Avis sur les derniers animes vus

[Zêta Amrith]

Je sais, je me souviens. C'est un fait, pas un reproche. C'est un film génial, auquel on revient plusieurs fois, mais qui a contribué à ce que se referme définitivement l'ère "romanesque" du western, ainsi que les fines études psychologiques des Budd Boetticher, Anthony Mann, John Sturges, Delmer Daves etc...

Un thread western, ç'aurait eu du swag à l'époque où le forum MATA fourmillait.

[guwange]

Sûr que maintenant pour alimenter les topics, c'est loin d'être gagné.
Mais bon, les topics passés me servent beaucoup pour alimenter ma watchlist.
Je ne suivais pas trop l'actualité des films d'animation occidentaux et en parcourant dernièrement les topics, je vois que j'avais fait l'impasse sur une longue liste de films d'animation par manque d'intérêt à l'époque.
Je ne viens de connaître l'existence de Chico et Rita que depuis la semaine dernière par exemple...

Edit : coquille corrigée sur l'autre message, je parlais du crapeau et le maître d'école.

[Darkge999]

Derniers visionnages:

- Banished from the heros party i decided to live a quiet life in the countryside: Derrière ce long titre, ce cache une adaptation de LN plutôt plaisante à regarder, assez jolie, mais bien trop rapide dans le déroulement de certains évènements (à moins qu'ils étaient rusher).

- Mieruko-chan: Adaptation du manga du même nom. Une bien belle adaptation qui a sut s'approprier le matériaux d'origine, corrigeant le rythme de ses premiers chapitres et les liant mieux entre eux, offrant une meilleure introduction à l'univers.

- Mushoku Tensei - partie 2: Je reste sur la même impression que la première partie même s'il y a du mieux, mais j'ai toujours autant de problème avec le héros...

- Demon Slayer - Le Train de l'infini TV: Version découpée du film avec des morceaux en plus pour faire de l'argent et outrepasser la chronologie des médias. Le film était excellent, son découpage augmentée l'est autant.
Après, si on aime pas la Licence, c'est une autre histoire...

- Zombiland Saga: Des zombies, des idoles, de l'humour débile, un mélange étrange qui fonctionne assez bien, avec un bon développement des personnages en revenant sur la vie de presque toutes avant qu'elles soient zombi.
J'avais entendu du bien de la série au point de me lancer tenter par les blu-ray sur un coup de tête lors d'une commande, je ne regrette pas. Il va falloir que je me mette a sa saison 2...

[Zêta Amrith]

Notre Jeunesse En Orbite : Partie 1 - aka Le Retour De Mitsuo Iso

L'anime a des qualités. Il est ambitieux, généreux, il a confit dans un jus d'idées intéressantes dont certaines essaient de toucher à l'essence noble de la SF. Il adopte des chemins obliques, qui même s'ils n'apportent rien à l'histoire, entrent en résonnance avec le brouhaha incohérent des réseaux de communication qu'il met en exergue. Iso s'y attache au sujet de l'IA du futur, véritable locomotive de la série qui prend rapidement le pas sur tout le reste. La forme fonctionne, quoique la patte Yoshida ne soit pas si évidente, et la trajectoire du personnage principal est simpliste mais satisfaisante.

Comme on pouvait le craindre, le decorum spatial est un peu la cinquième roue du carrosse du récit. Si l'apprentissage, les limiteurs, les interactions/fusions des IAs ont droit à des tartines de commentaires, la dimension astronomique de la série se cantonne au strict minimum ; comme toujours dans ce médium, le geek l'emporte très largement sur le savant. En fait, il y a même lieu de penser que 90% de cette histoire aurait pu être racontée sur la terre ferme en ne modifiant que de menus détails. L'anime se montre aussi, par moments, trop hystérique sur les bords pour développer les concepts qu'il aligne ; il arrive ainsi que certains thèmes assez captivants, à l'instar du technoculte John Doe, soient traités par-dessus la jambe tandis que l'on nous inflige maints traits d'humour impénétrables ou des scènes d'action absconses tant il est difficile de savoir si gravité il y a ou pas, si la connection à internet fonctionne ou non, en clair quelles sont les règles en vigueur à l'instant T. On touche probablement là aux limites inhérentes au contenant "anime" moderne, l'agitation plus que le mouvement, peu aidées par un format dysfonctionnel - un dyptique ciné découpé pour Netflix en douze épisodes - et une musique particulièrement loupée. Mais peut-on reprocher à NJEO P1, qui fait déjà l'effort d'avancer une matière idéelle plus proche de l'exigence du live, de ne pas s'aventurer à 180° du reste de la production insulaire ?

B+

[Sora334]

The orbital children part 1 :

J'aime bien le coté sf onirique autour des IA et tout le décorum pas si futuriste que ça quand on y regarde de plus près. J'irai pas dire que c'est de l'anticipation non plus, mais sur des aspects, le monde de la série ressemble beaucoup plus à notre monde d'aujourd'hui qu'à un futur lointain.

