Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

[Tetho]

Ohana, jeune lycéenne de 17 ans la tête pleine de rêves, se voit forcé d'emménager dans le ryokan de sa grand-mère après que sa mère ait décidée de fuir la pègre avec son amant criblé de dettes. Mais son aïeul n'a que peu ou pas d'affection pour la fille de la fille qu'elle a déshéritée et Ohana va devoir travailler au sein de l'hôtel pour mériter d'être hébergée et nourrie.



Série anniversaire de P.A. Works, on y retrouve une bonne partie du staff de CANAAN, Type-Moon en moins, Kishida Mel en plus. Le premier épisode est déstabilisant, on ne sait sur quel pied danser, on part sur une base de comédie classique avec une héroïne qui a visiblement lu trop de shôjo manga (ou regardé trop de dramas coréens), et on embraye sur la pauvre exploitée par une grand-mère qui se fiche d'elle telle une Miss. Minchin envers la pauvre Sara Crewe. Le 2eme épisode s'ouvre sur un "A chaque fois que j'ai fait confiance à quelqu'un, j'ai été blessé." que n'aurait pas renié Ikari Shinji et semble donner la direction de la série : une histoire sur l'indépendance et la confiance à accorder aux autres, bref rien de nouveau sous le soleil. Entre la discipline de fer de la grand-mère et les idéaux d'indépendance de sa mère, Ohana va avoir du boulot pour se construire.
Les personnages ne sortent pas du lot, entre une Ohana idéaliste et pleine de bonne volonté prête à être contrariée, Minko la tsundere de service et Nako à la timidité maladive.

Reste que la série est fort jolie, malgré des moments très Shinkai du pauvre, et très bien mise en scène, Ando oblige. Rien à dire P.A. Works assure à ce niveau.
L'OP est assez représentatif de la chose d'ailleurs, un peu comme celui de CANAAN qui nous promettait un Stand Alone Complex urbain et crade. Les passages entre 0:27 et 0:43 puis 0:49 et 1:02 ont des mouvements vraiment biens sentis comme je les aime



Selon le développement de la série on tient soit une des meilleurs du printemps, soit son Anime no Chikara.

[Ialda]

A tester alors puisque tu le vends aussi bien.
Mais viens plus te moquer de mes poneys, après ! ;p

Shôkôjo Ohana

J'ai ris.

[Tetho]

A tester alors puisque tu le vends aussi bien.

Ouais, mais gardes en tête que c'est les mêmes mecs (et nanas, vu que Okada Mari est au scénario) que CANAAN, ça promet de belles choses mais ça a un bon potentiel de finir en queue de poisson à la Anime no Chikara ou Fractale.

[Tabris]

ça a quand même l'avantage de pouvoir se développer sur 24 épisodes au lieu de 11/13 si le nombre annoncé sur MAL est le bon

[Fenriyl]

J'étais étonné que personne n'ait encore parlé de cette série dont le premier épisode m'avait fait une bien belle impression. Visuellement, c'est l'anime qui m'a le plus plu depuis le début de l'année (pas étonnant quand on sait que Sekiguchi Kanami s'est chargé du chara-design d'Hikaru no Go, I'll, True Tears, Canaan...). Le ton de la série est pour l'instant très juste et prometteur, ça pourrait donner quelque chose de très intéressant. Et ça a tout de même le mérite d'être une production originale, chose de plus en plus rare pour être signalée.

Et puis bon, malgré le côté très inachevé de Canaan sur le plan scénaristique, ça restait un anime assez plaisant...

[Aphex]

Masahiro Ando oblige, j'attendais cette série malgré la déception Canaan (même si je n'avais pas grand chose à redire sur la mise en scène). Il n'y a certes rien de nouveau, mais j'ai beaucoup apprécié les deux premiers épisodes. A suivre.

[Aer]

Faudrait arrêter de charger la mule sur Canaan, ca restait super plaisant à regarder et clairement pas à foutre à la poubelle. Ca tient la route et ca offre des moments sympathiques et bien animés. Enfin je comprend pas l'engouement négatif général sur cette série. C'est pas awesome ok, mais pas nul (et me dites pas Type-Moon bla bla mes fesses, ca fait un moment qu'on sait qu'ils sont nul niveau scénario et logique).

[Zêta Amrith]

Je comprends pas l'engouement négatif général sur cette série [Canaan].

Passer de Sword Of The Stranger à Kinoko Naze-u peut provoquer ce genre de vagues.

