C'est fin dans l'idée où on parle de Ryukishi, ce type qui écrit des histoire où des gamins se battent sur le toit de l'école à cause d'une prétendue invasion extra-terrestres. Il y a toujours des moments d'une justesse absurde dans ses intrigues, globalement tout ce qui touche aux histoire de familles dysfonctionnelle (Satoko et Maria, en particulier), mais c'est en peu plus qu'un vague moment de grâce :
(Episode 7)
Là, il laisse le coupable emprunter une fausse identité pour raconter l'histoire de sa vie sous forme d'une pièce de théâtre juste pour éviter d'avoir humilier son personnage en déballant absolument toute sa vie privée. Même quand Bernkastel dit montrer sa vraie apparence plus tard, c'est fait de manière symbolique.
C'est clair que les débats avait une certaine ambiance, mais je comprends aussi que Ryukishi a voulu mettre un point final à son histoire. Suffit de regarder juste dix minute de vidéo que j'ai envoyé juste au-dessus pour se rendre compte que malgré le travail recherche assez remarquable du type, il est passé à côté de ce que l'histoire qu'il prétend comprendre mieux que tout le monde voulait raconter.
J'ai de l'amour, et j'adore Umineko, mais au fond c'était aussi palpitant que pénible à lire Chiru. Tellement de trucs bien noyés sous des couches de caca histoire de faire durer le truc alors qu'il n'y en avait clairement plus besoin, introduction de personnages à l'intérêt plus que douteux, sur place durant un épisode ou deux, et ouais, clairement l'ambiance magie ça m'a gavé, suite de scènes plus nazes les unes que les autres remplies de bullshit pas imaginatif. Je préférais largement le mystère ~~.
J'imagine que tu parles du
meta-world et tout ces histoires plutôt que de vraiment la magie comme les deux deniers épisodes tentent de le définir. Je suis tellement partagé là-dessus. D'un côté, les batailles d'argument-lasers est un des concept les plus stupidement divertissant que j'ai jamais vu. Les réquisitoires surnaturels qui se terminent en pugilat de sorcières et démons dans les tenues rococo plus aberrantes les unes que les autres (toutes ces jeunes filles en justaucorps à froufrous) font parties de ces scènes que ne peut regretter de ne pas voir animé, même si ça devient de moins en moins intéressant au fur et à mesure que l'intrigue avance. Certains moments sont très réussis dans leur étrangeté aussi.
Mais tous les discours sur la magie fait partie des points que je trouve assez inattaquable. Autant Rukishi est un écrivain de second zone, autant je trouve qu'il a vraiment du sens en tant que conteur et narrateur. Tout ce qu'il développe sur que veut vraiment dire magie dans
Umineko est certainement le sujet majeur du titre. Certainement même plus que de chercher le renouveau
mystery novel et l'énigme la plus sophistiquée jamais écrite.