Je trouve que le manga de Ken est une épopée formidable . Le premier arc est plus intéressant que le second mais ce dernierne mérite paspoyr autant le désintérêt . Les 2 séries animées sont très intéressantes également de même que le film de 86. Le film de l'ère de Raoh est pas mal, je retiens surtout le nouveau design. C'est sur que les néophytes peuvent de retrouver vite perdus.
La défaite de Ken face à Raoh, puis ce dernier qui épargne son frère à terre.
Et puis plus rien. Je doute pas qu'à l'époque à coté de la série TV ça assurait grave la race de sa môman, rien que pour le niveau de violence qui était autrement plus dément, mais 25 ans plus tard il a du mal a exister pour lui même en tant qu'œuvre.
Matto > j'aime beaucoup le look de Ken, sorte d'Emmanuel Chain de l'apocalypse avec son mono-sourcil et sa seule expression faciale.
Ileca a écrit:Mouais, j'ai commencé par là et je ne me suis pas senti perdu pour autant. Ce n'est pas comme si Hokuto no Ken possédait une narration complexe.
y a trop de détails passés sous silence. Comme le Secret du corps de Souther, rendant la victoire de Ken incompréhensible, ou bien les motivations du même Souther, en faisant un salaud complet.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Pour ma part ma préférence va à Souten no ken sinon (ou fist of the blue sky) , plus récent (mieux dessiné) et le héros est un peu plus moderne (même s'il chiale souvent ) .
Après ce qu'est qu'un copier-coller, c'est juste une question de forme(s)
Il y à quelque temps en me baladant sur Youtube je suis tomber sur ça :
(Attention le vrai opening ne ressemble pas vraiment à ça.)
D’après ce que j'ai compris il s'agit de l'adaptation d'un manga spin off humoriste pour les 30 ans de la franchise, où l’apocalypse n'a pas eu lieu et les frères du Hokuto galère à subvenir a leur besoin et son dépasser par se monde qui n'a pas besoin d'être sauver par l'ultra violence.
Et c'est génial, non seulement par le fait de voir des personnages aussi sérieux que Kenshiro, Raoh ou Toki trimer à essaie de comprendre ce monde conformiste et délirant.
Les gags sont nombreux et réussi, et vont du comique de situation (Grand Maître ultime dans l'art de l’assignat vs livraison de Lait) des running gag (Shin qui se balade toujours nue, Jagi qui est la cinquième roue du carrosse, ect) et les meilleurs les détournements des scènes cultes du manga (genre la premières rencontre avec Julia, le combat contre Souther ect)
Comme on peut le voir sur la vidéo presque tout les personnages sont en SD, il n'y guère que les femmes de premiers plan, Bat et "Ryuken" qui sont "normaux."
En gros excellent spin off qui parodie bien la série mère tout en lui rendant hommage.
Par contre il est assez difficile de trouver cette série vu qu’elle est tout récente (le 13eme et derniers épisode vient de finir en Aout de cette année.) j'ai eu de la chance de tomber sur un site qui propose un eng sub de qualité mais leur site semble déconner.
Sinon pour le manga en lui même je me le suis acheter a l'occasion des 25 ans et me suis arrêter au volume 22 parce que ça devenez complétement débile (déjà qu'après la mort de Raoh c'était pas Jojo.)
Cependant je me suis récemment relu la première saga et malgré l'histoire qui ne tient pas de bout et cette vision des femmes ultra misogyne, c'est toujours aussi génial grâce à ces situation abracadabrantesque, ces personnages ultra charismatique, ces combats mémorable, son ambiance assez unique pour un monde post-apo, ce mélange de violence exacerber et de candeur angélique, ça donne au titre un énorme cachet de sympathie.
Don si vous aimez la saga des hommes les plus virile de l'histoire de la virilité qui sont paradoxalement les plus sensible et que vous aimez les parodies foncer voir DD HNK.