Techniquement, la série parvient à être aussi laide que belle, tout dépend du niveau d'action demandée par le script. Mais j'adore suffisamment le charadesign lors des plans fixes pour pouvoir être satisfait.

C'est une série qui demandera bien une relecture et si possible de meilleur sous titres des textes affichés et entraperçue dans les décors.

Mais voir la gamine youtubeuse complètement pommée sans internet m'a quand même sympathiquement fait sourire. Les persos en trouvant un manuel de survie " Tu vas quand même pas faire confiance à du papier ? "

Je me demande bien ce que Mitsuo Iso nous prépares pour la partie 2, mais je signe !

Par contre je suis pas d'accord, les musiques sont très chouettes

My Hero Academia film 3 :

Franchement c'était très chouette pour ce que c'est. C'est à dire un film de licence phare à la sauce shonen. Je suis pas à jour sur le manga et l'anime, je crois que je me suis arrêté dans la saison 4. Mais rien ne m'a surpris ou perdu sur l'univers, sauf peut-être les spider-toile que Deku utilise pour se balancer de building en building. C'était le festival de sakuga dans son dernier tiers et j'avoue en avoir eu pour mon argent. C'est pas tous les jours qu'on voit un film de Bones sur grand-écran avec les sensations qui vont avec. Et putain ça fait du bien de voir un film d'animation d'action/de combat au cinéma avec tout le coté épique que ça suppose. Pour un film filler, le scénario s'en tire plutôt bien pour caser toute la ribambelle de personnages tout en donnant un rôle capital aux héros qui sont moins puissants que leurs ainés. En ça, le film était assez habile. Si vous voulez de l'animation avec de l'action, des beaux sentiments et du sakuga ça vaut sa place de ciné

[Deluxe]

Sono Bisque Doll wa Koi wo suru

Depuis quelques temps on remarque une évolution dans le genre de la comédie romantique. Habituellement réservée aux formats classiques du triangle amoureux ou du harem, ces séries s’orientent vers des formats où toute l’attention est centrée sur une seule fille qui concentre toutes les qualités que le public recherche, et sans concurrence. C’est le cas de séries telles que Nagatoro, Komi-San, et surtout celle qui nous intéresse ici, Sono Bisque Doll wa Koi wo Suru (Cette Poupée de Biscuit qui Tombe Amoureuse).

Initialement un manga de Shinichi Fukuda prépublié au Japon dans le magazine seinen Young Gangan de Square-Enix, cette série raconte l’histoire de Wakana Gojo, un adolescent qui rêve de reprendre l’atelier familial de conception de poupées hina. Une ambition peu courante pour un garçon de 2022, ce qui l’empêche d’avoir des amis ou une vie sociale en dehors de son art. Jusqu’au jour où il rencontre Marine Kitagawa, qui est son exact opposé : populaire et extravertie, elle attire tous les regards. Sauf que Marine a un secret, elle adore les animes et les jeux vidéos et le cosplay. Marine n’a toutefois aucune compétence en stylisme ; ce qui tombe bien car Wakana est justement destiné à devenir couturier. Les deux jeunes gens s’associent donc autour de leur passions respectives, avant d’aller vers quelque chose de plus sentimental.

La grande qualité de cette série, qui sera aussi son plus gros défaut, c’est la caractérisation de ses personnages. Ils sont conçus précisément pour être les plus sympathiques possible, et ça marche. Wakana est un garçon gentil, honnête, attentionné, compétent, poli, respectueux, etc. Pareil pour Marine, elle semble avoir un fort caractère mais en réalité elle est tout aussi gentille, enjouée, passionnée, et puis c’est un putain de canon aussi. Son seul défaut c’est qu’elle ne sait pas faire la cuisine mais c’est pas grave parce que Wakana lui il sait tout faire, du coup ça se complète bien. Contrairement aux deux autres séries que j’ai cité plus haut qui essaient d’installer du conflit en caractérisant les personnages avec des défauts évidents, ici on reste dans quelque chose de très soft, facilement assimilable par le spectateur comme un bonbon sucré qui fond sur la langue.

Autre point en faveur de la série, c’est plutôt bien réalisé. L’adaptation est produite par le studio Cloverworks, filiale de A-1 Pictures et de Aniplex, dont la qualité du travail est irrégulière. Une de leurs premières productions fut l’adaptation nullissime de Persona 5, avant d’enchaîner sur la très réussie première saison de Neverland. Puis le studio a enchaîné les bides avec le ratage de la seconde saison de Neverland et le plantage de Wonder Egg Priority à cause de problèmes internes au studio. Bref un studio de commande qui malgré les immenses moyens de Aniplex ne parvient pas à s’extraire des pièges inhérents à l’industrie de la japanime moderne. Concernant Sono Bisque Doll c’est heureusement dans la moyenne haute, le character-design en particulier est très soigné tout comme l’animation desdits personnages ; on sent que les artistes se sont fait plaisir, et du coup ça nous donne du plaisir également.

