
3eme adaptation du jeu d'idols de Namco après la très naze OVA Live for you! et la série TV qui n'avait rien à voir que même le nom changait Xenoglossia par la Sunrise. Et cette fois c'est Nishigori Atsushi, connu avant tout pour son travail de charadesign sur Gurren-Lagann et fan notoire des jeux, qui s'y colle, et pour sa première série il a décidé de mouiller sa chemise puisqu'il cumule les postes de réalisateur, scénariste, chara-designer et directeur de l'animation.
Et c'est un peu le coup de génie de Namco et Sony pour le coup. Au lieu de filer la série à un studio de 3eme zone qui en aurait rien à battre et aurait pondus 25 épisodes de Live for you!, ils l'ont confié à des mecs qui aiment vraiment les personnages et veulent faire de cette série une réussite. Et avec le budget conséquent qui leur a été alloué ça paye.
Loin d'un SRT OG ~The Inspector~ d'Obari qui ne s'adressait qu'aux fans hardcores de SRT qui avaient joués au 3 jeux OG, vu les 2 animes précédant, lu les mangas ties-in, écoutés les drama CD et étudiés avec attention les H dôjinshis Excellen x Lamia, The iDOLM@STER est aisément suivable par les novices (bon OK, la tranche de vie d'idols c'est autre chose qu'une série de robot au cast extensif qui combattent à travers 50 méta-univers).
Après une introduction un peu originale mais efficace les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas. Donnant parfois dans la comédie débridée (ep 8.), le quotidien dans le show-biz (ep 4) ou bien la tranche de vie touchante (le fantastique épisode 7, réussite sur tous les points). Et si tous les personnages ne sont pas là chaque semaine, la série réussit très bien à jouer sur son cast extensif (15 personnages principaux) et à la manière d'un Summer Wars réussit à les faire vivre à l'écran même quand ce n'est pas leur épisode. La série évite aussi avec habileté le piège des épisodes dédiés à un seul personnage et nul autres en groupant selon les besoins les personnages dont les caractères se complèteront le mieux (encore une fois l'épisode 7 qui oppose habilement Yayoi à Iori et réussit a faire bien passer le gag éculé du "la niche de mon chien est plus grande que ta maison de pauvre"). Même le producteur est plus qu'un personnage transparent et mou.
Techniquement, rien à dire, la série à la plus beau charadesign du moment : c'est coloré, expressif, le caractère de chaque personnage se ressent dans sa façon d'être, y compris pour les jumelles. Et l'animation est au top. On est face à une grosse production et on sent que le budget et le temps alloué ont été utilisés à bon escient.
Reste ensuite les défauts propre à ce genre d'anime moe tranche de vie 2.0, on peut faire aisément abstraction des personnages que l'on aime pas et reconstruire son iDOLM@STER avec le reste vue que le stortelling en est pour le moment quasiment absent. Mais c'est du détail, si toutes les adaptations de jeux vidéo et autres visuals novels moe étaient de ce niveau, l'animation jpn ne serait pas plantée dans l'impasse où elle est en ce moment.
Et pour finir :