Ils sont beaux, ils sont grands, ce sont les robots géants !

[Darkge999]

On verra bien ce que cela donnera... Après, il faut dire que le Goldorak de Go Nagai est très différent de celui de l'anime que l'on connait tous...

Pour l'instant, ce que je retiens, c'est que Mazinger est dedans, Minos/Minas aussi, et qu'il y a un autre robot que j'arrive pas à identifier... Je sais pas si c'est un nouveau ou une version lifter de celui de Uchū Enban Daisensō...

[Zêta Amrith]

Ce que je retiens, c'est que Minos/Minas est dedans.

C'est un minimum.

[guwange]

Je ne m'avance à rien, j'espère que ça fera son effet, une fois le visionnage de l'épisode dans son intégralité.
Nos habitudes sont clairement bousculées.
J'aurais eu un design à la Nagai, du Jam project, j'aurais été en terrain connu.
Mais bon, théoriquement le design de Sadamoto est + friendly pour les animateurs.
Si l'argent mis sur la table par les saoudiens excède le budget moyen japonais gageons que... ( la formulation de greg dans sumimasen turbo "gageons que" )

Avec l'animation 2d sur tablette graphique qui fait gagner du temps d'après certains, je me demande si ça peut permettre une résurgence du mecha 2d. Ok, ça ne doit pas avoir la même richesse qu'un rendu sur papier mais c'est théoriquement mieux que du mecha 3d.

[Darkge999]

Ce que je retiens, c'est que Minos/Minas est dedans.

C'est un minimum.

Rien le garantissait, ils n'étaient pas là dans Grendizer Giga de Nagai himself.

[Ikki]

Code Geass: Rozé of the Recapture annonce en vidéo sa sortie pour mai 2024

[verino]

Gneuh ça existe encore Code Geass ? Donc entre Seed, le Gundam CGI et autre Love Live c'est donc ça l'une des raison du delay de Hathaway. Come on Sunrise

[Gemini]

Tetsujin 28-gou: Hakuchuu no Zangetsu : Long-métrage faisant suite à la série animée réalisée par Yasuhiro Imagawa. A ce titre, inutile de l'aborder sans avoir vu ce qui précède. Oh, cela reste compréhensible, mais pour bien apprécier les personnages et leurs aventures, mieux vaut connaître.

A l'instar de la série TV, ce film nous parle moins de robots géants - même s'il y a, bien évidemment, ainsi que des combats les opposant - que de la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, dans un Japon des années 1950 en pleine mutation. Ici, il sera avant tout question de la reconstruction et du retour au pays - encore longtemps après la fin du conflit - des soldats nippons (ce qui m'a donné envie de terminer ma lecture de Peleliu). Shôtaro sera ainsi confronté à un homme surgi de son passé et de celui de son père.

Je m'attendais à un succédané de la série TV, juste de quoi prolonger le plaisir. Mais ce long-métrage m'a finalement offert bien plus. Déjà, le plaisir de retrouver Shôtaro, Murasame, Big Fire, et bien évidemment le robot télécommandé Tetsujin n°28. Et avec eux viennent l'humour et un contexte passionnant, celui d'un Japon coincé entre la défaite et une volonté d'oublier pour aller de l'avant. Hakuchuu no Zangetsu apporte de nouvelles thématiques autour de ce vaste sujet, parfaitement pertinentes de surcroît. En termes de scénario, il aurait pu s'agir d'un arc à part entière dans la série.

Par contre, la réalisation m'a paru différente de ce qui précède. Le réalisateur se focalise moins sur le spectaculaire - sans pour autant faire l'impasse dessus - que sur les relations entre les personnages, ainsi que sur les paysages d'un Tokyo perdu entre ruines et bâtiments modernes. Il s'en dégage ainsi une forme de mélancolie, de poésie, assez inattendue mais du meilleur effet. Et cela se mélange harmonieusement avec les éléments constitutifs du Tetsujin n°28 d'Imagawa.

Hakuchuu no Zangetsu fût une excellente surprise, que je ne peux que recommander à quiconque a regardé la série TV.

[guwange]

J'ai dû voir ce film Tetsujin 28 il y a environ 10 ans sans avoir vu au préalable la série tv.
J'aurais dû voir la série tv avant, pour mieux saisir toute la substance de l'intrigue.
Je me souviens d'un film où Imagawa avait mis un peu en veilleuse son mode épique pour se concentrer sur une intrigue + mélancolique comme tu le dis.

Je me souviens d'une interview de Imagawa de 2006 qui n'avait pas caché la production chaotique du film.

“ The Tetsujin 28 movie has been completed but shelved. It was finished last September but however it is not a good movie. It was a troubled project from the beginning. These troubles are reflected in the film.”

[guwange]

La musique bien roots de l'opening .