Maintenant, le gros défaut de la série, c’est que c’est quand même très complaisant ; et je ne parle même pas du fan-service. L’écriture s’efforce d’éviter toute forme de conflit ou de difficulté s’agissant de ses personnages principaux ; par exemple le fait que les parents de nos protagonistes soient décédés n’a pas l’air de leur poser le moindre problème. Pareillement, au début je pensais que ça pourrait s’orienter vers du drama scolaire avec Wakana qui se ferait traiter de pédé par ses camarades parce qu’il aime la couture, et Marine de salope parce qu’elle vient en classe maquillée comme une voiture volée. Rien de tout cela finalement, la série évacue très vite le milieu scolaire pour se concentrer sur les rendez-vous de notre jeune et joli couple qui vit dans une sorte de bulle où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil.

Et que l’on soit clair, cette complaisance ce n’est pas un problème d’écriture de la part d’un auteur qui ne saurait pas s’y prendre, c’est un choix délibéré à l’attention du public. D’un côté Marine n’hésite pas à s’exhiber devant le protagoniste, et de l’autre elle rougit dès que ce dernier lui fait une remarque vaguement positive. Elle est légère quand il le faut et prude l’instant d’après, parce que ça arrange l’auteur et surtout ça arrange le spectateur qui n’arriverait pas à apprécier une héroïne trop dévergondée. C’est ce genre de caractérisation schizophrène qui, je trouve, rend l’anime artificiel.

J’ai bien aimé Sono Bisque Doll wa Koi wo Suru, mais je sais que je l’ai aimé pour de mauvaises raisons. C’est une série conçue pour provoquer un certain type d’émotions chez le spectateur et elle y arrive bien, quitte à emprunter des raccourcis et mettre de côté toute difficulté ou simple vraisemblance. Au début ça passe tranquillement, avant de devenir indigeste au bout de dix épisodes où l’anime a fait plus ou moins le tour de son sujet ; je vais être franc, j’ai passé les deux derniers épisodes en avance rapide. Cette série est à l’image de son héroïne avec ses faux cheveux, ses faux ongles et ses faux cils ; elle est très attirante, mais il n’y a rien de naturel.

[Ramior]

Pareillement, au début je pensais que ça pourrait s’orienter vers du drama scolaire avec Wakana qui se ferait traiter de pédé par ses camarades parce qu’il aime la couture, et Marine de salope parce qu’elle vient en classe maquillée comme une voiture volée. Rien de tout cela finalement, la série évacue très vite le milieu scolaire pour se concentrer sur les rendez-vous de notre jeune et joli couple qui vit dans une sorte de bulle où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil.

Ouais, j'aime bien la série, mais c'est vrai que la série est bien consensuel au niveau milieu scolaire, ce qui d'autant plus étonnant sachant que la toxicité des écoles japonaises est une critique très présente dans plein de Manga.

Après j'aime bien que la série évite les quiproquos à la con, qui pollue beaucoup trop de fiction et pas que japonaise.

Par contre ce qui est sur c'est que cette série va fournir beaucoup de matérielle pour les amateurs de doujin Vanilla!

[chevkraken]

Et ce dernier point, c'est très bien, du bon vanilla, on fait pas mieux.

[Darkge999]

Derniers simulcasts:
- Arifutera - saison 2 : Mieux que la première saison, mais il y a toujours des défauts. Et j'ai toujours l'impression de plein de rush...

- Girls' Frontline : Adaptation d'un jeu mobile chinois pour lui faire de la pub. Pas désagréable a regarder, donne une bonne introduction à l'univers, mais rien de transcendant...

- She Professed Herself Pupil of the Wise Man : Adaptation du Light Novel du même nom avec un énième personnage cheater aux grands pouvoirs dans un univers de VRMMO... Cela se regarde, par contre la 3D, comme d'habitude pour ce genre de publicité pour l'œuvre originelle, est dégueulasse...

- The Genius Prince's Guide to Raising a Nation Out of Debt : Un de mes petits chouchous de la saison avec My dress up darling. J'ai adorer les différentes machinations misent en place a chaque fois, qu'elles soient maitriser ou pas, donnant toujours l'impression que le protagoniste prévoit tout, ce qui n'est pas toujours le cas...

- My dress up darling : Mon autre chouchou de la saison. J'avais déjà entendu parler en bien du manga, mais l'anime me donne bien envie de me lancer dedans, ayant vraiment bien apprécier l'univers qu'il propose ainsi que ses personnages.

Autres animes:
- Tenchi Muyo saison 4 & 5 : Suite des trois premières séries d'OAV et du dérivée Tenchi GXP. Je me demandais ce que la série pourrait raconter de nouveau vu que l'ensemble de l'histoire était normalement conclu (sauf les relations avec les filles), finalement il s'agit de lier le tout a son autre dérivée, Isekai no seikishi monogatari, expliquant le pourquoi du parce que qui demeurait encore flou... Il y a que ça, une mise à plat de l'univers pour expliquer ce qui est encore flou... En prime, on a même le droit à une solution sur comment un héro fait lorsqu'il a trop de soupirante pour trancher sur le sujet:

[Montrer] Spoiler

la polygamie .

