[Anime] Sound Euphonium - pom, pom, pom, pooom!

[Wonk]

Maintenant la série y gagnera a faire jouer à ses personnages des morceaux que des lycéens, qui plus est des lycéens dont certains sont des grands débutants, pourraient jouer. Et de plus, et là je parle en grand béotien, je ne sais pas si le jazz big band est adapté à ce genre de formation.

Le répertoire de fanfare qu'on entend au début de l'épisode est exactement destiné à des musiciens pas forcément chevronnés.
Par contre le jazz de big band n'est pas forcément plus ambitieux que l'extrait d'Offenbach de fin d'épisode.
Et pour ce qui est de l'orchestre, une fanfare, ou un orchestre d'harmonie, tel que présenté dans la série, cela répond encore davantage à ce style qu'à la musique symphonique d'Offenbach. Il y manque les cordes frottées notamment.

Mais on te prévient si ils en arrivent là ? ^^

Je vais suivre un peu au moins 3 ou 4 épisodes je pense. Mais après je veux bien vous laisser goûter pour moi.

Sinon pour Apollon, je pense que Watanabe était sincère dans son utilisation du Jazz. Il suffit de voir le soin qui a été mis dans la représentation des sessions.

Ça c'est une évidence, d'autant que c'est véritablement quelqu'un qui a la culture de cette musique.

Mais je pense qu'on ne lui a pas laissé le choix, si il voulait faire une série sur le jazz c'était ça ou rien, et en 12 épisodes. Je ne sais pas ce qui se passe dans le manga, et ne suis pas intéressé en fait, mais nul doute que le format a sa part de responsabilité dans cette fin complètement dans les choux.

En effet, les explications sont plus que probablement là.
Mais il reste un anime dont j'attendais tellement plus et qui sans être une catastrophe restera une pièce mineure dans les travaux de Watanabe/Kanno alors qu'il y avait potentiel pour mettre pleinement leur passion pour cette musique en scène.
Donc non seulement plus personne n'y pensera mais je ne suis même pas convaincu qu'ils aient vraiment eu l'occasion de vraiment se faire plaisir sur cette série.

[mangakam]

Et c'est un orchestre d'harmonie, pas une fanfare (les fanfares n'ont que des percussions et des cuivres, l'orchestre d'harmonie y ajoute les bois).

Tetho va dire ça a Crunchyroll Fr

[Wonk]

J'ai regardé le second épisode.
Au moins ça traîne pas pour nous faire comprendre que, la musique, on verra dans une autre série.
Si au moins il y avait un côté shonen de la musique avec cet objectif de participer au concours national et le fait qu'une part des musiciens sont inexpérimentés quand d'autres semblent plus aguerris. Mais on risque plutôt de continuer à se farcir des dialogues creux et niais sur le temps qui passe vite au lycée ...

[Moog]

Tu n'apprécies pas cette vision féminisante de l'adolescence à travers l'apprentissage des choix que l'on fait lors de conflits anodins mais qui révèlent la dualité interne des êtres humains faisant de toute opportunité un combat acharné entre désirs et dictats sociaux ?

[Zêta Amrith]

Tu n'apprécies pas cette vision féminisante de l'adolescence à travers l'apprentissage des choix que l'on fait lors de conflits anodins mais qui révèlent la dualité interne des êtres humains faisant de toute opportunité un combat acharné entre désirs et dictats sociaux ?

[Wonk]

Tu n'apprécies pas cette vision féminisante de l'adolescence[...]?

Encore faudrait-il que ce soit crédible.
Durant mon adolescence et mon lycée, une fille sur deux n'était pas une lesbienne qui n'ose pas se l'avouer, comme le suggère très subtilement les dialogues absolument pas inopportuns et agaçants.

[Montrer] Spoiler

Mention spéciale à la mise en scène ridicule métaphorisant la pénétration sexuel et la reconnaissance associée de l'amant parfait de façon on ne peut plus poétique avec l'insertion de l'embouchure dans l'instrument adéquat.

[Aer]

Meilleur démarrage de la saison, disait on.

[Gemini]

c'est ce qui nous empêche de ricaner bêtement devant Jung qui vient d'URSS dans GunBuster, devant les tours jumelles dans A.I..

