"Dans le futur, la Terre connaît un véritable phénomène de surpopulation. La cause ? un jeune garçon, surnommé le "Méga Playboy" qui aurait mis enceinte près d'une centaine de femmes. Cent ans plus tard, sa progéniture a pris des proportions alarmantes. C'est ainsi que la décision est prise d'envoyer Karine Aoï dans le passé afin de trouver le Méga Play-Boy et de lui injecter une dose de DCM, capable d'inhiber le gène du Méga-Play. Mais lorsque l'agent du futur découvre celui qui serait susceptible d'être sa cible, elle ne trouve qu'un jeune lycéen looser, dont son allergie pour les filles le fait vomir."
Une série de Masakazu Katsura déjà bien connu en France notamment par Vidéo Girl Ai (que je n'ai jamais lu :/).
Si le scénario de départ prète à sourire (venu du futur, Karine doit modifier l'ADN de Junta pour l'empêcher de se transformer en méga-playboy et surpeuplé la planète avec ses conquètes tombés enceinte). Spécialiste des romances qu'il réussi avec brio, DNA2 se laisse suivre avec plaisir afin de savoir avec qui Junta sortira finalement. L'oeuvre, qui se montre dans un premier temps très "eau de rose", se tourne pourtant sur une phase "action" dans sa seconde partie. Les petites étoiles de Junta disparaissent d'ailleurs... L'animation est de qualité bien qu'ayant un peu vieillie, et seules quelques courtes scènes sont réutilisés (l'entrainement de Kotomi dont quelques bribes identiques sont disséminées). J'avoue que les dessins m'ont un peu deçu. Même si fidèle à ceux de Katsura, celui-ci se révèle pourtant avoir un design sublime sur les personnages féminins que j'ai eu du mal à retrouver. Ami avec un design "tout mimi" dans l'oeuvre originale qui m'a manqué au visionnage de la série TV. Notons la participation de Akira Toriyama dans la création du personnage de Junta dont la touche Toriyenne est indéniable. La psychologie de plusieurs personnages est interessante, notamment Junta lui-même, amoureux en son fort intérieur mais qui refuse de reconnaitre la vérité et préfère se voiler la face en pensant à Karine. Ami elle-même, prête à sacrifier son bonheur personnel au profit des autres, et Karine, qui ne peut se résoudre à s'attacher à ses nouveaux amis car sait pertinament qu'elle devra se résoudre à les quitter.
Les compositions ne sont pas très nombreuses, et très sympatiques, et surtout l'opening "blurry eyes" est superbe ! Je vais me renseigner un peu sur ce Fiji Takano, le compositeur de la série. La série d'OAV quant à elle (qui adapte le dernier volume de la série) est de qualité identique à la série TV.
Au final, il s'agit pour moi d'une bonne série mélant sentiments, actions et science fiction, avec une bonne qualité technique ainsi que scénaristique et des personnages attachants que l'ont suit avec attention qui ont toute notre affection. Je conseil ! (même si il me semble que les OAV sont légèrements différents du manga).