Si c'est un plaisir de retourner dans l'univers de Tenchi Muyo qui est une série que j'ai découvert jadis sur AB1 lorsque la chaine existait et diffusait des animes le mercredi après-midi, et dont le manga éditer par Pika fut un des trois premiers que j'ai acheter, cela me déçois un peu que finalement, son retour ne fut que pour ajouter que du lore qui aurait put être mit ailleurs...

[verino]

Nouvelle collaboration de Wit Studio avec Netflix sur une série : Vampire in the Garden

Après leur dernière production originale Vivy -Fluorite Eye's Song, intéressant sur les thématiques portées (IA - évolution et place accordée dans la société avec des jeux de temporalité) qui s'en sort relativement bien, ce nouveau projet original ne me laisse pas indifférent. Qui plus est, le staff aux commandes dispose d'expériences assez solides

[Deluxe]

Spy x Family - épisode 01 : un des rares cas où j'ai lu le manga avant l'annonce de l'adaptation. Le travail est honnête, même si la présence de Furuhashi à la réalisation me laissait espérer une mise en scène peut-être un peu plus sérieuse ; cela dit le matériel original n'est pas Joker Game non plus quoi. Je pense que ça va être une série très sympathique qui a le potentiel de plaire à beaucoup de monde grâce à son humour un peu plus adulte et universel que la moyenne des comédies.

Ao Ashi - épisode 01 : les séries sportives se suivent et se ressemblent, et cette relecture moderne de Captain Tsubasa démarre sur des rails très familiers. Néanmoins, il y a durant l'épisode des relents de drame social qui accrochent au-delà de la question de savoir si le héros est un génie du dribble. Je doute qu'on aille vers du Hoshiai no Sora ou du Ping-Pong mais si les personnages gagnent une épaisseur qu'il manquait à Haikyuu ce serait sympa.

Et sinon personne m'a prévenu que Die Neue These avait repris depuis un mois, je peux pas compter sur vous hein.

[guwange]

J'étais au courant pour gineiden mais j'en avais pas parlé car je redoutait un retour de baton, du genre "bof, rien ne peut test la série d'oav des années 90"...

Sinon, niveau saison anime, j'ai un retard de 1 ou 2 années.
Du genre, j'ai vu il y a 1 mois sur netflix BNA.
Et là toujours sur netflix, je redonne une seconde chance à great pretender que j'avais arrêté au bout de 2 épisodes. J'ai repris 1 an plus tard car j'étais qu'en insistant, j'allais mieux me familiariser avec sa palette de persos. Et bingo, je suis enfin rentré dedans.
Après cet anime, je compte faire ousama ranking en parallèle des oeufs verts aux jambons s2.

Sinon Deluxe fan, je suis d'accord avec ton avis sur le film de jujutsu kaisen qui reprend les recettes de la série tv mais en moins bien au niveau du développement des persos. Le méchant principal est bien + charismatique dans la série tv...

[Koga]

Pour ma part, je me suis fait un trip sur un "vieil" anime : Natsume Yûjinchô. C'est marrant, je pensais que je l'avais commencé à l'époque et que ça m'avait saoulé. Il s'est avéré qu'en fait, je ne l'avais jamais commencé et j'ai confondu avec un souvenir qui était Spice&Wolf qui lui, m'avait saôulé.

Mais alors Natsume, j'ai trouvé que c'était une pure merveille. Certes dans le style, je mets ultra devant, sans comparaison possible, Mushishi. Mais je trouve fabuleux un tel anim, entièrement basé sur les croyances nippones, un humour savoureux, stylé, une animation digne, des personnages recherchés, des fois il est vrai, ça peut tirer sur le cliché (Natsume perso, parfois je lui foutrais des claques! XD) mais justement, c'est ça aussi la réalité.

J'ai été bluffé par cet anim rafraichissant alors qu'il date, cherchant à intéresser en profondeur le spectateur, pas simplement pour de l'apparence.

On va me dire que je délire mais c'est en ça aussi que j'aime ce que j'appelle les véritables passages de StSeiya, c'est à dire les épisodes de l'époque, les films de l'époque, ainsi qu'Omega et le Tenkai (et que je n'y mets pas TLC par exemple) : la recherche de faire réfléchir le spectateur.

J'aimerais bien trouver d'autres anim de ce style. Je n'ai jamais fini March comes in like a Lion mais je pense que j'aimerais trouver quelque chose comme donc Natume, Mushishi ou Kaizoku Family : quelque chose qui démontre que l'existence est autre chose que nos croyances arrêtées et arbitraires à un instant donné, en en faisant des vérités universelles alors qu'elles ne sont qu'illusoires.