Je viens d'écrire un article sur la contextualisation, et en réfléchissant à tes exemples, j'en suis arrivé à la conclusion que ceux-ci en particulier ne fonctionnent pas. Tout simplement car tu n'as pas besoin de savoir ce qu'étaient l'URSS et le WTC pour comprendre ces oeuvres, ce sont des éléments du décor. Et pour le spectateur qui sait de quoi il s'agit : suspension consentie de l'incrédubilité. Peut-être que Vladimir Poutine va reformer l'URSS, ou que Hilary Clinton va proposer la reconstruction des Twin Towers ; c'est le futur, il peut s'en passer des choses d'ici là. Ce n'est pas tellement plus farfelu que l'arrivée de Marty le 21 Octobre prochain.

Quant à l'exemple du T1000, que tu cites comme daté, je dirai que c'est le propre de ce genre de technologie ; tu auras beau te dire que c'était innovant à l'époque, cela n'empêche qu'aujourd'hui tu le trouves daté. Mais je doute que tu penses que les effets spéciaux constituent le seul intérêt du métrage.
Dans le domaine du jeu vidéo, certains titres furent encensés, à leur sortie, pour la qualité de leurs graphismes. Tous ont vieilli. Dans le lot, il y a ceux auxquels les joueurs jouent encore car ils n'avaient pas que leurs graphismes à offrir, et ceux tombés en désuétude justement car il s'agissait de leur seul argument commercial. J'appelerais cela de la sélection naturelle appliquée aux oeuvres culturelles.

[Tetho]

C'est plus compliqué pour le jeu vidéo car les gameplay (au sens large) évoluent aussi, et vieillissent, indépendamment ou non de la technologie. L'évolution au sein d'une même série le montre bien. Parfois les ajouts peuvent être très gadget (Super Mario Sunshine n'est que Super Mario 64 avec une lance à eau), parfois de simples raffinements d'épisode en épisode (les séries modernes à la Assassin's Creed par exemple) et parfois ça peut donner un coup de vieux à des épisodes où pourtant gameplay et level designs sont en parfaite adéquation (jouer à MGS3 après Peace Walker ou MGSV c'est vraiment réaliser à quel point Kojima n'avait pu réaliser tout ce qu'il voulait faire à l'époque).
Prend Starfox (sur super Famicom) à l'époque c'était un jeu révolutionnaire sur tout les points, aujourd'hui c'est un artefact d'une autre époque par son archaïsme. Un bon exemple pour moi c'est Sonic Adventure 1&2, j'en avais le souvenir de jeux assez nerveux et edgy, aujourd'hui ce n'est vraiment plus le cas.
On pourrait prendre aussi l'ampleur des jeux, les niveaux des jeux NES n'ont pas la complexité et l'ampleur 1de ceux des jeux SNES. Et les mondes 3D sur Playsaturne n'ont pas celle des jeux PS360.

Non, en jeu vidéo tu n'as pas que les graphismes qui vieillissent, la technologie conditionne bien plus que ça et un jeu ambitieux il y a 20 ans, indépendamment des graphismes, ne l'apparait plus aujourd'hui.

Tout simplement car tu n'as pas besoin de savoir ce qu'étaient l'URSS et le WTC pour comprendre ces oeuvres, ce sont des éléments du décor. Et pour le spectateur qui sait de quoi il s'agit : suspension consentie de l'incrédubilité.

Donc pour toi un œuvre existe bien indépendamment de tout contexte. Si quelque chose ne fait pas sens, tu invoques la suspension volontaire d'incrédulité, ou le décors. En oubliant qu'au moment de leur réalisation ces éléments n'étaient pas farfelus comme Poutine qui réinstaure l'URSS, Hillary Présidente ou les couvertures auto-nettoyantes, mais bien du concret et du réel.
Je crois que c'est toi qui t'étonnais que les animes des 80 (Ideon, Macross, Akira, Baldios...) soient aussi apocalyptiques et n'hésitent pas à génocider la moitié de l'humanité comme ça en une scène si ça servait leur dramaturgie. Je crois que maintenant je comprend pourquoi.

[Gemini]

Attention, ne te méprends pas : je fais un distingo entre la contextualisation à posteriori, afin d'analyser l'oeuvre, et celle qui serait nécessaire pour apprécier l'oeuvre sur l'instant. Je connais la différence de contexte qui a précédé la production de long-métrages aussi différents que First Blood et Rambo II, mais cela ne conditionne absolument pas mon ressenti devant les films eux-mêmes. De la même façon, je peux tout-à-fait me dire qu'un effet spécial devait être innovant lors de son apparition, s'il parait aujourd'hui d'une laideur sans nom, il parait d'une laideur sans nom et cela aura forcément un impact sur mon appréciation.

