Anime : Kyoukai Senki

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Zêta Amrith
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Anime : Kyoukai Senki

Messagede Zêta Amrith le Mar 05 Oct 2021, 18:19

KYOUKAI SENKI – AMAIM WARRIOR AT THE BORDERLINE

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Réalisation : Nobuyoshi Habara (Broken Blade, Fafner)
Scénario : Noboru Kimura (Kokkoku, Amagami SS+)
Animation : Sunrise Beyond

En l'an 2061, le Japon est devenu le terrain de jeu des quatre blocs militaires qui gouvernent le monde. Une résistance existe contre les méchants gaijin, mais dépourvue des moyens de se battre, elle est chaque fois réduite à l’impuissance. Les choses vont se décanter le jour où le jeune Amou Shiina redémarre Kenbu, un robot AMAIM hors du commun...

Après plusieurs années passées à traire compulsivement la gamme stérile des Gundam Build et à dégrader l’UC dans des proportions irréparables, le studio Sunrise se décide enfin à créer un nouveau robot anime TV par le truchement de sa succursale Beyond, bâtie sur les fondations de Xebec. Enfin, *nouveau* est un épithète un peu démesuré en comparaison de ce qu'inspire le premier épisode de Kyoukai Senki : un Code Geass bis, judicieusement délesté des éléments lycéens et surnaturels qui le diluaient en pot-pourri indéfinissable – d’où la faiblesse actuelle, contre toute attente, de la franchise. On y retrouve là aussi un Japon du futur proche dont le sol a été partagé, à la faveur d’un effondrement économique, entre plusieurs super-puissances étrangères régnant d’une main de fer sur les malheureux nihonjin. Ben oui, ce ne sont pas les japonais qui auraient fait subir un traitement si peu amène à leurs voisins. Malgré ça, on a satisfaction à revoir le frangin Nobuyoshi Habara aux commandes de l’anime, un nom qui, au moins avant son association récurrente avec les endives Fukui et Ubukata, comptait parmi les prédicateurs influents pour la Brigade Mechaphile ; et il a le mérite insigne de revenir avec un cadeau dans son sac.

Le cadeau, l’argument-massue de la série qui interpelle, c'est la représentation des AMAIM en animation traditionnelle. Pour être honnête, tout 2D qu’il fut, le combat mécanique contenu dans cet opus n’était pas franchement grandiose. Les animateurs rompus à cette spécialité sont la denrée rare, qui plus est monopolisée par la marque Gundam, et il va être compliqué de produire un spectacle grisant en sous-effectif. Reste que l’intention elle-même crée l’indulgence, et qu’on appréciera l’absence – a priori... – des armes laser ou des robots ailés usités par le studio. Le chara-design lui, pourtant signé du vétéran de Sunrise Kenichi Ohnuki, a l’air tourné vers les goûts des enfants et n’est pas très attrayant. Des kidz qui semblent avoir été pris en considération par les producteurs, et pas seulement par le biais de ces mascottes colorées qui partagent l’affiche avec les gentils rebelles asexués : certaines précautions sont empruntées par le script, la plupart des machines rivales étant manoeuvrées par des IAs sans l’assistance d’un pilote ; ainsi donc s’envole le risque de voir un gamin japonais dézinguer des soldats anglo-saxons chaque semaine. Il en résulte illico un décalage entre le setting et la tonalité générale qui devrait ne pas trop tarder à court-circuiter la série. Pour le moment, on est face à une introduction victimaire conçue dans les règles, valide mais qui ne génère pas d'émotions ardentes.

Eventuellement, une perspective de la perpétuation à moyen-terme du mecha 2D.
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Re: Anime : Kyoukai Senki

Messagede Zêta Amrith le Dim 02 Jan 2022, 21:18

Fin de la première partie, reprise prévue au printemps.
A la différence de Sakugan, qui adoptait une formule bigarrée mais qui après son départ tonitruant s'est vite rabattu à l'intérieur du périmètre de médiocrité qui caractérise les productions Satelight, Kyoukai Senki n'a joué d'entrée que sur l'hyper-classicisme. A mi-chemin entre un Code Geass amputé de sa flamboyance et un Dougram dilué avec plus d'eau que n'en contient le canal de Panama, la série est prise entre des velléités très contradictoires qui voudraient raconter quelque chose de grave et relevant sans aucun enjeu politique ou humain concret dans la balance. Cette indolence ne résulte pas seulement de la déconscientisation des millennials japonais, mais est probablement le tribut qu'a dû payer Habara à l'audience très jeune que convoite Sunrise.