Mushishi pour ça reste pour moi le must! Et encore une fois, quand même un peu StSeiya aussi, enfin MON StSeiya :p

Sinon, je crois que je suis dans un trip old school car je regarde aussi SInbad (de la saga Magi) SI ça ne cass epas des briques, ce que j'aime beaucoup c'est la qualité de l'animation, la beauté des graphismes et finalement, que l'évolution du personnage ne soit pas binaire : il est l'élu à sa naissance, il est l'élu toute sa vie! Il n'est pas un pleurnichard qui "évolue" pour l'apparence : il est juste un élu qui découvre ses pouvoirs et qui a trop envie d'en découvrir encore plus, point barre. C'est une évolution bien plus profonde je trouve que le sempiternel : je suis un pleurnichard, je deviens ultra balèze...

Et puis que ça fait du bien de voir une volonté du studio d'animation de faire quelque chose de qualité, hyper bien animé, sans cacher quoique ce soit avec des artifices mais au contraire, même sur des plans "fixes", faire cligner les yeux, faire bouger la tête même très peu, juste faire quelque chose de naturel

Là où maintenant, tout est fait avec la CGI ou en limitant au max les animations avec des artifices comme cacher les animations derrière des éléments fixes.

(par exemple dans Sinbad, et je l'avais remarqué dans d'autres animes "d'avant", c'est genre : on fait mine on cache avec un élément fixe alors qu'en fait, non seulement on anime ce qu'on fait mine de cacher mais en plus, on anime l'élément que le spectateur pensait être fixe!

Le bon temps de l'animation quoi

[Ialda]

Faudrait vraiment que je me mette à Natsume Yuujinchou un jour.
D'un autre côté, si c'est pour ça réactive mon PTSD du Cortège des cent démons, c'est-ce vraiment la peine



Paripi Koumei aka Ya Boy Kongming! aka Zhuge Liang fait la bringue à Shibuya

J'y suis allé sans trop y croire tant l'idée de départ ressemblait à un gag (la figure historique historique réincarnée à Tokyo où il décide de mettre ses talents de stratège au service d'une jeune chanteuse en quête de succès), au final je me suis enfilé l'intégralité des chapitres dispos du manga tant j'ai aimé : le cast est haut en couleur, la faculté de Koumei à s'adapter à la vie moderne des quartiers branchés Tokyoites tout en gardant son costume d'époque force le respect, le coup des tactiques militaires empruntés à la romance des trois royaumes pour partir à la conquête de la scène musicale indé / pop / rap underground japonaise il fallait le faire, malgré le fait que le nom de l'héroine est dérivé de celui de l'épouse de Koumei la série évite avec grâce toute situation graveleuse ou malvenue, et puis surtout c'est une série qui a bon coeur, presque à la Beck, avec ses jeunes passionnés de musique qui se cherchent autant qu'ils cherchent le succès. Coup de coeur de la saison pour le moment - mitigé par le fait que douze épisodes, ça sera trop court pour faire quelque chose qui fasse vraiment honneur (mis à part le mème de l'op qu'on a envie de voir en boucle).

[guwange]

Je ne connaissais pas car je suis à la rue au niveau des nouveautés par saison.
Je dois toujours commencer la dernière saison de shingeki no kyojin et aussi me lancer dans ousama ranking.
Mais je te reconnais bien là Ialda, à toujours donner sa chance aux productions PA Works si le synopsis te parle.

[Ialda]

Attends, ça m'a filé un vrai coup de blues : en consultant leur fiche wiki j'ai réalisé ne pas avoir vu de série du studio depuis Uchôten Kazoku 2... et en plus t'a eu plusieurs projets originaux dans l'intervalle, c'est toujours bien de soutenir

[guwange]

Je pensais justement à uchoten kazoku 2 en me souvenant que tu avais bien soutenu cet anime.
Je pensais donc que tu gardais un oeil sur toutes les prod de pa works...
Le dernier anime que j'ai vu de pa works, c'est sirius the jaeger où j'avais ouvert un topic pour en parler tout seul.

[Ialda]

J'avais envie de donner leurs chances à ces séries, t'as raison autant commencer par là

[guwange]

Je te déconseille kuromukuro.

[Koga]

Faudrait vraiment que je me mette à Natsume Yuujinchou un jour.
D'un autre côté, si c'est pour ça réactive mon PTSD du Cortège des cent démons, c'est-ce vraiment la peine

Au contraire, ça va t'en guérir puisque ça va t'en faire comprendre le fonctionnement en profondeur!

PLutôt sympa l'op que tu présentes, même si perso, je trouve que c'est une présentation parfaite de la dégradation de la japanim.
Attention, je ne parle pas de l'histoire ou des dessins, mais juste de l'animation : je trouve que c'est complètement javéllisé, c'est non naturel je trouve

Par exemple de mon côté, j'en ai déjà parlé mais je continue donc le remake de Fly (Daï no Bokuen) et franchement, je suis bluffé par la volonté de la TOEI De faire un truc à l'ancienne!
ALors oui, y'a des gros passages où la qualité baisse mais pas par rapport à la qualité des animes actuels, simplement par rapport à la qualité des autres épisodes de ce même anim!
Même la CGI qu'ils utilisent est sympa, dans le sens où ils ont tenté de la faire classe!
Je suis vraiment contre la CGI dans les anims, mais là, j'ai l'impression qu'ils ont tenté de faire quelque chose pour à la fois amoindrir les coûts mais aussi, pour montrer qu'on peut faire quelque chose d'un peu sympa avec la CGI, si c'est mis juste à petites doses, et non juste pour que ça coûte moins cher.

