Pacific Rim : The Black épisodes 1 à 4 : Dès son introduction, le film de Guillermo Del Toro nous faisait miroiter un monde extrêmement riche. Il y avait énormément à raconter, de Jaegers et de Kaijus à nous montrer aux quatre coins du monde. Donc un anime ? Pourquoi pas. Mais avec Polygon Pictures...
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Pacific Rim : Fury Road. Le désert australien, pas beaucoup de ressources, toi-même tu sais, mais avec des gros monstres en prime.
Frère et Sœur vivent dans une petite oasis depuis 5 ans et la grande catastrophe. Une vie apparemment à la cool, avec de la nourriture, et probablement un magasin de fringues. Jusqu'au jour où Sœur trouve un Jaeger, dans une grotte, en état de marche, qui traînait sous leurs pieds depuis le début... Bref, un Kaiju débarque, tue tout le monde, il ne reste que Frère et Sœur, et ils décident de partir retrouver leurs parents, eux-mêmes pilotes.
Tout cela ne commence donc pas sous les meilleurs auspices. Et après quatre épisodes, disons que c'est regardable. Sans plus.
Le scénario tient quand même plus de
Mad Max, hormis pour la présence des monstres et d'un robot. Ces-derniers sont ce qui est le mieux rendu par l'animation, contrairement aux humains, qui ont toujours l'air aussi inexpressifs et morts à l'intérieur. Pas de quoi compenser une écriture qui peine à en faire plus que des coquilles vides, de toute façon. Les décors sont aussi soignés, du moins quand nous avons droit à un peu plus de variété que le désert. La ville en ruines, en particulier, est réussie.
Mais pour l'instant, avouons-le franchement, je continue de regarder surtout pour en apprendre plus sur l'univers, sur ce qui a pu advenir de l'Australie et des survivants. Le parcours personnel deux deux héros ne présente guère d'intérêt, comme les deux héros eux-mêmes.
L'histoire essaye d'introduire quelques nouveaux concepts autour des Kaijus, qui ne font pas forcément tâche. Cela reste cohérent. Par contre, c'est le genre de série où les règles changent selon les moments, où une novice peut dériver et piloter sans que cela ne choque personne, tandis que l'instant d'après, quelqu'un explique que seuls quelques élus peuvent y arriver, à condition en plus de partager un lien fort avec l'autre pilote, et qu'il faut un entraînement de malade pour ne serait-ce que faire bouger une jambe. Paradoxalement, les Jaegers ne sont clairement pas l'élément central.
Mais bon, au moins, c'est mieux que le
Godzilla PS : Il reste trois épisodes, et je doute très fort que nous ayons la moindre résolution du moindre problème rencontré jusqu'à présent. Netflix fait du Netflix quoi.