[Tetho]

Malgré quelques bons moments (genre l'histoire de la fille qui ne pouvait pas parler), on se tapait des persos trop cons, à commencer par l'héroïne cruche et son pote le photographe raté. Le personnage de Canaan étant une vaste blague, que ce soit dans sa relation avec l'héroïne ou la chef des terro (qui elle même était entourée de caricatures de personnages). Et l'histoire tournait au n'importe quoi une fois arrivé à l'arc du labo à la Biohazard.
Restait des scène d'action soignée, Ando oblige, qui ne rendait pas le visionage de la série vain mais le tout laissait quand même un sacré gout de "tout ça pour ça".

[Ialda]

Vu le premier épisode, c'est... mieux que prévu et au vu de l'allure générale de la série qui laissait présager un show à base de nana mignonnes qui font des trucs mignons dans des lieux mignons.
Même si c'est copines en sont encore au stade de drones (le coup de la râleuse 'va tomber en mortitude toi' ou de la fille timide, ça devrait interdit par les guilde des scénaristes nippons depuis le temps ça quand même - encore que, rien que la scène de la cuisine pour Minko suggère quelque chose qui va au delà du simple caractère surexploité tsuntsunderedere qui fait chier parce que), j'avoue que j'ai trouvé Ohana intéressante car pas forcément réductible à un archétype trouvé à l'avance mais vraisemblable et pas sotte.

Après c'est pas vraiment le genre de série sur laquelle j'aurais rêvé voir Ando, mais bon...

Aer et Tetho : scénes d'action de toute beauté mais scénar Kinoko-tracté, en fait vous dites un peu la même chose tous les deux, non ? ;p

[Aer]

Ouais sauf que moi j'ai aimé ^^.

[Caziro]

Titre bien choisi, c'est clairement ce que m'a évoqué le début...
Un des meilleurs départs de la saison à mes yeux, le principal reproche que j'ai à faire concerne les personnages secondaires trop peu intéressants et à priori assez vides.
Mais le tout est compensé par Ohana qui me parait tout simplement charmante (et je ne dis pas ça parce qu'elle est doublée par la meilleure seiyuu de sa génération, je crois). Une fille qui a eu une enfance particulière avec une mère à priori très absente et vu ses délires, j'imagine qu'elle a comblé ce manque par de la lecture. La comparaison avec la princesse de Burnett s'arrête bien à cette situation grossièrement similaire, Ohana semble bien moins décidée à se laisser faire et d'une manière bien à elle, j'ai bien envie d'en voir plus.
Pour continuer dans le chapitre des reproches, j'ai envie d'évoquer un découpage un peu maladroit dans le deuxième épisode (qui n'est pas sans rappeler Gosick... Okada ?), l'histoire de la chambre me parait mal amenée, dommage.

[Ileca]

Personnellement, c'est le ton de la série qui me plaît bien. On est pas dans la pension Hinata mais on est aussi loin de l'esclavage à la Michiko e Hatchin. C'est plus naturaliste que la moyenne des slice of life, il n'y a que les personnalités encore un peu trop clichées, obligatoires pour égayer l'ambiance, qui me laissent sceptiques. Heureusement que comme Ialda, même si c'est le duo glace/feu habituel qu'on nous sort là, on a l'intuition que ça ne va pas se limiter à ça.

(Enfin, Ohana est quand même un peu kro coconne.)

[Sch@dows]

heu quand je lis la prez, ca me fait penser a Princess Sarah ce truc ! Donc a moi que ca tourne au Strain, je reste pour l'instant septique.

Mais bon avec la quantité de truc irregardable ou même pas drôle cette saison, je risque de finir par y jeter un oeil.

[Tetho]

L'épisode 3 semble faire pencher la balance vers l'impression que la série est le Anime no Chikara de la saison. La résolution de l'histoire de l'auteur est juste mauvaise, le cul entre comédie mal écrite et sentiments trop mielleux.
C'est pas vraiment étonnant de la part d'Okada, mais si tôt quand même

[Chadauw]

Vu épisodes 01-02.

J'aime beaucoup l'héroïne, mais les autres personnages me semblent trop classiques pour l'instant.

L'ambiance est assez agréable, une série que je vais suivre a priori.

[Windspirit]

L'épisode 7 est sans aucun doute le meilleur de la série (le premier bon épisode depuis le premier ou le deuxième en fait) et il confirme que celle-ci est beaucoup plus efficace et fonctionnelle quand elle part dans ce genre de délires - c'est cent fois plus passionnant et prenant que tout ce qu'elle a essayé de raconter sur les amourettes d'ados ou le vieil écrivain qui ne sert plus à rien.