Bref le petit paragraphe pro-TOEI car perso, je lis bien les doléances contre ce studio mais vraiment, je trouve que toutes les critiques négatives que je peux lire sur eux sont dues aux fans qui demandent de la daube (comme avec StSeiya par exemple) alors qu'eux, tentent des trucs vraiment sympas!
Mais comme c'est pas apprécié, ben ils donnent à manger aux fans et après on leur jette la pierre. Zarbi...

RE-BRef désolé pour la digression ^^;
DOnc Parapi Koumei, c'est P.A Works? Déjà, j'apprends grâce à vous que Uchouten Kaizoku c'était P.A Works! oO!
ET là je lis les oeuvres de ce studio, en fait je me rends compte que je confondais avec d'autres et que je pensais ce studio porté sur un peu le neuneu :p
Le neuneu sympa attention hein

Perso, Uchoten Kaizoku, j'avais trouvé ça absolument fantastique!
C'est un peu comme Natsume quelque part : cette croyance que tout est possible et donc rien ne surprend.
Et surtout comme Mushishi, que je mets, encore une fois, au top du top de tout ce style ^^

Mais j'adore ces histoires, surtout aussi bien représentées, qui démontre une autre possibilité de l'existence, où l'apparence est là c'est sûr mais elle ne fait qu'être au lieu d'être primordial.

J'ai essayé de trouver d'autres anims de ce style, notamment un, je sais plus le titre, qui ressemble furieusement à Natsume sauf que c'est une fille, que l'être divin est un renard au lieu d'être un chat et qu'il préfère les oranges plutôt que le saké mais j'ai trouvé ça forcé (et aussi j'ai de plus en plus de mal avec les doublages hyper stridents des personnages féminins...)

Enfin bon je m'arrête, on va encore me dire "mort aux longs post d'avis perso"!

[guwange]

Je dois toujours me mettre à ousama ranking et la dernière saison de shingeki no kyojin.
Mais je me retrouve toujours à regarder autre chose.
Je suis sur la seconde saison des oeufs verts aux jambons et comme le soir sur netflix, j'ai pour habitude de me mater 1 ou 2 épisodes en vostfr pour me fatiguer les yeux.
J'hésitais entre japan sink et blue period, et je viens de commencer blue period. Car le soir tard, je préfère de l'alimentaire et du facile à suivre. Pas grave si je commence à somnoler, pour ainsi dire.
Les ousama ranking and co, c'est + pour un autre moment de la journée où j'aurais la concentration adéquate pour les apprécier à leur juste valeur.

Sur netflix, en février j'avais vu Kamiari qui est creux, un peu naif et sans saveur en + d'avoir une animation digne d'une série tv à petit budget.
Dans les derniers film jap sur netflix, loin de moi, près de toi du studio colorido est déjà bien mieux à regarder.
Un slice of life dans la moyenne mais avec un petit capital sympathie grâce à un univers des chats nous faisant rappeler le royaume des chats de Ghibli.

[Ialda]

Suivre passivement une série sur plusieurs heures est une activité que je trouve de plus en plus difficile avec le temps. Toujours pas vu Heike monogatari et Orbital Children pour cette raison alors que ça aurait dû être totalement ma came.

Perso, Uchoten Kaizoku, j'avais trouvé ça absolument fantastique!
C'est un peu comme Natsume quelque part : cette croyance que tout est possible et donc rien ne surprend.
Et surtout comme Mushishi, que je mets, encore une fois, au top du top de tout ce style ^^

Mais j'adore ces histoires, surtout aussi bien représentées, qui démontre une autre possibilité de l'existence, où l'apparence est là c'est sûr mais elle ne fait qu'être au lieu d'être primordial.

J'ai essayé de trouver d'autres anims de ce style, notamment un, je sais plus le titre, qui ressemble furieusement à Natsume sauf que c'est une fille, que l'être divin est un renard au lieu d'être un chat et qu'il préfère les oranges plutôt que le saké mais j'ai trouvé ça forcé (et aussi j'ai de plus en plus de mal avec les doublages hyper stridents des personnages féminins...)

Ça me fait penser que je n'ai jamais lu d'article sur le réalisme magique dans les anime/mangas qui exploreraient le phénomène du point de vue culture pop japonaise, histoire de voir en quoi il serait similaire ou au contraire différerait de ses manifestations dans d'autres aires culturelles. Ça pourrait être un chouette sujet à explorer au delà des marroniers Haruki Murakami et Banana Yoshimoto; aller voir du côté de Kenzaburo Oe peut-être.