Il appert ainsi que l'anime est un concentré de politiquement correct nippo-nippon, une sorte de guerre des confettis ; les résistants japonais sont ici des nationalistes cotonneux, des patriotes de la naphtaline, toujours prêts à tendre la main à leur ennemi récalcitrant à la paix. Ils boutent l'envahisseur avec des chocolats et sans verser le sang, puisque les robots sont à chaque fois, ce très opportunément, pilotés par des IAs. Point de dilemmes, point de réflexion sur les nombreuses facettes que recouvre une lutte de libération nationale. Ils ne sont habités d'aucun esprit vengeur, ne commettent pas le moindre impair et leur idéal ne court pas plus loin que le maintien de l'ikebana, tradition réduite à néant par des gaijins matérialistes. La zone grise a blanchi jusqu'à l'immaculé, l'ambiguité, les dissensions internes, n'existent pas ; les japonais eux-mêmes sont uniformément décrits comme des victimes, sans collabos, sans défaitistes ni profiteurs. L'Irish Republican Army organisait des sabotages et des coups de pression, mais leur Michael Collins à eux préfère neutraliser des robots inoccupés sans autre visée politique ou tentative de galvaniser la population derrière. Nul doute que si le FLN ou les messalistes avaient usé de méthodes aussi courtoises ou agi sans l'appui d'un épais mortier idéologique, Evian n'évoquerait rien de plus que la bouteille de flotte éponyme aux historiens. Le seul "protagoniste" autorisé à faire montre de violence est Ghost, mecha autonome qui monopolise près de la moitié du cour, alors qu'il incarne justement, en tant qu'élément extérieur aux puissances se partageant l'archipel, l'occultation du postulat de l'anime. Le staff s'est découvert à travers lui une autre façon de fuir le thème qu'il prétendait aborder, en présentant un être inanimé (et donc foncièrement apatride et dépolitisé) comme le grand méchant qui met tout le monde d'accord.

Le patron à partir duquel travaille Sunrise est si formaté et étouffant qu'on ne s'étonnera pas de retrouver dans Kyoukai Senki une qualité comparable à celle des AUs de Gundam, en clair un divertissement dysfonctionnel. Le plus grand atout de l'anime reste à mon sens l'absence, du moins pour le moment, de combats spatiaux kaléidoscopiques ou bien d'armes expéditives à la frontière de la magie. Même si l'animation 2D est inférieure aux canons de la franchise-phare du studio, la dimension tellurique (ou moins aérienne) des scènes d'action, en particulier des escarmouches voraces contre le Ghost, offre quelques moments plaisants de mechaphilie régressive.
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Re: Anime : Kyoukai Senki

Messagede Zêta Amrith le Sam 30 Juil 2022, 00:22

Deluxe a écrit:Kyôkai Senki

Entre deux comédies romantiques et quelques adaptations de shônen, cela fait du bien de se poser devant un petit anime de propagande nationaliste à destination du jeune public, surtout quand il y a des robots géants qui jouent à faire la guerre.

Avant de commencer, un peu de contexte. A la fin des années 90, d’anciens membres de Tatsunoko fondent le studio Xebec, en tant que filiale de Production IG. Rapidement ce studio se spécialise dans les animes de mechas et de science-fiction, et produira un catalogue notable en la matière avec par exemple Martian Successor Nadesico (1996), la licence Sôkyu no Fafner (2004-2019), Broken Blade (2010), ou encore l’exceptionnel reboot Uchu Senkan Yamato 2199 (2012). Des produits de qualité qui servent d’alternative aux productions de Bandai/Sunrise, qui attirent tous les regards grâce au prestige de la licence Gundam.

Malheureusement à notre époque, le mecha et la SF ne sont plus autant à la mode, et Xebec accumule les pertes financières. En 2018, Production IG met en vente le studio et l’acquéreur n’est autre que Bandai, trop content de mettre la main sur une des rares équipes encore capables de réaliser des séries de mecha. En effet, l’animation de mecha est un savoir-faire très particulier et qui devient de plus en plus rare, les studios se convertissant progressivement aux images de synthèse. Pour Bandai, qui compte profiter de la mondialisation et du streaming pour étendre la popularité de la franchise Gundam, il est crucial de sécuriser le maximum d’animateurs compétents pour produire des animes en masse. A vrai dire, ils étaient tellement motivés que le deal entre Prod IG et Bandai stipulait qu’en échange du studio, tous les copyrights des animes produits par Xebec seraient rétrocédés à leurs anciens propriétaires, ce qui est étonnant dans une industrie du divertissement où la propriété intellectuelle est l’élément le plus important ; mais cela prouve que les ressources humaines sont devenues l’enjeu principal dans le monde de la japanime.

Une fois la vente réalisée, il apparaît clairement que Bandai n’a aucune intention de laisser Xebec évoluer de manière indépendante. En 2019, l’entité Xebec disparaît et le studio devient "Sunrise Beyond", autrement dit une annexe de Sunrise aux ordres des fabricants de jouets. Et l’anime qui va sceller cette nouvelle organisation, et donner le ton pour la suite, n’est autre que la série qui va nous intéresser aujourd’hui, Kyôkai Senki.

