Tetho a écrit:Si. Hermaphrodisme séquentiel alternant. Comme l'huitre.
Non.
Ranma est né homme, sa capacité (ou plutôt malédiction) qui le fait changer de sexe au contact de l'eau, c'est juste un plot-point, ce n'est pas ce qui le définit.
Non mais c'est pas non plus ce qui défini l'essence d'un escargot, ça ne l'empêche pas d'être hermaphrodite séquentiel. Ranma change de sexe en fonction de son environnement, c'est bien un hermaphrodite. Et les transformations sont quand même un des ressorts centraux des intrigues du manga.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Est-il nécessaire - ou recommandé - d'être familier avec l'univers d'UY pour pouvoir apprécier les films ? Je n'ai jamais vu la série mais je me laisserais bien tenter par ceux-là.
Et les personnages secondaires, même si par la force des choses ils sont moins importants dans les films. Mais ne pas connaitre leurs rôles habituels peut te faire louper certains détails.
Dommage de faire l'impasse sur la série télé, par contre; certes il lui faut quelques saisons - et, entre autre, l'arrivée de Kazunori Ito - pour trouver son identité propre, distincte du manga, mais à son meilleur la version TV vaut largement ce que peuvent proposer les films. Même Beautiful Dreamer n'est qu'une version plus aboutie de thèmes déjà abordés plusieurs fois dans la série. Et techniquement, animation et décors atteignent des sommets entre les épisodes 70 et 150 qui n'ont pas à rougir de la comparaison non plus. La série reste un classique à voir absolument, surtout si tu as un intérêt même minime pour son la pop-culture japonaise du début des années 80.
@Ialda Disons qu'il ne s'agit pas vraiment de faire l'impasse, à proprement parler, sur la série mais plutôt que celle-ci représente un investissement autrement plus conséquent. Et puis, je me dis qu'au pire si ça me plaît je n'aurais qu'à regarder la série par la suite (et éventuellement me refaire les films par après).
je te comprends tout à fait et j'ai régulièrement le même problème. Disons que dans le cas de UY, je ne suis pas convaincu que la plupart des films se comparent favorablement à ce que peut proposer la série TV à son meilleur. Je me dis qu'il y aurait une utilité à produire un guide de la série TV pour diriger le spectateur soucieux de son temps directement vers les épisodes à voir absolument, et éviter le reste.
Dans tous les cas, par pitié fait l'impasse sur le sixième film Itsudatte My Darling qui est une bouse incommensurable à la place, je ne saurais trop te recommander le visionnage des OVA Inaba the Dreammaker de 1987 et THE Shogaibutsu Suiei Taikai celle de 2008, tu y gagneras considérablement
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Tant qu'on en parle, le podcast lol japon consacre une émission à Rumiko Takahashi.
Il y a des passages qui font bondir (les américains auraient découvert Rumiko Takahashi avec Inuyasha), la partie UY est un peu courte et oscille entre la comparaison avec ToLoveru et "matez Beautiful Dreamer les enfants", mais franchement bravo à eux d'avoir réussi à tenir 6h sur ce thème avec un enthousiasme qui reste à peu près constant.
Joyeux Anniversaire de carrière à Rumiko Takahashi !
Et oui, cela fait aujourd'hui 40 ans jour pour jour que Mme Takahashi a débuté sa carrière d'auteur de manga et qu'elle est depuis lors rentré dans le panthéon des plus grands mangaka et dont les oeuvres majeures ont marqué les esprits.
Ça fait parti des petites(1) différences entre les deux séries (un niveau de qualité de production un chouilla meilleur et un style plus fidèle à celui de Takahashi pour la première par rapport à un Nettohen sensiblement plus rythmé, plus axé comédie, plus coloré, plus dans les déformations Atsuko Nakajimiennes, etc)
Shonen Sunday a mit en ligne une interview que Rumiko Takahashi a accordé lors du festival d'Angoulême . L'interview bénéficie de sous titres français.
Une vidéo extrêmement rare de Ranma 1/2 qui n'est pas tirée de la série télévisée où Nabiki Tendo la benjamine des trois soeurs discute avec le public et donne son point de vue sur les autres personnages ainsi que sur les changements survenus dans la vie de la famille Tendo depuis que Ranma et Genma vivent avec eux... Et où elle se rend compte à quel point la maison est calme quand il n'y a pas les autres fous furieux. D'après le descriptif de la vidéo, c'est une séquence spéciale réalisée pour leur fan club Kitty Animation Circle.
Elle n'est pas passé à la télévision et il semblerait qu'elle ne fut proposée qu'en VHS et Laserdisc...
Un fan Anglophone parlant couramment Japonais a traduit ce qu'elle disait en Anglais:
"Well, she notices the quiet in the house, that is only ever there when everyones away. Then she thinks about how that changed with Ranma coming to the Tendos and his whole entourage, like Xian Pu and Ryoga and the others and how most of them are Jusenkyo victims (we have reached the P-chan scene now) and she asks if P-chan is actually Ryoga, but before she can get some warm/hot water onto him he runs and she thinks how not every of their rivals is a Jusenkyo victim. At the start of the bath she checks double because of the little hentai midget (Happosai). Then she says that she only can sleep and relax on days like this, opens the window and says it's a good day. Then come some scenes that are actually of another OVA?Special and in the end they all crush into the Tendos bath and Nabiki tries to cover up wondering what happend to the quiet and asks the audience if they know when peace if finally coming to the Tendos. Aaaand, it may have escaped many a people, but here, in this scene Ranma doesn't change into Ranko, well, none of the Jusenkyos change."
