[size=0](Repompe éhonté du topic sur kata)[/size]
Sasahara Kanji vient de rentrer a l’université, au moment de choisir son club et après réflexion il décide d’intégrer le Genshiken (Gendai Shikaku Bunka Kenkyûkai
; Le Cercle d’étude de la culture visuelle moderne), un club qui a l’origine devait tacher de trouver un pont entre les différents avatars de la sous-culture moderne, mais qui n’est en réalité qu’un associations de personnes lisant des mangas, jouant a la console, débattant ardemment du dernier chapitre de Kujibiki Unbalance
ou cherchant a sécuriser a tout prix un exemplaire de la Limited
du dernier eroge sortit… Au milieux de tous ces cas sociaux Sasahara se rendra compte qu’être otaku n’est peut-être pas si grave que ça tant qu’on s’assume.
Manga de Kio Shimoku publié dans l’Afternoon de 2002 à 2006 narrant les aventures d’une bande d’otakus tous très atteints et de la (malheureuse) copine de l’un d’entre eux. Bien « documenté » sur le sujet, l’auteur aborde tout ce qui fait le pain de l’otaku nippon, de la simple lecture d’un mangashi a l’eroge en passant par le cosplay et les
dôjinshi, mais aussi les problèmes que cette tribu rencontre avec le commun des mortels. Deux personnages nous accompagnent dans cette découverte, Sasahara, qui petit a petit va s’assumer en otaku au dernier degré, et Kusakabe Saki, fille «normale» entraînée au Genshiken qui par amour vérifiera malgré elle que l’enfer c’est bel et bien les autres. Mais le manga ne se limite pas a cela, une fois que ces deux là se seront faits a la routine du club, l’arrivée d’un nouveau personnage donnera une nouvelle direction à l’intrigue sur sa seconde partie.
En parlant des personnages, ce sont eux qui supportent le manga, stéréotypés sans donner dans la caricature, humains et crédibles, ils permettent à l’auteur de toucher a tous les pans de la sous-culture visuelle moderne nipponne sans problèmes. Ni glorifiés, ni ridiculisés (bien que les cas extrêmes en prendrons pour leur grade via Madarame et sa superbe logique tronquée), nous les voyons vivre leurs envahissantes passions et cela a forcément un échos chez nous aussi qui avons la même passion a l’autre bout de la terre.
Graphiquement le trait de Shimoku est très agréable, simple et détaillé a la fois, sans excès, à l’image du tramage, les zones tramées sont peu nombreuses mais toujours grandes, juste comme il faut. Les personnages ont une esthétique humaine réussie (à l’opposée des planches de
Kujibiki Unbalance où Shimoku dessine en style «mangasse») et sont tous crédibles, sans êtres trop détaillés, leurs permettant de rester d’une certaine manière des archétypes. Les décors sont eux très fins sans en avoir forcément l’air (la salle du club a un coté tracé a la main qui convient a merveille à son bazar) et Shimoku évite les effets faciles, pas de SD ou d’exagération ici tout est fait pour être réaliste.
Bref une réussite indiscutable, le manga est maîtrisé de bout en bout et se fini à la fin de son 9eme volume de la manière la plus logique qu’il soit. Les volumes reliés sont bardés de bonus bien pensés, 4komas a la fins de chaque chapitres, mais aussi des choses soit amusantes (aide de jeux pour les JV de
Kujian), soit intéressantes (pas moins de 5 chapitres ont été ajoutés aux deux derniers volumes par rapport a la publication dans l’Afternoon, permettant au manga d’avoir un volume de plus !).
La VF elle ajoute
Ota’club un imposant supplément d'une trentaine de pages expliquant en détail les références, mais dans le vol.1 abordant aussi l’origine du terme Otaku et présentant une interview du webmaster d’
Akibablog. Tout juste osera on chipoter sur l’affreux logo bien moins réussis que son homologue jp.
Deux animes ont aussi été tirés de la série et une 3eme est en chantier.
La première adapte fidèlement la première partie du manga et a eut le génie de venir avec 3 OVA de
Kujibiki Unbalance, la série préférée des héros (même si dans une version très différente du manga), donnant une vraie incarnation au titre.
La seconde est elle une adaptation très très différente de
Kujian, si Sasahara disait que le premier anime prenait des libertés, ici c’est tellement différent qu’on peut s’étonner que le titre soit écrit sans fautes. Tout comme des OVA
Kujian etaient venus avec la série TV de
Genshiken, des OVA
Genshiken sont présentes dans les LE des DVD de cette série, reprenant l’histoire là ou la série s’arrêtait, mais avec un design assez différent. En parallele de cette série, un manga Kujian très proche est pré-publié dans l'Afternoon, scénarisé par Shimoku Kio et dessiné par Koeme Keito. Soyons clair, ces 2 versions n'ont jamais existées.
Enfin la 3eme série revient à
Genshiken, les OVA seront elles refaites ou non ? Ce n’est pas encore connu.