Soichi Negishi a un rêve: grand fan de pop mielleuse, il souhaite devenir guitariste pro et rejoindre un groupe pop. Il part pour ça à Tokyo. Sur place, il réalisera à moitié son rêve, celui de devenir guitariste pro. Seul problème: il devient le leader d'un groupe de Death Metal.
Adaptation du manga éponyme,
Detroit Metal City est une série d'OVA d'une quinzaine de minutes.
Le premier épisode m'avait bien emballé, le deuxième a confirmé: DMC est une des comédies les plus barrées depuis quelques temps. Et la palette de personnages tous plus bizarres les uns que les autres y est sûrement pour quelque chose.
Tout d'abord Negishi, le personnage principal: il est gentil, calme, très droit, le parfait petit boyscout... tant qu'il n'endosse pas le rôle de Johannes Krauser II, son nom de scène. Une fois sous son maquillage de leader, il devient malgré lui brutal, et à même de sortir des insultes et des obscénités dont il n'aurait jamais été capable normalement. Il désire toujours devenir membre d'un groupe de pop et déteste ce qu'il fait sous le rôle de Krauser, mais au fur et à mesure que le groupe prend de l'importance, l'identité de Krauser s'affirme de plus en plus.
Les autres membres du groupe ne sont pas en reste: le bassiste Masayuki Wada (nom de scène Alexander Jagi), le batteur Terumichi Nishida (nom de scène Camus) et la présidente de leur maison d'édition, une folle furieuse que le Metal rend fertile, sont autant de personnages qui n'hésitent pas à influencer Negishi pour que celui-ci prenne son rôle de Krauser plus au sérieux. Et à côté, Negishi retrouve une amie qu'il a connu au lycée, dont il est amoureux... et qui déteste le Metal.
Bref, on tient là une comédie assez trash dans le contexte avec une touche de romantisme (qui tournera mal la plupart du temps), et on prend plaisir à suivre les déboires de Negishi, Grand Roi du Malin malgré lui.