Mignon. Nabiki avait déjà des rollers dans le manga ou dans la série ?
Pour un peu je me serais presque attendu à une chanson exclusive de Doco en prime. Ranma 1/2 ça a vraiment été une une vraie petite étape dans la fanservicification de l'animation japonaise.
Oui enfin là, tu tires sur une ambulance, c'est de notoriété publique que le générique français de Ranma 1/2 est l'un des génériques les plus lamentables de Bernard Minet, c'est unanimement connu qu'il est raté dans les grandes largeurs .
Ranma et Lamu ont chacune des qualités qui leur sont propres.
Lamu a pour elle de bénéficier d'histoires plus folles, plus inventives et moins redondantes que celles de Ranma 1/2, mais je trouve que pour cette dernière, les personnages sont plus attachants, plus touchants et elle est aussi un peu plus romantique à mes yeux (il y a souvent des moments touchants entre Ranma et Akané...).
Je reviendrai plus tard sur ce topic pour faire une critique détaillée du manga Mermaid Scar qui m'a fichu une sacrée claque, sûrement une des oeuvres plus fortes de Takahashi.
Dès que j'aurai un moment, j'en ferai une critique développée.
Une affiche pour Beautiful Dreamer, le projet de film par Katsuyuki MOTOHIRO (Psycho Pass, FLCL Progressive/Alternative), et qui... alors accrochez-vous, parce que ça envoie du pâté : devrait être basé sur une histoire de Oshii et son film du même nom, mais n'est PAS une adaptation de UY au cinéma; c'est juste un hasard si des cosplayers ressemblent à Lum et compagnie.
Ils auraient appelé ça Talking Head 2 : Beautiful Dreamer, j'aurait dis pourquoi pas. Mais pour le coup 2020 va beaucoup trop loin et perds toute crédibilité, là.
Rien que le pitch du film (un groupe d'étudiants essaient de réaliser leur film amateur) rappelle tellement d'épisodes de plein de séries durant la décennie 80s que je suis intrigué. Après l'humour du film semble tourner presque uniquement autours de ces clins d'oeil au film de 84, ça risque d'être quand même vite gonflant :
Il faut vraiment que j'essaie de regarder Summer Time Machine Blues ce mois-ci.
Tiens puisque l'on parle de Urusei Yatsura/Lamu, voici une compile du travail de Katsuhiko Nishijima sur diverses oeuvres (Project A-KO, Dirty Pair Project Eden, Patlabor et faisant la part belle à Lamu:
Je suis épaté par la souplesse et la fluidité des mouvements des personnages qu'il a animé ainsi que par leurs mimiques faciales très expressives (primordiales pour une série animée comique comme Urusei Yatsura/Lamu).
Mine de rien, plusieurs épisodes de Lamu sont très bien animés (ce que tu m'avais confirmé Ialda au sujet des derniers épisodes de la série, techniquement dignes de belles OAVs selon ses propres propos)...
Cela fait d'autant plus regretter que la série animée ne soit pas sortie dans son intégralité en DVD chez nous.
J'ai toujours trouvé le statut de Lamu contradictoire chez nous: l'oeuvre n'est pas très populaire en France (beaucoup moins que Maison Ikkoku/Juliette je t'aime et Ranma 1/2 chez nous) et pourtant le personnage de Lamu est très connu des nostalgiques et animefans quadragénaires, la jolie extraterrestre en bikini n'étant pas non plus passée inaperçue chez nous...
Je me souviens que quand j'étais à l'université et quand nous évoquions les dessins animés ayant bercé notre enfance, notamment ceux diffusés dans le Club Dorothée, absolument tout le monde se souvenait de Lamu.
Enfin, heureusement que le manga original de Rumiko Takahashi est sorti dans son intégralité dans l'hexagone ainsi que la totalité des films, c'est déjà ça...
J'ai l'impression que Lamu (la série TV) n'a pas bénéficié de la même exposition que les deux autres, d'où peut-être ce manque de popularité. De mémoire, du temps du Club Do, je n'ai pas le souvenir de plus d'une seule diffusion de Lamu au total contre deux voire trois pour Ranma et Juliette.
La série est arrivée très tardivement en France : 1988, soit au même moment que Saint Seiya qui a connu le succès que l'on sait, et qui a donc contribué à éclipser la jolie extra-terrestre. En plus de ça les première saisons étaient déjà vieillottes techniquement à ce moment-là, et l'humour très particulier de Lamu mélangeant folklore nippon et pop-culture était intraduisible - en particulier dans le contexte d'une émission pour enfants. Si le bikini iconique de Lamu a marqué les esprits, il est par contre normal que le public français n'ait pas gardé beaucoup de souvenirs de la série.
Pour comparer, en Italie la série est arrivée bien plus tôt (1983) et Yamato a commencé a éditer les VHS dès le milieu des années 90.
Xanatos a écrit:Mine de rien, plusieurs épisodes de Lamu sont très bien animés (ce que tu m'avais confirmé Ialda au sujet des derniers épisodes de la série, techniquement dignes de belles OAVs selon ses propres propos)...
C'est très irrégulier puis que dépendant du staff de chaque épisode mais grosso modo la série atteint son pic technique sur la première partie du règne de Kazuo Yamazaki, après le départ de Oshii. Ça baisse de manière particulièrement notable sur la fin, par contre.
Mais globalement, et malgré des séquences intéressantes ici et là, la série aura été techniquement beaucoup plus hétérogène et inégale qu'un Maison Ikkoku.