[Koga]

Ça me fait penser que je n'ai jamais lu d'article sur le réalisme magique dans les anime/mangas qui exploreraient le phénomène du point de vue culture pop japonaise, histoire de voir en quoi il serait similaire ou au contraire différerait de ses manifestations dans d'autres aires culturelles. Ça pourrait être un chouette sujet à explorer au delà des marroniers Haruki Murakami et Banana Yoshimoto; aller voir du côté de Kenzaburo Oe peut-être.

Je ne connaissais aucun des trois ^^; Kenzaburo Oe me tente bien!

Je pense que de tels articles comme tu aimerais voir seraient très problématiques : car alors on entrerait dans les bases de notre société et on y verrait tous les ajouts, toutes les transformations de nos croyances ancestrales juste pour uniformiser, contrôler. Ca serait très problématique... Enfin pour une minorité évidemment... *sifflote*

Car je pense qu'on découvrirait énormément de points communs avec d'autres cultures, qu'on verrait que la seule chose qui change est l'adaptabilité au milieu : forcément, tu n'as pas besoin du même "dieu"(besoin) si t'es dans une région aride ou polaire par exemple ...

Perso, je pense que de tels "articles", en fait tu les as dans de nombreux anims. Ce réalisme magique dans ces anims/mangas sont à eux-même une réflexion sur l'ancestral et la néo-culture, dans de nombreux cas je trouve

Tu prends par exemple un anim comme Guren Lagan. Ca paraît un anim basique de chez basique niveau shonen, avec une évolution standard du héros qui part de rien et arrive à être l'élu total de tous

Mais sérieux, comment on pourrait ne voir que ça avec un tel anim? Il y a clairement une réflexion sur la société devenue 100% décadente, destructive et la manière de s'en sortir en se basant sur un équilibre ancestral-modernité?

Et ça pourrait s'appliquer à n'importe quel endroit du monde en fait.

La forme n'a aucune importance, c'est le fond qui importe. Or, tout est basé sur la forme, depuis des lustres. Tu ajoutes à cela l'absence de transmission générationnelle (hormis donc sur la forme. Mais sur le fond, chaque génération recommence la même chose puisqu'elle estime que la génération d'avant a "mal" fait) et BOUM! t'as notre société qui perdure su un fonctionnement destructeur mais hautement simple et efficace pour une minorité.

Et c'est en ça que je trouve des anims comme Mushishi, Natsume ou StSeiya géniaux car pour moi, ça te met en plein visage ce fonctionnement désastreux!

Quand tu vois Ginko parcourir son chemin, découvrir des "mushi" qui interagissent avec les humains, ni en bien ni en mal, juste ils sont là et c'est seulement une fonctionnalité sociale qui fait de cette énergie universelle quelque chose de bien ou de mal, c'est là où perso je me dis : mai son devrait tous être des Ginko de nos jours
Je n'arrête pas d'entendre : l'être humain est jeune par rapport à l'univers, faut lui pardonner ses errements.

Oui d'accord, il est jeune par rapport à l'univers mais et alors? C'est quoi cette comparaison absurde?
L'être humain est une vieille entité sur Terre maintenant. Il faut comparer son âge par rapport à son existence propre, pas par rapport à autre chose.
Il a pu tester plein de trucs et il choisit toujours la même voie : celle de son auto-destruction.
C'est çà qu'il faut prendre en compte pour évoluer et pas le cacher sous une jeunesse d'apparence...

Raaah désolé je peux pas m'empêcher : c'est exactement ça que montre le StSeiya de la TOEI!! Entre l'anime de l'époque, les films et surtout le fabuleux Tenkai et évidemment Omega, mais vindiou ce que c'est bon ce genre d'anims qui ouvrent les yeux!!!
(eeh pas mal hein, je fais plus court sur le paragraphe StSeiya cette fois )

Donc tout ça est un peu décousu, je te l'accorde, mais il n'y a pas besoin d'articles pour présenter tout ça. Les anims en eux même nous le montre.

Tiens je prends un exemple tout autre : c'était sur macron qui fait je sais plus quoi avec la tv publique. Apparemment, c'était la mort de l'indépendance des médias (genre les médias avaient encore une indépendance.... BREF!) sous l'apparence de plus de libertés et beaucoup s'en offusquait.
Ok. Je survole un article sur ça et surtout, je vais voir les commentaires (c'est ce que je préfère dans les articles, c'est là où tu découvres la réalité en générale :p )
ET là, y'a un type qui s'offusque du fait que macron veut faire ça car c'est la mort de l'indé des médias. Et il propose "ce qu'il faudrait, c'est que les gros industriels se regroupent pour nous créer un média indépendant qu'on pourrait écouter librement à la radio ou devant notre TV"!

Alors là franchement, j'ai halluciné quoi!! oO?? J'avais envie de lui crier : MAis eeeeh gars!! On est au XXIes, t'as pas besoin qu'on te bourre le crâne pour aller chercher l'info! Va la chercher toi même!!

Cet exemple pour dire que les anims sont pleins (et perso, encore une fois, avec la TOEI, je trouve qu'ils en mettent plein de ces messages! Même s'ils profitent eux même de ce système, mais c'est justement ça : comment diffuser l'info d'un système vicié sans en profiter soi-même? ^^) de messages "appelant" à l'éveil!