Edit : Oh et en bonus la meilleur analyse de RAOH jamais faite :
Alors ouais j'en ai vu étant gamin mais j'me suis dit qu'il serait intéressant pour ma coultoure manga de le lire et au secours. Bon, le début est très âpre et j'ai failli décrocher direct, entre les combats nazes et les dialogues affligeants. Il y a rapidement du mieux (surtout avec l'arrivée de Rei et de Mamiya) et tu commences à discerner quelques thèmes pas forcément idiots, donc je me disais que ça irait. Mais je ne saurais dire quand, le manga fini par tomber dans le simple kung-fu fighting à la con, exit tout le reste. Quand ils ont commencé à dire qu'il y a 6 utilisateurs du nanto j'ai fais "no fucking way", et pourtant si, ils le font, les uns après les autres. En fait c'est juste un shônen de baston par des mecs qui ont trop kiffés Mad Max 2 avec rien derrière. Je comprends le coté posture et tout mais au fond ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Je crois que je ne suis plus très loin de la fin de l'arc de Raoh mais j'en ai rien à cirer, je sais déjà comment ça va tourner. Surtout que v'la les retournements de gros bourrinos tout du long pour faire style y'a une histoire alors que strictement rien ne prédit la suite. Dans le genre bourrin sans concession, je suis beaucoup plus facilement happé par les délires graphiques d'Ishikawa Ken que par Hara Tetsuo.
Si vous voulez du manga dans un japon post-apoc, allez plutôt lire Desert Punk, c'est 10.000 années lumières au dessus.
Ken c'est génial, mais c'est génial parce que c'est nul. Le manga est un véritable nanard des famille qui fait le grand écart entre un récit ultra-kitch sans dessus dessous et un ton premier degré absolu sans devenir complètement ridicule. C'est un manga où des malabars en costume de cuir (ou de queer) des années 80 tabassent des punks du désert par pack de 12 avant de déclamer des tirades incroyables sur l'Amour qui peut tout sauver. Faut rentrer dans le délire mais dans son genre c'est assez impayable.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
C'est pour ça que Kujaku-oh est mieux : même quantité de gros loulous bodybuildés et habillés en cuir, mais en plus de ça c'est bourré de trucs fantastique trash et gore, et le héros est la réincarnation de la trinité Lucifer-Mahamayuri- Melek Taus qui lutte contre des zombis nazis et les Supérieurs Inconnus de Shangri-La désireux d'invoquer le Bouddha Céleste de Sombre Lumière en ce bas monde.
Tetho a écrit:C'est un manga où des malabars en costume de cuir (ou de queer) des années 80 tabassent des punks du désert par pack de 12 avant de déclamer des tirades incroyables sur l'Amour qui peut tout sauver.
Pas une bonne idée, les premières OVA sont inégales (mais surtout mauvaises). Quant à la seconde série de Rintaro, elle souffre terriblement de ses deux de tension et son protagoniste réécrit façon émo
Je parle avec mes souvenirs d'enfance et ça remonte à assez loin mais le souvenir que j'ai de Hokuto no Ken, c'est que les défauts de la série créeait ses qualités. C'est incroyablement long et répétitif, mais c'est ce qui rend à mes yeux l'ambiance apocalyptique de la série poignante, les scènes de sacrifices sont vraiment prenante, jpense par exemple au dernier combat de Toki qui était vraiment épique (j'adore le concept de l'étoile de la mort), ou encore l'arc de Souther, le méchant est un gigantesque tyran, détestable et on sent vraiment le desespoir. Et y'a quelque chose de vraiment exaltant à arriver au bout de ce calvaire, après toutes ses morts absurdes, quand au bout de tout ça, c'est enfin l'heure du combat de Raoh, y'a un sentiment de puissance qui en ressort, c'est LA LEGENDE D'UN SAUVEUR A LA FIN D'UN SIECLE APOCALYPTIQUE
(il est la le meilleur op de Ken)
"J'ai le droit de lire du shônen passé la trentaine parce que je suis un shônen dans l'âme!" Sakata Gintoki.
Hokuto no Ken possède pas mal de problèmes communs aux shonen fleuves, le pire pour moi étant le coup du personnage mort mais en fait non. Et pourtant on s'en fout presque tant les personnages débordent de charisme (enfin ceux qui tiennent 2 épisodes), la violence décomplexée mêlée au omae wa mo shindeiru dont je n'arrive pas à me lasser, ou encore les gros combats assez jouissifs. C'est souvent un peu débile, ça demande à ce qu'on rentre dans le délire de l'anime auquel cas le voyage est vraiment plaisant. En plus les musiques sont cools, opening & ending compris. D'ailleurs je conteste la place du meilleur op.
Dernièrement, j'ai voulu me faire plaisir et je me suis acheté l'édition DVD collector de Black Box consacrée à un grand classique de l'animation Japonaise: Hokuto no Ken/Ken le survivant.