Crunchyroll qui va diffuser l'anime avec un peu de retard.
Peut-être que Mr Zeta Amrith n'a pas le temps d'attendre derrière eux et s'est débusqué la version RAW...

Second trailer.

[Zêta Amrith]

Non j'attendrai sûrement des sous-titres français. Parce que je suis déjà agacé par l'entourloupe de Cygames qui après Zombie Land Saga nous ont refait le coup de la pub pour un produit qui n'existe pas. Au lieu de rougir de son nouveau trollage, la compagnie a l'air fière d'enterrer la promesse d'un titre robot military par Obari.

Je laisserai sa chance à the man, mais même Argevollen avait l'air plus real que ça.

[Ikki]

Ce fut real pendant les 3/4 de l'épisode. Ce sera sans moi malheureusement.

[Aer]

Quand est ce que c'était vendu comme du real ? J'ai toujours eu l'impression qu'on partait sur du super. Rien que le nom qui renvoie aux Braves series, les robots qui parlent avec des bouches animées, Obari etc.

[Ikki]

Tu as raison en ce que le nom aurait pu me mettre la puce à l'oreille. En revanche il n'y a rien de super dans le premier trailer dévoilé, si ce n'est la musique peut-être.

Disons que je n'ai pas été attentif et je me suis fait gentiment troller, mais il n'y a pas mort d'homme et puis j'ai plein d'autres animés à regarder.

[Deluxe]

Bang Bravern épisode 1 : je sais pas si on est dans l'hommage, la parodie ou le foutage de gueule, ce qui sûr c'est que j'ai passé un bon moment. L'anime tente un saut périlleux en nous montrant des scènes de massacre à grande échelle avec des soldats en sang qui pleurent pour leur vie et juste derrière t'as le robot qui chante des chansons et hurle des super techniques pendant qu'il éclate les aliens par milliers, avant de se terminer avec l'opening qui ne lésine pas sur les breasts physics (c'est un terme scientifique hein, je l'invente pas). Le style d'Obari suinte de partout, sur ce point au moins on ne nous aura pas menti sur la marchandise.

[Zêta Amrith]

Bon essayant vainement de cultiver la flamme vacillante de la Brigade Mechaphile, étouffée par des décennies de productions Gundam pourries, j'ai rattrapé deux courts anime de robots récents.

AMAIM Ultra Steel

Le chant du cygne de Sunrise Beyond (et par là même de la dernière structure portant la mention "Sunrise" au fronton) consiste en six courtes ONA, qui une fois cumulées représentent une OVA au format standard de 40 minutes et des poussières. C'est un spin-off de la peu mémorable AMAIM, aux enjeux survolés et factices, et qui ne se cache pas d'endosser le rôle de gros spot publicitaire pour les tous nouveaux model-kits de chez Bandai. Inutile de chercher un scénario là-dedans, rien que des tropes paresseux issus de la série principale : traumas à deux balles, victimisation des Japonais etc... L'argument est purement mechaphilique avec de longs combats animés en 2D qui permettent à Masami Ôbari, aka la Légende, de montrer (une dernière fois ?) ce qu'il a sous la semelle. Est-ce que ça vaut le coup ? Non, mais à l'instar d'un Votoms Case Irvine, le matériel vire au metal porn dessiné et un féru de gros robots japonais ne peut pas rester complètement froid ou insensible à cette débauche stylistique traditionnelle, supervisée par le maître en personne juste avant la reddition Bravern.




BULLBUSTER

Mêlant récit de robot et cadre entrepreneurial, l'anime de NUT succède quelque part à des titres comme Dai-Guard ou Robotics;Notes. Il empile les maladresses (invraisemblances multiples, design inepte des créatures mutantes) mais il faut lui concéder une certaine originalité, en ce qu'il n'accorde finalement que très peu d'importance aux combats mécanisés. L'idée est plutôt de valoriser la PME japonaise, figure populo-patriotique montrée comme unité de production au sein de laquelle morale et vérité comptent encore, par opposition aux keiretsu ou aux multinationales que la cupidité dispute à la dissimulation. Il y a un motif intéressant présent dans les lignes de l'anime, de ceux qui mériteraient une meilleure rigueur narrative. Car tel quel Bullbuster est affaibli par son traitement très typique de la production japonaise contemporaine : un sentimentalisme qui ne débouche sur rien, des situations justifiées par des couches superposées d'explications plutôt que par une logique simple... Les bonnes intentions et la salutaire décision de tenter un truc différent de la sempiternelle formule Sunrise Bandai Namco ne suffisent pas toujours à marquer l'essai. On est quoiqu'il en soit assez loin de l'abomination décrite sur /m/, devenu vrai trou à merde depuis que Gundam y a monopolisé la parole.