Un que j'avais trouvé génail aussi c'étaiy Deno Coil. Ca commençait genre le Tom Sawyer du XXIes. avec donc une histoire un peu enfantine.
ET ça part ensuite dans une réflexion hors du commun sur nos dérives sociétales mais surtout sur l'existence même de l'être humain et ce qu'il fait de cette existence!

Cet anim, en plus d'une réalisation fabuleuse, m'avait mis une claque niveau réflexion!

Enfin BREF, j'arrête là car c'est déjà super long, je me suis déjà fait enguirlandé car mes posts étaient trop longs et ennuyeux et comme là, je partirais bien sur plein d'autres sujets, je m'arrête!

Y'aurait tellement à dire pourtant... C'est le souci, tout est lié et pourtant, personne ou presque ne le voit et divise tout...

Le fameux :

[Ramior]

Paripi Koumei aka Ya Boy Kongming! aka Zhuge Liang fait la bringue à Shibuya

Si tu à tant aimer cette série, cette vidéo pourrait t’intéresser:

[Deluxe]

Ya Boy Kongming

Ya Boy Kongming raconte l’histoire de Zhuge Liang, célèbre stratège chinois de la période des Trois Royaumes au IIIème siècle après J.C. Brillant tacticien au service du royaume des Shu, il s’illustra dans une multitudes de batailles où son génie militaire lui permit de défaire des adversaires plus forts et plus nombreux que lui. Son nom resta dans l’histoire comme un des hommes les plus remarquables de tous les temps, au point que son surnom "Kongming" (Kômei en japonais) sert encore aujourd’hui à désigner quelqu’un d’intelligent et de rusé. Kongming décèdera de maladie en 274 lors de la bataille des Plaines du Wuzhang, qui marqua un tournant dans l’histoire du continent.

Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que Kongming n’est pas mort ; il s’est réincarné en 2021 à Shibuya où il est devenu… Producteur de RnB…

Ya Boy Kongming c’est le genre de série qui part sur un postulat tellement débile qu’il n’a pas d’autre choix que d’être excellent. Kongming débarque à Shibuya et se retrouve dans un club où se produit Eiko, une gamine qui bosse comme barmaid et cherche à percer dans la musique. Ému par son talent, Kongming décide de l’aider et de mettre ses talents à son service pour la faire progresser dans le milieu ; et comme toute bonne guerrière Eiko devra trouver des alliés, affronter des ennemis ainsi que ses propres doutes.

Le récit s’intéresse à toutes les strates du milieu de la musique, en commençant par les clubs sombres de Shibuya où se produisent les jeunes en quête de public, les chanteurs de rue, les festivals, jusqu’aux moment où les producteurs pleins de pognon viennent signer les groupes les plus prometteurs pour les orienter vers le domaine professionnel, pour le meilleur et pour le pire. La série s’autorise même un détour dans le milieu de l'impro avec cet épisode invraisemblable où Kongming le stratège chinois du IIIème siècle ap. J.C. prend le micro pour participer à un battle de rap. Même si rien de ce que raconte la série n’est sérieux ou plausible, il est clair que les auteurs ont traîné leurs godasses dans cet univers et ont retranscrit ce monde avec bienveillance et authenticité.

L’anime est produit par P.A. Works, studio principalement connu pour leurs séries "agence de voyage" où des filles mignonnes bossent en province pour la faire la pub de l’office du tourisme local, genre Hanasaku Iroha ou plus récemment Aquatope. Avec une série telle que Ya Boy Kongming, qui est je crois leur première adaptation de manga (ce qui est surprenant pour un studio en activité depuis une décennie), P.A. Works reste dans sa zone de confort mais avec un petit sursaut de profondeur par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir dans le genre ; il ne s’agit pas ici de raconter l’histoire de lycéens qui font de la musique après les cours pour apaiser leurs états d’âmes d’adolescents, c’est l’histoire de jeunes adultes qui cherchent la détermination pour réussir dans le monde impitoyable qu’ils ont choisi.

Évidemment pour une série basée sur la musique, on attend un effort au niveau de l’OST. Personnellement je suis même pas spécialement fan de ce genre de pop mielleuse que chante l’héroïne, en revanche les génériques sont parfaits, que ce soit l’OP en mode disco (qui serait une reprise d’un morceau sorti en 2013 par un groupe hongrois ? WTF ?) ou l’ED un peu plus funk/jazz, c’est totalement ma came.

Quand j’y repense il y a une autre série qui m’avait accroché comme ça il y a plusieurs années, c’était Tonkatsu DJ Agetaro qui lui aussi avait pour thème la musique et plus spécifiquement le milieu des boîtes de Shibuya et de la fête tokyoïte en général. Faut croire que mon âme de clubbeur m’attire inexorablement vers cet univers, et j’ai hâte de découvrir d’autres animes du même style pour kiffer jusqu’au bout de la nuit.