Steel Ball Run.Ou la partie 7 de JoJo.
Ou Jojo et les Indiens. Ou Johnny le p'tit zizi.Enfin fini de lire cette partie, du coup je suis plus ou moins à jour sur JoJo en 2016, même s'il me reste à attaquer le
JoJolion de l'étrangeté.
Commençons par Les Bons Points de JoJo 7 :
Les dessins sont vraiment très beaux. C'est une évidence mais il faut le redire, ils sont vraiment très beaux. Le passage au format mensuel était surement ce qui pouvait arriver de mieux à JoJo et tout le talent de l'auteur éclate vraiment sur des pages de plus en plus foldingues. Du coup, ça donne encore plus d'épaisseur à cette aventure complètement rocambo-dramatico-tarée.
Le fait que la parution soit aussi plus lente est assez positif au niveau de l'écriture. Les personnages sont mieux posés, mieux écrits, l'histoire se déploie de manière sympathique. Il n'en fait pas trop non plus et ne vas pas sur-représenter les personnages, heureusement.
J'avais des doutes au niveau de la partie "course", ou le fait que l'action soit pas localisée dans un seul lieu, mais ça va, c'est plutôt bien géré et je dois dire que les résultats de la course se suivent même avec plaisir.
Les stands sont moins mis en avant en effet, mais ça dérange pas trop au final, j'avoue que ça m'a pas tant gêné pour être honnête.
Le "combat final" est juste lolifiant, j'ai adoré.
Les raptors.
Les Mauvais Points de JoJo 7 :
Malgré un niveau de détail exponentiel, c'est aussi parfois oméga le bordel (je pense notamment au fight entre
JoJo/Jayro et Valentine, putain d'incompréhensible
). Je crois que le format manga, dans certains cas, nuit clairement aux dessins d'
Araki et je me demande ce que ça donnerait avec un ouvrage plus large.
La fin est naze comme pas deux.
Je comprends pas (en fait si mais bon) pourquoi il a autant appuyé sur Jayro pour finir par le faire crever comme une merde et laisser Johnny prendre le devant de la scène - pour pas grand chose vu comment Dio lui tanne le cul d'ailleurs. Tout ça pour faire style revanche de la partie 3.
La fin est naze comme pas deux ou bien si comme deux.
Je comprends vraiment pas son délire avec son cadavre - qui est plus ou moins le corps du Christ ok, mais il en fait tellement des caisses sur ce truc trop bien avant de le jeter au fond de son bunker sans autre explication que "lol il est coincé pour 80 ans". Aucun. Putain. De. Araki. Sens.
C'était bien, mais pas suffisant. Il m'a manqué quelque chose pour vraiment prendre mon pied comme à la bonne époque. Peut être parce que le manga fait plus "mature" que les autres ? Les problématiques sont généralement assez graves mais rien ne vient les désamorcer comme ça pourrait être le cas dans d'autres parties.
C'est un peu le JoJo de la déprime, on dirait que tout les manieurs de stands sont sous tranxène tellement leur vie à l'air ruinée par ça.
Le stand de Johnny.
Conclusion : du coup j'hésite à la mettre au même niveau que
Diamond. C'était largement mieux que cette purge de
Golden Wind et mieux que
Stardust Crusader sans doutes possibles, mais...
Faudrait peut être que je relise la quatrième partie en fait, ça doit commencer à faire des années maintenant.