémoire, ça s'appelle de l'actualisation. On ne lui enlèvera pas son amour pour les vieilles références nagaiennes, asimovienne, etc.

Cité à quel titre ?


Un épisode, le trois, où des papis gâteux, héros de mécha en leur temps, passent pour de vieux imbéciles aux yeux de la jeune génération jusqu'au jour où la ville se fait attaquer et les vieux reprennent du service avec leurs méchas tous laids pour prouver qu'on a beau avoir cinquante ans, on a pas à être mis au placard.

Tu es d'une imprécision notoire, pour quelqu'un disposant de très nombreux exemples.


Tu ne dois tout simplement pas vivre à ton époque (je suis étonné que tu puisses utiliser Internet) puisque déjà en 1969 (Norman Spinrad et son Jack Barron et l'éternité), il y en avait pour s'interroger sur l'absence de moralité dans les médias, faisant passer l'audience avant l'humain. C'est la thématique majeure de ces dernières décennies. Je t'invite à regarder les Delarue et autres Ardicon.
Avoir utilisé la publicité au lieu, que sais-je, des procès médiatisés qui sacrifient la vérité aux effets d'annonce, possède des racines follement neuves. De toute manière, pour ce qu'en fait Sunrise qui a le culot de jouer le versus business/altruisme-gentil-quarantenaire-des-familles...

Tu nous as expliqué textuellement que Towa No Quon était plus dangereux que le moe.
Donc ça n'est pas caricaturer que de dire que tu favorises l'un à l'autre.


Explication : la dangerosité venait du fait que le mauvais moe opportuniste et délétère est immédiatement reconnaissable et donc facilement contournable (les dégâts sur l'humeur sont minimes) contrairement à un Towa no Quon qui se cache sous un semblant de qualité ou de normalité et que donc, il faut avoir visionné pas mal d'épisodes pour s'en rendre compte et arrêter les frais. (Les dégâts sur l'humeur sont maximum.)

D'ailleurs, je le concède, étant donné que je ne diabolise pas le moe, j'arrive à reconnaître que cette composante puisse sous ses meilleures utilisations surpasser effectivement un Towa no Quon. Bah oui, j'aime Chobits.

Au plaisir.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Jeu 15 Sep 2011, 21:42

Ileca a écrit:T&B est un ramassis de clichés ambulants sans aucun talent.


Des clichés rarissimes à l'échelon qui nous concerne, à savoir celui de l'animation japonaise.
Episode 03 seizième minute de Gun X Sword ou pas - qui d'ailleurs est un hommage localisé et non une façon de faire.

Un Big O a le droit de parler mémoire, ça s'appelle de l'actualisation.


Des épisodes entiers centrés sur le monologue et la symbolique, du post-Evangelion à l'état pur.
Ton actualisation fait tout sauf vieille école.

On ne lui enlèvera pas son amour pour les vieilles références nagaiennes, asimovienne, etc.


Il n'y a pas plus de références à Nagai et Asimov dans The Big O que dans les autres anime de robot...

Déjà en 1969, il y en avait pour s'interroger sur l'absence de moralité dans les médias, faisant passer l'audience avant l'humain.


Maintenant si c'est pour évoquer The Truman Show ou du live [ADD : ou d'autres médiums] tu fais bien d'en rester là, puisque le propos est de noter les évolutions de l'animation japonaise, qui dispose d'un public spécialisé et donc de marges de manoeuvres limitées.

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Natth
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Natth le Jeu 15 Sep 2011, 23:59

Ileca a écrit:Bon, on va arrêter les frais et la prêche dans le désert

Ca n'a rien à voir avec le titre du sujet, mais vous lire m'a rappelé le nom de séries qui m'intéressaient et que je n'ai pas encore vues. J'ai d'ailleurs commandé le premier DVD de Big O à 3.80€ (dont 2.90€ de frais d'envoi). Je ne pense pas trouver une meilleure offre ^^"

