L'Académie Sainte Kleio accueille les élèves les plus étranges au monde : les clones de personnages historiques célèbres, destinés à accomplir autant de choses extraordinaires que leurs originaux. Shiro Kamiya fait figure d'exception, car seul élève non cloné.
Le jour où le clone de JFK se fait assassiner, l'académie est en émoi. Un clone est-il condamné à revivre les tragédies qui ont pu toucher son orignal ?
Le synopsis m'a séduit, et c'est avec curiosité que j'ai acheté ce manga puis entamé ma lecture, entre un tome de The Boys qui marque un tournant dans la série et une intégrale de The Rocketeer qui me fait de l’œil à l'instant même où j'écris ces lignes.
Après lecture, je ne me trouve pas plus avancé. J'ai apprécié ce premier volume, mais ce manga somme toute particulier me laisse une impression étrange. Ce début est surtout l'occasion d'introduire les principaux protagonistes - Shiro, et ses camarades Napoléon, Ikkyu, Adolf, Albert, Sigmund, Elizabeth, Marie, ou encore Florence - de très nombreuses questions sont posées quant aux origines de ce projet et ses aboutissants, et nous commençons bien à entrevoir le malaise à la fois de Shiro et des clones. Une ambiance globalement plutôt sombre, limite fataliste, mais avec malgré tout quelques attributs de comédie scolaire, comme lorsque notre héros et le très sérieux Sigmund se retrouvent propulsés dans le vestiaire des filles alors que celle-ci sont en train de remettre leur soutien-gorge. Nous nous retrouvons avec d'un côté un ton sérieux, avec de véritables accroches et enjeux, et de l'autre quelques touches de légèreté pas désagréables, qui permettent d'alléger un peu le récit, mais qui font tout de même tâche.
Dès ce premier tome, ce manga montre un immense potentiel - dans les clones qui vont apparaître, mais aussi et surtout dans leur mal-être - reste à savoir si l'auteur saura gérer ce potentiel et ne pas laisser sa série sombrer. Je reste très curieux quant à la suite, donc je continuerai Afterschool Charisma sans faute.