Dans le futur, le Japon s’est effondré à la suite de décennies de crise économique et démographique. Le gouvernement japonais défaillant a laissé son territoire aux mains de puissances étrangères qui se partagent l’archipel devenu un théâtre de guerre. Les belligérants utilisent des robots géants télécommandés appelés AMAIM pour s’affronter à distance et minimiser les pertes militaires, tandis que les civils vivent dans l’asservissement.

En 2061, le jeune Amô Shiina trouve par hasard un module d’intelligence artificielle extrêmement avancé qui se nomme Gai. En l’incorporant dans un AIMAIM qu’il a lui-même construit sur la base de pièces abandonnées dans un hangar militaire, il obtient Kenbu, un mecha piloté de l’intérieur et bien plus puissant que les modèles standards utilisé par les forces d’occupation. Très vite, Amô et son robot deviennent des acteurs majeurs d’un conflit dont l’enjeu n’est autre que la restauration du Japon indépendant…

Les intentions de la série sont transparentes dès le premier épisode. Le héros est un jeune adolescent solitaire, passionné de machines et de robots, qui a lui-même monté son mecha et qui se retrouve à le piloter pour libérer le grand Japon de l’envahisseur. Dès le départ la série nomme clairement son public cible et ne recule devant aucun cliché pour accrocher l’ado geek fan de robots, qui aurait le maquettisme comme hobby (l’anime utilise le mot japonais "shumi") et enrobe le tout dans un récit vaguement nationaliste parce que finalement ce qui réunit les enfants devant leurs écrans de télévision, c’est l’amour de la patrie et la défense de la culture japonaise contre ces chiens d’étrangers.

L’orientation de l’anime vers un public jeune l’oblige à quelques concessions, notamment au niveau de la violence ; les robots étant télécommandés, on peut les dézinguer en masse sans avoir à intégrer narrativement la perte des pilotes. La comparaison qui vient immédiatement à l’esprit c’est Iron-Blooded Orphans qui lui au contraire mettait en scène la violence de manière relativement explicite. On peut également noter la présence des IA sous forme de mascottes mignonnes qui suivent les personnages partout et font des blaguounettes pour détendre l’atmosphère entre deux opérations de libération nationale ; nul doute que les peluches de Gai et autres ne tarderont à pas à se placer près des maquettes du Kenbu sur les étagères du Bandai Store. Pareillement nous ne sommes pas exempt de quelques poncifs du genre avec le héros de seize ans sans entraînement ni expérience qui se retrouve à piloter l’engin dernier cri d’une organisation para-militaire sans que cela ne pose de problème à qui que ce soit mais ça à la limite ce n’est pas trop un souci, on a l’habitude on va dire.

Au-delà de ces appels de pied commerciaux peu subtils, on se retrouve avec une série de real robot pas trop mal menée. D’une part, le script est bien rythmé ; à part un ou deux épisodes, tous les segments font avancer l’histoire et il n’y a pas de temps mort ou de passage à vide. La narration ne s’appesantit pas sur les détails, heureusement d’ailleurs, et on va à l’essentiel sans se perdre trop longtemps dans du character-drama larmoyant à la Eighty-Six par exemple. La contrepartie c’est que les personnages manquent d’épaisseur, genre la fille qui débarque à partir de l’épisode six et qui pilote une machine de guerre parce qu'elle veut faire de la poterie (?) on aurait pu l’éjecter du scénario cela n’aurait rien changé au cours de l’histoire, mais ce n’est pas trop un défaut dans ce type de série.

D’autre part, et c’est là que les choses intéressantes commencent, il y a beaucoup, beaucoup de robots à l’écran. Si vous êtes fan de mechas animés à la main, je dirais que Kyôkai Senki vaut le coup d’être vu simplement sur ce seul critère. Pour info l’anime est réalisé par Nobuyoshi Habara, ancien co-directeur de Xebec qui avait réalisé un certain nombre de leurs séries les plus connues - Fafner et Broken Blade notamment. Racheté par Bandai en même temps que son studio, il connaît son affaire lorsqu’il s’agit de mettre en scène des robots et il le montre ici (et puis j’ai rencontré M. Habara il y a plusieurs années à Japan Expo au moment de la sortie de Yamato 2202, il est très sympa comme gars). Pas moins de quatre mecha-designers sont crédités sur la série, parmi lesquels des noms connus de chez Sunrise tels que Kanetake Ebikawa ou Ippei Gyôbu. Pour entrer un peu plus dans le détail, on a droit à une certaine diversité dans le mecha-design puisque chaque faction utilise des machines différentes, les robots principaux ont évidemment un aspect très humanoïde dans la droite lignée de Gundam, tandis que les autres types de machines se rapprochent plus du tank bipède à la saveur bien real. Personnellement j’aime bien les mechas avec cet aspect anguleux, très « blocs », avec les articulations apparentes et ce genre de détails, donc pour moi c’est du caviar. Surtout, comme je disais, la série brille par la quantité proposée, il n’y a clairement que Sunrise et leurs affiliés qui peuvent aujourd’hui se permettre un anime de 25 épisodes avec du combat de robots 2D chaque semaine sans stock shots ou autres raccourcis.