C'est clairement du feuilleton destiné à tuer vingt minutes par semaine et la shôjo-ko Ohana est tellement mise en retrait qu'on se demande pourquoi le titre de l'anime est encore à son nom, mais concernant Tomoe, l'écriture d'Okada qui marie dérision et développement de personnage est de pointe.

[Windspirit]

Depuis Ohana a quand même repris les devants de la scène et a gagné en charisme et en importance.
Son doublage à couper le souffle et son côté décalé (bonboru) en font vraiment une héroïne attachante, malgré son "évolution" assez difficile à suivre (ce qui voudrait dire, vu le titre, que la série s'en va vers un flop...).

Sinon les autres personnages sont inexistants malgré quelques sursauts (la grand-mère d'Ohana, surtout), le fil rouge de l'histoire est assez risible ; finalement, je regarde surtout pour les qualités artistiques (j'ai jamais vu une série aussi jolie, il n'y a absolument aucune baisse de régime, chaque plan, chaque intervalle, chaque seconde d'animation est un régal) et l'ambiance slice of life en fin de compte assez réussie (voir les gens bosser dans les auberges au Japon, ça a son charme).

On remarquera aussi un fanservice (sous-entendu de mauvais goût) absent et un humour moins lourd et plus "posé" que d'habitude qui font que la série respire l'authenticité et la vie.

Cette série ne méritait pas d'être boudée comme ça.

[Tabris]

Je ne pense pas qu'elle soit si boudée que ça, mais plutôt qu'il n'y a en fait, pas grand chose à dire dessus. La réalisation artistique est clairement agréable, PA Works a mis les moyens pour assurer à ce niveau, mais au niveau du contenu, ça reste l'histoire d'une ado qui travaille dans l'auberge de sa grand-mère, avec tous les aléas que cela peut impliquer.

Après on pourrait, comme le fait souvent mt-i sur twitter, discuter du discours sous-entendu de la série, bien rétrograde quand il s'y met.

[Rukawa]

han l'OP2 nous spoile qu'elle retournera à Tôkyô et qu'elle est nostalgique des doux souvenirs de la campagne !

On remarquera aussi un fanservice (sous-entendu de mauvais goût) absent et un humour moins lourd et plus "posé" que d'habitude qui font que la série respire l'authenticité et la vie.

T'as peux-être pas vu True Tears, mais cette série, même si elle tombe un peu dans le pathos à la fin -normal vu le titre-, respirait déjà une différence loin de ce que nous offre la production actuelle.
j'apprécie aussi beaucoup cette série pour cette ambiance qui avait justement été déjà mise en place avec true tears.
par contre, je ne suis qu'à l'épisode 12, j'imagine que çà parle de la suite, mais tu veux dire quoi par évolution "difficile à suivre" ? Car là, çà ne connote ni une évolution ni positive, ni négative.

btw tabris quand vous dites machin truc dit machin chose sur twitter, çà serait bien que vous expliquiez il dit quoi en gros.
déjà pas enormement ici ont twitter, et c'est pas comme si yen avait bcp qui savent qui est mti.
Tu vires tous les gars de #editotaku, il reste que Tiber, Ialda & moi + aphex & DendeSnail en lurker qui ayont twitter ...

[Tabris]

Oui t'as raison. Difficile de faire le récap avec précision de ce qu'il a dit, ça s'étale sur plusieurs mois et il tweet beaucoup, mais il parle justement de ce discours rétrograde qui ressort assez souvent, mettant en avant la supériorité qualitative d'une auberge ancienne en comparaison des modernes, la nécessité de se plier au système de valeurs traditionnelles, l'héritage du commerce familial...

[Fenriyl]

Pareillement, c'est pas parce que j'en parle pas que je boude la série. Je continue à la suivre avec plaisir même s'il n'y a pas forcément grand chose à en dire. Ça suit son cours, l'évolution est lente mais assez cohérente et l'ambiance est toujours aussi plaisante.

Et je plussoie complètement pour True Tears.

[Ialda]

Je suis aussi avec plaisir mais comme le dit Tabris et Fenriyl, il n'y a pas vraiment matière à commenter chaque épisode. Juste du slice-of-life pas mal foutu, avec des persos secondaires assez plats (Minko, Nako, les cuistots... tous des persos avec un seul gimmick) mais attachants, et surtout le type de valeurs de production qu'on aimerait voir dans chaque série (l'épisode avec Ohana malade me fait regretter que PA Works ne bosse pas sur des séries exploitant le thème du fantastique traditionnel nippon).

