
Bon, on est en 2015, je n'ai
toujours pas lu les premières pages de
Kabu no Isaki, donc du coup, pour me racheter, je me suis enfilé tous les chapitres disponibles de
Kotonoba Drive : que c'est bon de retrouver le trait et le sens de l'humanité de Ashinano.
Un personnage féminin, un scooter, un job dans un café : on est en terrain connu. Ce qui change ici, c'est la faculté de la jeune Suu à se retrouver plongée, à chaque fois de manière totalement inattendue, dans des petites scènes mystérieuses ou poétiques ou pleines de grâce. Parfois les trois en même temps. Et toujours pour une durée de cinq minutes, pas plus.
Le manga est donc une succession de ces petits moments privilégiés que Suu expérimente - seule au début du manga, en compagnie de chibi-Haruka plus tard -, baignant dans un réalisme magique zen de bon aloi. Même pas d'univers post-apo ou d'éléments SF pour faire diversion, ici on va directement à l'épure de ce qui rendait YKK formidable.