Cet effort au niveau de l’animation des robots ne se retrouve pas nécessairement dans les autres aspects visuels de la série. Le character-design est franchement médiocre, et les décors laissent à désirer. En fait, dès que l’anime montre autre chose que des robots ça devient moche à regarder. En revanche niveau audio je remarque que l’OST est produite par le compositeur suédois Rasmus Faber, dont je me souviens parce qu’il avait aussi fait la musique de Gakuen Toshi Asterisk, une série de 2015 totalement naze mais avec un son sympathique, un peu dans le genre de Masashi Hamauzu pour ceux qui connaissent, en tout cas moi j’aime bien.

Ce qui est amusant c’est que les qualités énoncées plus haut sont surtout valables pour la première moitié de la série, intense en termes d’action et de progression narrative. La deuxième partie est plus restreinte au niveau des robots et se concentre bien plus sur les machinations politiques et autres séquences avec des vieux bonshommes qui discutent des affaires du monde sur Microsoft Teams. Ce qui est finalement plutôt pertinent dans une démarche de real robot, où l’idée c’est justement que ce n’est pas un gamin dans son robot tout seul qui va tordre la réalité.

Kyôkai Senki est ce que l’on appellerait dans le jargon une production de faible impact : un anime que personne n’attendait, que personne n’a regardé et que tout le monde a oublié dans l’instant qui a suivi le début de sa diffusion. Le fait de sortir la série quelques mois avant le très attendu Gundam Suisei no Majô n’a probablement pas joué en sa faveur non plus. Pourtant, malgré ses aspects mercantiles voyants, et peut-être justement parce que cet anime n’a jamais vraiment eu la moindre prétention, Kyôkai Senki dégage une certaine sincérité dans sa proposition d’un real robot à l'ancienne.

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Re: Anime : Kyoukai Senki

Messagede Zêta Amrith le Sam 30 Juil 2022, 01:09

Suite au post ci-dessus j'ai terminé la série, constatant que les 25 épisodes prévus pour la seconde partie avaient été réduits à 12 - ce qui illustre l'accueil mitigé de l'anime auprès des fans de Gundam.

Ca renifle l'abandon à tous les niveaux. Le postulat central de l'anime est jeté par la fenêtre au moment où, sans (vraie) raison, Russie, Australie et Chine se rallient aux splendides japonais contre l'ogre américain. Ca tend à prouver que le concept scénaristique même de Kyoukai Senki de morceller le territoire nippon ne tenait pas la route, et qu'il eût mieux valu débuter d'office par un conflit américano-japonais. Mais n'est pas Dougram qui veut. Pareil avec le moment fatidique où Amo, enfin délesté de son horrible pull jaune Celio, abat son premier soldat... un évènement qui aurait dû intervenir à l'Episode 03 pour engendrer un changement de paradigme, pas au 30. Tout ce background au sujet des IAs mascottes s'insère en outre très mal dans l'anime et ne converge jamais avec l'exposé pseudo-politique ; c'est seulement l'empilage de deux idées à prétention commerciale mais s'adressant à deux publics incompatibles.

Le dernier épisode est un carnaval burlesque 100% Tomino où rien ne va : de l'antagoniste qui confesse avoir poussé à la guerre pour confondre son père corrompu (wtf ?), en passant par le héros qui clame son amitié et son attachement pour son IA Tamagochi à la face de son adversaire qui n'en a rien à cirer, et bien sûr le cabotinage insupportable de cette limace de Jun Fukuyama, tout est bidon de A jusqu'à Z. Je l'ai dit, n'est pas Takahashi qui veut et à vrai dire même le très sous-financé Argevollen a fait mieux.

Reste le plaisir simple de revoir des robots 2D se taper dessus bien sûr, mais en fin de compte difficile de recommander à autre chose qu'un complétiste méchaphile cet assemblage aux visées floues et au contenu hétérogène, dont on retiendra avant tout la laideur du chara-design. De plus, autant le nationalisme de Gasaraki était ceint d'un argumentaire presque littéraire, qui lui conférait un semblant de réalisme historique, autant le nationalisme doucereux, niais et victimaire de Caliméro Senki a tendance à crisper. Bon même si un anime où les méchants sont des américains et un allemand peut pas non plus avoir tort sur tout. Un nanar dont les ambitions tombent à plat mais qui se laisse voir au second degré.



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