Nouveau venu (ou presque) dans le label Rosa Schumensis, que les vieux de la vieille connaisse bien (ou presque ^__~), bref ma sélection shojo plus que limitée dans ma collection.
Boku no Hatsukoi wo kimi ni sasagu ("je te donne mon premier amour") est un shojo écrit et dessiné par AOKI Kotomi, que certains connaisse peut être grâce à Boku wa imouto ni koi wo suru ("j'aime ma petite sœur" mais publié sous le titre "Secret Sweetheart") et ne m'avait pas convaincu à l'époque.
Néanmoins, cette première série n'aura pas servit a rien, puisque My First Love (titre occidental) est en réalité un spin-off de celle-ci, mais qui va finir par la surpasser, et de loin (enfin ca reste mon avis plus que subjectif).
Paru en 2006 au japon, elle recevra le prix Shogagukan du meilleur shojo en 2007, et compte au total 12 tomes.
Elle a également été adapté dans un Drama éponyme.
La petite Mayu passe beaucoup de temps au chevet de son ami, le petit Takuma, si bien qu'une sentiment plus fort qu'une simple amitié commence a voir le jour. Malheureusement, Takuma souffre de graves problèmes cardiaques et les médecins ne le voient pas dépassé les 20 ans.
Arrivé à l'adolescence mais bien décidé de ne faire souffrir personne lorsque son heure viendra, il refuse désormais de s'engager dans toute relation, en particulier avec l'élu de son coeur, Mayu, qui de son côté n'a pourtant pas l'intention d'abandonné.
La série vient de se terminé en France avec la parution du 12ème et dernier volume chez l'éditeur Soleil.
Concernant la qualité du dessin, je n'ai rien a lui reproché. Il ne sort pas particulièrement du lot, mais colle parfaitement à l'atmosphère, alternant les trait fins et tirés dans les moment sérieux et les persos SD dans les moments plus légers.
D'un point de vue scénaristique, il n'y a pas de grande surprise, et les quelques pitchs sont relativement prévisibles (pas tous heureusement) mais la force de cette œuvre tient pour moi dans la relation touchante des 2 protagonistes dont la distance ne cesse de fluctuer. Elle m'aura tenu en haleine sur toute sa durée, et l'aspect romantique et tendresse de celle-ci m'a beaucoup accroché.
Je remercie d'ailleurs Matto pour m'en avoir parler.