Un seul regret : qu'on ait pas plus de scènes à la façon des épisodes 12-13 impliquant les trois générations féminine de la famille Matsumae et la dynamique qui les lie. Avec maman un peu plus souvent dans le paysage, ça ferait des étincelles.

Oui t'as raison. Difficile de faire le récap avec précision de ce qu'il a dit, ça s'étale sur plusieurs mois et il tweet beaucoup, mais il parle justement de ce discours rétrograde qui ressort assez souvent, mettant en avant la supériorité qualitative d'une auberge ancienne en comparaison des modernes, la nécessité de se plier au système de valeurs traditionnelles, l'héritage du commerce familial...

Tiens, tu pourrais développer ? C'est aussi un discours ce qui me fascine beaucoup avec cette série. J'aimerais savoir en particulier dans quelle mesure cette envie de retour à la terre colle avec la société japonaise (je me rappelle d'un article lu il y a 2-3 ans sur une tendance chez les jeunes japonais à quitter Tokyo pour revenir vivre au pays, ça me semblait en plein rapport avec le thème de la série).

Tu vires tous les gars de #editotaku, il reste que Tiber, Ialda & moi + aphex & DendeSnail en lurker qui ayont twitter ...

J'ai plus twitter au taf

[Tetho]

mt-i souligne régulièrement, et avec raison, que tout dans la série va dans la direction de la patronne. Toutes les tentatives de moderniser le Kissuisô échouent et sont portées par le personnage ridicule, et ce sans subtilité, de Takako. Takako qui se montrera incapable de gérer la crise survenue suite à l'hospitalisation de la patronne et c'est Ohana qui sauvera la situation en se basant sur les préceptes et les carnets de notes de sa grand-mère. Plus tard quand tout ira mal dans l'auberge moderne au bord de la plage c'est les filles du Kissuisô, formées à l'ancienne, qui sauveront la situation. Quoi qu'il se passe il faut agir en faisant les choses selon la vielle école pour que ça réussisse.
On peut aussi ajouter un discourt assez rétrograde sur la condition de la femme. Dans l'épisode 7 la morale semble "une femme peut travailler après ses 30 ans et s'y épanouir, mais seulement si c'est pour ensuite fonder une famille". Dans les épisodes 14-15 Yuina commence avec un discourt progressiste, mais se ravise ensuite, une femme qui dit vouloir faire ce qu'elle veut est juste une femme qui ignore la valeur du vrai travail. Et je ne parle pas de la mère qui est montrée comme irresponsable, dilettante et pas sûr de confiance.
Même l'oncle tombe dans ces clichés, il est l'homme de la famille, c'est lui qui devra hériter de l'auberge, quels qu'aient été ses rêves de jeunesse...


A mes yeux ce sous-texte omniprésent coute cher à la série. D'autant plus qu'elle reste bardée de trucs pas très logiques comme le double épisode à Tôkyô où rien n'a de sens. A commencer par Ohana qui réalise que travailler dans une auberge est devenu son objectif dans la vie.
Reste que malgré tout ça j'ai vraiment apprécié l'épisode 16, centré sur l'oncle, ses frustrations et ses regrets, et servi par une mise en scène soignée. Je sais pas comment l'épisode 17 va conclure ça, mais en la forme ça doit être le meilleur épisode depuis le début de la série.

[Rukawa]

j'ai pas atteint la moitié de la série mais oui c'est ce qu'on remarque aisement, surtout avec l'épisode de l'hospitalisation de la vieille.
Mais ce n'est pas le seul anime voire média japonais à vanter le fait que malgré toute cette modernité, il faut que le Japon garde ses traditions pour garder son identité face à l'occident.
Dans Shôwa Monogatari, il y a également cette dualité entre le fils ainé qui dit que son père reste dans le passé et qu'il faut se moderniser. Le Japon est en crise d'identité "n'oubliez pas d'où vous venez".

par contre, contrairement à vous, cela ne me gène guère.
J'aime bien ce contraste entre la vieille et sa petite fille.

ouais l'incompétence de l'oncle me fait aussi marrer.

@Ialdounet : t'as vraiment un iphone pour rien.

ah oui @typhoon_swell a twitter aussi.