Je viens de finir la saga de Shin hier soir (en VOSTFR). Si j'excepte les 4 premiers épisodes, cela faisait plus de trente ans que je n'avais pas revu les épisodes de cette saga que j'avais découvert dans le Club Dorothée. Et bien ma foi... J'ai absolument adoré la majeure partie de ces épisodes que j'ai trouvé fantastiques et qui m'ont véritablement subjugué.
Certes, on ne va pas se mentir: techniquement parlant, la série a pris un sacré coup dans l'aile: l'animation est très pauvre et minimaliste et le design est d'une qualité aléatoire selon les épisodes. Néanmoins, le charisme des personnages, l'histoire exaltante (et la tension du récit montant crescendo), les somptueuses musiques, le talent des seiyuu et l'énergique mise en scène compensent aisément les lacunes techniques de la série animée.
Ces épisodes ont véritablement su sublimer et transcender les deux premiers tomes du manga. Shin est remarquablement traité. Il est intelligent, cruel et ambitieux (et son rire démoniaque est absolument génial en VO)...
Autant dans le manga il est intéressant mais son potentiel est complètement sous exploité par Buronson, autant l'animé a su lui donner une carrure, une stature absolument grandioses.
Dans l'animé, il y est un véritable empereur, dirigeant d'une poigne de fer Southern Cross et est à la tête d'une puissante armée. On découvre même que la secte Godland dont le chef est le colonel vénère Shin comme un dieu !
Ses côtés pathétique et sensible ressortent aussi parfaitement bien. J'ai été marqué par cet épisode où Yuria se confie à la jeune Saki et lui sourit, ensuite on le voit dépité et extrêmement triste déclarer de loin "Pourquoi tu souris à cette petite fille alors que tu ne me souris jamais ?" Et il a beau couvrir Julia de richesses, de joyaux et de bijoux, celle ci n'en a cure et reste fidèle à Ken.
Je pense aussi à cet épisode où l'un de ses sbires punit l'homme qui a tenté de faire s'évader Yuria en le fouettant, et quand la jeune femme l'implore d'arrêter, Shin approuve ce que dit sa bien aimée, exécute ce bourreau et ne condamne plus à mort l'homme en question.
Mais l'un des tout meilleurs épisodes sur le personnage est le 21e: alors que son empire s'effondre et que plusieurs hommes se liguent contre lui, Shin défend au péril de sa vie Yuria démontrant qu'il aime réellement cette femme de tout son coeur.
Et j'ai été épaté par le traitement de Saki: il ordonne à ce qu'elle ne s'approche plus de Julia, qui, selon ses propres dires, a une influence néfaste sur elle, exige qu'elle soit jetée dans un camion... On craint qu'elle ne soit sévèrement punie par l'un des hommes de Shin... Que nenni ! Conscient que sa capitale sombre dans le chaos, il a simplement permis à Saki d'être en lieu sûr, loin des pillages et de la destruction de Southern Cross.
L'évolution psychologique de Shin est réellement palpable, on sent qu'il s'est humanisé au contact de Yuria au fil du récit, ce qui rend le personnage fascinant et touchant.
Beaucoup de personnages spécifiquement crées pour la série animée sont également très intéressants. Je pense en particulier à Joker, l'informateur de Shin qui est intelligent, rusé et régulièrement insaisissable (il parvient à échapper à Ken lors de sa première confrontation et à lui tendre un traquenard qui fonctionne !).
J'ai aussi énormément apprécié certains personnages apparus le temps d'un épisode tels que le docteur Durand, un médecin gentil, bienveillant et attentionné, aimé et adulé des enfants de son village mais qui était jadis un punk et un assassin. De son propre aveu, il est devenu docteur pour expier ses fautes et se racheter. Le cas de conscience auquel il est confronté (il est partagé entre être contraint d'obéir aux hommes de Shin afin que les habitants de son village soient épargnés et les remords qui l'étreignent de trahir Ken) est crédible.
Même certains personnages pourtant purement secondaires comme le Barman sont beaucoup plus creusés psychologiquement par rapport au manga: on le voit nettement plus dans l'animé, il s'y avère en fin de compte assez sympathique et j'aime bien son amitié avec Batt. Et il aide vraiment celui ci et Lynn a tenter de sauver Ken quand il s'attaque à Godland.
D'ailleurs, c'est ce qui m'a frappé dans l'animé: certains ennemis se montrent plus redoutables et rusés que dans l'oeuvre originale: des soldats ont employé carrément un boulet (!) pour sonner Ken et l'emmener de force dans leur repaire quand celui ci est affaibli alors que dans le manga, il s'y rend sans rencontrer une solide résistance. De même, le colonel donne plus de fil à retordre à notre héros lors de leur combat.