Pour rester en rapport avec le sujet, j'ai commencé à regarder Towa No Quon... Et je ne suis pas sûre de dépasser les dix premières minutes. Il est vrai que l'épisode démarre vite, ce qui aurait dû me plaire (je n'aime pas beaucoup la tranche de vie). Pourtant, je l'ai trouvé assez plat. Je ne sais pas trop comment l'exprimer, mais j'avais presque hâte que le combat se termine. Il y a quelque chose qui manque, même si je ne saurais pas dire quoi. Au niveau du graphisme, j'ai trouvé la scène du labo, celle des cerisiers (après l'apparition du titre) et les motards particulièrement réussis. A côté, le reste m'a paru plutôt banal et peu soigné. J'ai vraiment eu l'impression de voir un décalage, chose qui ne m'est pas arrivée avec d'autres séries.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Sch@dows le Ven 30 Sep 2011, 21:40

Wouaw, devant tant de pessimisme général, je vais me contenter de dire qu'en découvrant cet anime ce soir sans rien n'en connaitre (scénar, staff ou format) j'ai tout simplement adoré.
Devant les évidentes influences de Terra e et Xam'd, j'ai peur que ça tourne a l'eau de boudin sur la fin, mais pour l'instant je me régale, aussi bien d'un point de vue technique que du reste.

PS : maintenant quand je vois l'avis de Tetho devant 08 MS Team (qui était peut être mon Gundam UC préféré avant Unicorn), je suis forcé de comprendre pourquoi je suis un peu seul sur mon rivage n__n
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Dim 09 Oct 2011, 18:31

Episode 02.

Correct.
La première partie, une simili-enquête mollassonne aux accents type-moonéens, est secourue de justesse par un dernier tiers plus enlevé, quoique limité par une animation assez basique. La guimauve botanique typiquement japonaise pourra en lasser certains, mais on doit admettre que l'épisode s'achève sur la conclusion qu'il fallait, conférant un peu de sens à ce qui a failli n'être qu'un salmigondis pseudo-proustien.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Sch@dows le Lun 21 Nov 2011, 01:07

Episode 3 qui ne partait pas si bien que ça j'ai trouvé (concept usé à force d'utilisation), mais qui permet d'approfondir à la fois le personnage de Quon, et celui d'Epsilon.

Le petit passage berserk avec son style graphique spécial m'a beaucoup marqué. Le style permet en effet d'accentué l'aspect cauchemardesque tout en atténuant l'aspect "gore", le tout sans manqué d'impact.

La preview annonce néanmoins un prochain épisode assez important.
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Zêta Amrith le Mar 29 Nov 2011, 22:33

Episode 03.
Ca n'est pas mauvais loin de là mais la dominante traumato-psychologisante de l'OVA peut être fatiguante à la longue.
A noter pour Quon une formidable séquence flashback, quasi-bicolore, tout en tracés bruts et au style lagannien.

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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Tetho le Dim 04 Mar 2012, 16:09

Towa no Quon till the end
Les 3 derniers épisodes remontent la barre et la série se termine en beauté, le dernier film et demi a même du très bon en terme d'animation.
Reste qu'au fond la série manque justement dramatiquement de fond et ce mélange entre Terra he... et les Xmen est dramatiquement classique. Et le fait qu'on retrouve toujours cette coupure nette au bout de 21 minutes me fait poser de vraies question sur la manière dont la série a été produite.
Ça reste un bon moment, résolument rétro dans l'esprit, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard boiteux.
Finalement je pense que si ça avait été diffusé comme la série TV de luxe que c'est vraiment la série y aurait gagné. Ça aurait été clairement anecdotique, mais toujours mieux qu'un Sacred Seven, et le rythme hebdomadaire lui aurait fait du bien.

La fin ouverte semble appeler une suite, je ne sais pas si j'ai envie de la voire tant cette série a eu ses longueurs inutiles.
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Re: Anime : TOWA NO QUON

Messagede Sch@dows le Dim 04 Mar 2012, 21:28

Mis a part le second ova, je n'ai pas trouvé de longueur pour ma part. Mais j'admet qu'un rythme hebdomadaire aurait fortement aidé la série.

Après, je dois avoué que la transformation de Pyro est des plus grotesque ... vive le sentai !
Mais le reste m'a bien plus, et l'animation était généralement au rendez vous.
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