Dans l'ensemble j'ai été assez déçu par cette
seconde saison. Un peu comme si un prestidigitateur m'avait fait son tour de magie une fois de trop.
Bon déjà cette série est réalisée en mode automatique. Sakuga-wise, pas grand chose à voir, ni Imamura, ni Abe, ni Tanaka ne sont là
Et la réal est en mode automatique, on recycle les idées, on en apporte presque plus :/ Shaft redevient Shaft.
En terme de contenu j'ai été assez déçu, passé la énième redite de l'histoire de Tsubasa, toujours la même histoire que ceux qui n'aient pas suivis finissent par piger après 14 épisodes que la petite est sous pression, on a une série qui se concentre surtout sur Mayoi et Nadeko. Malgré le fait que Shinobu et Hitagi ont des arcs dédiés, elles sont plutôt en retrait. Et Kambaru est aux abonnés absents (alors que bon, la série s'est farcie 4 épisodes résumés qui auraient pu servir pour insérer
Suruga Devil). Pas de chance pour moi, Mayoi et Nadeko sont vraiment les persos que j'apprécie le moins dans la série.
Mais surtout, cette série a complètement remis en cause la façon dont j'interprétais la franchise. Jusque là je prenait ce que l'on voyait à l'écran comme une sorte de dérivée première de la réalité, un autre niveau d'existence où les problèmes de ces ado prenaient forme physique afin qu'ils puissent affronter ce métaphores et les vaincre, dépassant alors leurs traumatismes et faiblesses. Un monde où juste eux et ceux directement impliqués existaient. Hitagi était hantée par le poids de ce qui lui est arrivé et comment ça a tué sa famille, c'est son crabe, Koyomi est suicidaire, il devient un semi-vampire insensible aux blessures, Kambaru a tenté de tricher en sport et en porte des séquelles dans son corps, la paume du singe lui reste sur le bras, Karen découvre qu'il ne faut pas faire confiance aux étrangers, c'est la piqure de l'abeille...
And so on. C'est une lecture qui avait déjà été mise à mal par
Tsukihi Phoenix car j'étais incapable de voir ce que représentait l'œuf du coucou. Tsukihi est-elle la fille d'un amant de la mère de Koyomi et Karen ? Est-elle un bébé échangé à la maternité façon
La vie est un long fleuve tranquille. Grossesse par procuration ? Je n'arrive à savoir et ça me troublait pas mal, mais je ne désespérais pas de comprendre lors d'un éventuel revisionage.
Mais là avec les histoires de Mayoi et de Nadeko c'est plus la peine, je me suis trompé sur toute la ligne. Et donc je n'arrive plus a comprendre quel est le propos de toute cette franchise, à part nous montrer ses personnages féminins qui hochent la tête.
La saga
Monogatari a toujours été une certaine arnaque intellectuelle, mais là je ne sais plus quoi en penser. Et la non-fin de l'ensemble m'a un peu plus dégouté.
Reste quelques moments sympa, l'arc final vraiment surprenant et frais dans sa structure, et surtout le très bon épisode sur le passé de Shinobu qui rappelle à quel point du
Monogatari qui se donne la peine d'être original c'est bon.