Il y a tout de même quelques rares épisodes que j'ai trouvé un peu à côté de la plaque tels que celui avec l'espère de vampire qui contrôle une cité qui était selon moi hors sujet (j'avais l'impression que Ken avait débarqué par erreur dans un film d'horreur de la Hammer ! ), mais la plupart d'entre eux m'ont véritablement subjugué.
Au sujet de Ken, même si son côté emphatique est montré, notamment vis à vis des innocents, plus la série avance, plus il est consumé par la haine envers son ennemi juré et sa détermination à le tuer et sauver Yuria, terrasse son némésis au cours d'un combat fratricide... Pour finalement éprouver de la compassion envers lui après qu'il lui ait appris ce qu'il est advenu de Yulia.
La dernière scène du 22e épisode est bien marquante: Ken a préparé une tombe pour Shin et Batt lui demande "Pourquoi as tu creusé une tombe pour un homme tel que lui ?" et Ken lui répond "Car il a aimé la même femme que moi".
D'ailleurs, si j'avais gardé des souvenirs très flous de la plupart des premiers épisodes, je me souvenais parfaitement bien du 22e épisode: Ken fut torturé par Shin, a longtemps souffert, a parcouru un véritable chemin de croix pour retrouver son égérie... pour finalement découvrir que Yuria est "morte".
Cette conclusion m'avait tétanisé et marqué à l'époque, persuadé que j'étais que la série se conclurait sur un Ken victorieux ayant triomphé de son ennemi et heureux d'être auprès de sa femme bien aimée... Sacré retournement de situation !
Aujourd'hui, je suis content car je vais me revoir le 23e épisode marquant l'arrivée de mon personnage favori de la série: le charismatique Rei que j'ai toujours préféré à Ken. Et puis j'adore le clan Fang !
Ton avis à propos de la première partie de l'anime Hokuto no Ken est passionnant et m'a donné envie de la revoir !
Moi-même j'ai le coffret DVD de Black Box et je suis en train de revoir Hokuto no Ken 2.
La partie avec Shin est celle qui est la plus décriée parmi les fans. Certains comme toi disent qu'elle apporte de la profondeur et développe davantage le personnage de Shin que dans le manga, alors que d'autres n'y voient qu'une partie dispensable avec des ajouts sans intérêt qui plombent le récit. Je suis davantage de ton côté, c'est-à-dire que pour moi, cette première partie de l'anime développe un personnage qui est un peu trop rapidement évincé dans le manga. L'idée d'inclure l'armée de Godland et la bande du fourbe Jackal, qui dans le manga n'ont pas de lien avec Shin, parmi ses hommes de main ajoute de l'ampleur à son empire.
On le prend vraiment en pitié alors qu'il se retrouve seul face à Kenshirô et qu'il n'a plus rien à perdre. Sa ville Southern Cross s'effondre dans l'épisodes 21 et ses hommes se rebellent contre lui parce qu'il est davantage préoccupé par le bien-être de Yuria, qu'il aime profondément, que par la sauvegarde de son empire. Sa relation avec Yuria est pathétique et mieux développée que dans le manga : il cherche désespérément à gagner son amour en la comblant de biens matériels et on lui offrant une certaine sécurité, alors qu'elle n'est pas du tout réceptive à cette forme d'amour et survit avec l'unique espoir de revoir son bien-aimé Kenshirô.
Les dernières paroles de Shin peu avant son suicide sont d'ailleurs magnifiques et sont sublimées par le talent du seiyuu (qui interprète aussi Piccolo dans Dragon Ball Z) qui le double, comme tu l'as précisé.
Si Shin est peut-être trop caricatural dans le manga, l'anime l'a remarquablement bien remanié.
Moi, ce qui m'avait le plus impressionné dans Ken, ce sont les géants, les objets démesurés... au point d'en avoir fait un post sur mon blog "Ken le survivant et les géants" : http://japon.canalblog.com/archives/2019/09/06/37616382.html Il y a de beaux bébés dans le lot.
Tiens, j'ai appris dernièrement que le visage de Raoh a été créé depuis celui de Rutger Hauer, le réplicant.
Pour rendre hommage à la mémoire du légendaire character designer et directeur d'animation Masami Suda qui a donné à Hokuto no Ken ses lettres de noblesse en animation, voici l'interview qu'il a accordé à la chaîne Mangas avec Tetsuo Hara, co-créateur et dessinateur du manga original.