
L’histoire se déroule sur une petite île encerclée par une mer souillé par le pétrole. L’île a rejoint le bloc libre des continents après une guerre qui eut lieu 70 ans auparavant.
Akiyuki mène une vie tranquille auprès de sa mère après le départ de son père qui se consacre entièrement à son travail dans une clinique. Alors qu’il se rendait à l’école avec son amie Haru, ils sont surpris par un bombardement causé par de mystérieux ennemis. C’est alors qu’il est touché par une lumière émanant d’une explosion qui le transforme en monstre appelé Xam'd... (Synopsis : Manuloz)
Comme chacun sait, le premier épisode de la série a été mis à la disposition des possesseurs de PS3 il y a quelques jours, en avant-première. On le retrouve aujourd'hui sur le net mais dans une qualité moindre, qui ne permet pas de mesurer à 100% l'ha-llu-ci-nant tour de force qu'incarne cette introduction.
Pour faire court, on a jamais vu graphisme plus soigné depuis Eureka Seven en 2005, déjà monument technique de Bones et dont une partie de l'équipe est justement mobilisée sur l'animation léchée de Xam'd - en particulier le réalisateur Masayuki Miyaji. Ca bouge, ça vit, qui plus est de nombreux mouvements inutiles sont représentés, un signe qui ne trompe jamais. Les décors sont riches en détails, inspirés et recherchés, les protagonistes héritent d'un chara-design de qualité - c'est ce qu'on appelle un vrai chara-design et non une permutation des coupes de cheveux - et ont déjà des mimiques à part. Comme pour Eureka Seven, que l'on est obligé de se remémorer tant la filiation esthétique est évidente, le désir de créer un véritable univers est perceptible dès les premières secondes, à travers un prologue steampunk assez épatant qui rappelle Last Exile voire Nausicaa. Ce premier épisode absolument sublime concentre tout simplement le nectar de l'anime TV en termes d'exigence et peut terrasser sans problèmes 80% des OVAs du marché.
Concernant le scenario il est encore trop tôt pour se prononcer, mais les prémices sont excellents. Les questions vont fuser très tôt quant au background pseudo-politique. Le comportement des personnages est d'une crédibilité accrue et déborde des cases balisées de l'archétype. On file droit vers un mélange hybride entre récit de guerre, chronique du quotidien et super-héros tokusatsien.
L'un des premiers épisodes les plus emballants de ces dernières années.
2008 sera peut-être l'année Bones.