AMATSUKI
Tokidoki Rikugou vient d'échouer à son examen d'histoire. Le jeune lycéen se rend dans un musée de nouvelle génération où la réalité virtuelle permet de se plonger dans un Edo reconstitué à l'aide de lunettes hig tech. Perdu dans le dédalle des rues du musée, il se retrouve nez à nez avec un étrange individu qui l'attaque aussitôt. Secouru in extremis par un mystérieux samouraï, le lycéen, l'oeil gauche en sang, réalise qu'il se trouve emprisonné dans cette simulation de l'ère Edo, ces lunettes si spéciales en miettes. Mais peut-être ne s'agit-il pas d'un simple environnement virtuel... > Lire la suite du texte de AnimeWatcher
Que dire... ce truc est d'un classicisme tel qu'on pourrait penser que ça a dix ans. Ca fait vieux, et pas seulement parce que l'histoire se déroule à l'ère Edo. Techniquement c'est du Studio Deen, donc rien de laid mais rien de particulièrement remarquable non plus, l'animation s'y est arrêtée en 1996. On sent que Amatsuki a été créé par une femme qui lit du shonen, les personnages masculins ont presque le monopole mais inévitablement l'un d'eux tient carrément le rôle cliché du grand frère éphèbe. Quelques histoires de démons ici et là sont censées s'inscrire dans un trend plus moderne mais elles passent relativement inaperçues en comparaison de la zen-attitude des personnages, qui même transportés plusieurs siècles en arrière ont l'air de s'en foutre un maximum. Au final on se retrouve avec un premier épisode où pas un cheveu ne dépasse, lisse et sans aspérités, qui manque de saveur et de signes distinctifs tout en étant par ailleurs sympathique et sans défauts rédhibitoires. Le genre de séries qu'on kiffait peut-être plus à l'ère Manga Mania qu'aujourd'hui.