KANATA NO ASTRA - ASTRA LOST IN SPACE
Réalisation : Masaomi Andou (Scum’s Wish)
Scénario : Norimitsu Kaihou (Gunslinger Stratos), d’après le manga de Kenta Shinohara (Sket Dance)
Chara-Design : Keiko Kurosawa (Asobi Asobase)
Animation : Lerche (Assassination Classroom)
En l’an 2063, le voyage spatial s’est banalisé jusqu’à progressivement intégrer les cursus scolaires. Un groupe de neuf adolescents est envoyé sur la planète -McPa- pour participer à un camp d’études d’une semaine. Mais aussitôt arrivés sur place, une sphère mystérieuse les prend en chasse et les téléporte à 5000 années-lumière et quelques coudées de leur point de rendez-vous. A bord du vaisseau -Astra-, les lycéens tentent de retrouver la Terre avec à leur tête le téméraire Kanata...
On pense cash à une foultitude d’anime des années 80 et 90 en regardant Kanata No Astra ; le postulat de Infinite Ryvius pour le fond, le traitement assez coloré de Irresponsible Captain Tylor pour la forme, spécimens qui présentaient eux-mêmes des liens de parenté avec le Sunrise de Vifam et Layzner. Et n’y allons pas par quarante-sept chemins, c’est cette filiation old-school qui rend les trois premiers épisodes relativement plaisants par-delà le traitement résolument light de la SF et ses personnages aux caractères et biographies traumatiques revus *mille* fois. Parce qu’elle a l’honnêteté de ne pas se prendre trop au sérieux et de privilégier son rythme aux épanchements psychologiques tant prisés des B-otagnous, parce qu'elle flirte moins avec le moetrash LN qu'un Bodacious Space Pirates, la série transforme ses évidentes maladresses en écarts tolérables et rappelle parfois la sympathique Majestic Prince. Elle pourrait in fine créer le même genre de mansuétude si elle ne dévie pas de sa ligne et réussit à triompher de son satané format court qui ne lui laisse pas le temps de se poser.