Soukyuu no fafner
Histoire :
L’île de Tatsumiyajima ressemble fort à un havre de paix, peut être le dernier Paradis sur Terre jusqu’au jour où un mystérieux ennemi , un « festum » vient troubler la quiétude des habitants de l’île. On découvre alors que les adultes se sont préparés depuis longtemps à cette attaque et l’île a les moyens et la technologie pour se défendre. Cependant, la victoire dépend de l’utilisation des fafner, robots géants qui ne peuvent être pilotés que par des enfants « compatibles ». Ainsi commence l’histoire qui, au début, il faut l’admettre, en rappelle certaines autres …
Ma vision de la série
Allez, je fais ma provision de caillasses car j’ai le sentiment que je vais en avoir besoin.
Considérée par beaucoup comme un plagiat d’Evangelion et / ou de Rah Xephon et comme une photocopie qui a bavé de Gundam Seed (Rank Xerox a encore œuvré), cette série possède-t-elle encore des qualités , voire même sa propre identité ?
Au risque de me faire lapider (j’ai un stock de caillasses sous la main, même pas peur) je dirai OUI sans hésiter. Je suis certes bon public mais Fafner a tout de même quelques atouts qui , je dois bien l’admettre, relèvent un peu du subjectif.
- La musique : alors que j’avais bien du mal à entrer dans l’histoire à cause d’un chara design vu et revu et assez enlaidi (si si c’est possible) par des pâtés sous les yeux laissant croire que les protagonistes étaient camés ou avaient passé une nuit blanche ou les deux , je continuais à regarder , emportée par la musique. Certes l’histoire n’était pas super originale mais m’intriguait assez et j’ai voulu poursuivre le voyage. L'opening et l'ending sont vraiment très réussis.
- Les personnages : touchants, humains, crédibles (enfin bien plus à mon goût que ceux de la série de référence, cad Evangelion). Les relations entre les personnages est plus poussée et cette fois ci , on fait connaissance avec les parents des enfants pilotes, c’est souvent très juste et c’est un atout majeur.
- L’histoire : classique au départ (l’envahisseur d’origine inconnue, le robot qui peut le repousser ainsi que son pilote, un ado bien sur, qui est relié à son mecha, tout ça ressemble à du déjà vu. Il y a toutefois des moments forts avec la fin du sixieme épisode qui s’achève avec un générique de fin, au piano. Superbe. La deuxième partie de la série devient très intéressante car contrairement aux séries citées plus haut, on finit par avoir une vraie « team » de pilotes. Le final est très fort et laisse penser qu’une suite est envisageable.
Fafner - Staff
Année de production : 2004
Production : Xebec
Réalisateur : Nobuyoshi Habara
Chara designer : Hisashi Hirai
Musique : Tsuneyoshi Saito
Episodes : 25
(à noter que le 25ème épisode dure en fait 50 minutes et que dans l’édition DVD US, il est coupé en deux)
Episodes
1. Paradise ~ The Beginning
2. Notice ~ Life
3. Mystery ~ Truth
4. Fleeing Sail ~ Setting Sail
5. Promise ~ Oath
6. Short Sky ~ Lie
7. House Thief ~ Parent and Child
8. Discord ~ Kouyou
9. Farewell - Assimilate
10. Chance encounter - Disassemble
11. Old & new - Human forces
12. Nonexistence - Impatience
13. Erosion - Festum
14. Awakening - Capture
15. Memories - Scream
16. Welcome back - Friends
17. Trick - Survival group
18. Memories - Father
19. Look - Maya
20. Light - Lamp light
21. Future - Sakura
22. Power - Protect
23. Pillage - Decoy
24. Dialogue - Mir
25. Azure - Sky
OPENING
ENDING
site officiel :
http://www.fafner.jp/
site officiel US :
http://www.fafnerdvd.com/