Prenons un cas extrême : tu auras beau faire tous les efforts de contextualisation que tu veux avant de regarder Mission Cléôpatre, si tu n'as pas vécu en France à l'époque de sa production, tu ne pourras pas comprendre certains aspects. C'est juste impossible. Pour un nouveau jeune spectateur, Mission Cléôpatre sera un film bien moins intéressant que pour nous qui l'avons découvert à sa sortie, et toute la remise dans son contexte du monde n'y changera rien.

[Zêta Amrith]

Je sais pas ce que vous avez tous avec le T-1000, je ne trouve pas que l'effet soit si hasbeen que ça.
L'artificiel des CG lui confère toujours un côté glacial tout à fait raccord avec le personnage.

On est loin du stop-motion affreux de Robocop ou de la 3D primitive du Cobaye.

[Gemini]

Je sais pas ce que vous avez tous avec le T-1000, je ne trouve pas que l'effet soit si hasbeen que ça.

Moi ? Rien du tout, je ne fais que citer Tetho. N'ayant pas vu le film depuis les années 90, je me garderai bien de faire des remarques à ce sujet.

[Tetho]

Tout l'effet miroir sur sa surface rappelle constamment qu'on est au début des années 90 et avant Jurassic Park. La scène où il sort des flammes de l'épave du camion, par exemple, jure vraiment.

Ceci dit, le film est intouchable, hein. Pendant les années 80 personne ne pouvait test Cameron en matière d'actioners-SF et T-2 est son chef d'œuvre. Et en soit le concept de Terminator en métal liquide reste puissamment cool et il fallait vraiment l'oser à l'époque. Je suis très fan de la scène où il passe la grille et son gun le retient.

[Eltreum]

Une citation venant tout droit du sujet Tamako Market qui colle parfaitement aux animes de KyoAni

Il ne se passe décidément rien dans cet anime.

Incroyable.

Une réponse en un mot qui résume superbement ma pensée, j'ai ris

Durant mon adolescence et mon lycée, une fille sur deux n'était pas une lesbienne qui n'ose pas se l'avouer, comme le suggère très subtilement les dialogues absolument pas inopportuns et agaçants.

Encore la technique lesbiennes pour appâter du monde avec autant de "jolies" creuses filles.

[Tetho]

J'ai manqué les lesbiennes de la série, ainsi que la métaphore de la pénétration.
Surtout chez Kyoani, connu pour ses héroïnes prudes et pures (pas de la waifu de seconde main comme chez la concurrence).

[chevkraken]

je n'ai rien vu de sous entendu lesbien pour l'instant (Autant Mugi dans K-ON en faisait, mais là...), la série a même introduit un ami d'enfance masculin (et donc eventuel love interest) dès le départ

[mangakam]

introduit un ami d'enfance masculin (et donc eventuel love interest) dès le départ

Vu comment Kumiko limite envoie chier son ami d'enfance j'y crois pas de trop , enfin bon il a chercher aussi.



Et dans l'épisode 03 c'est limite qu'elle lui dit dégage ^^

[Tetho]

Épisode 3
Gros mieux pour moi, on retrouve cette sensation d'incertitude et de flottement qui m'avait tant plu dans l'épisode 1. Et la question de la volonté et de la motivation qui revient avec. L'héroïne doit être le personnage le plus humain de tout le répertoire Kyoani, dépeinte toute en nuance.
Et le traitement de la musique de façon assez dépassionnée, voir froide, est vraiment intéressant comme angle. Ça change de ce qu'on voit habituellement et renforce vraiment la sensation de frustration que Kumiko ou Reina peuvent exprimer chacune à leur façon.
Wonk trouvera probablement la langue de belle-mère trop phallique à ses yeux, mais pour moi la série confirme.



mangakam > quand un homme et une femme commencent une histoire en se haïssant, ils finissent en couple.

[Wonk]

J'ai manqué les lesbiennes de la série

Elles sont cachés au fond mais la réa prend le temps de zoomer sur elles pour qu'elles puissent sortir leur trois répliques en mode "DANS NOTRE COIN, ON AIME LES FILLES MAIS C'EST PLATOnique, HIHIHI". Bien sur on ne les avait jamais vu/remarqué pour quoi que ce soit d'autre avant et on ne les reverra probablement pas si ce n'est pour enfoncer le clou niveau GL useless. Mais au moins si les mecs qui font du Doujin coquin ne savaient pas qui mettre en scène, le studio leur file du matos officiel.

[Montrer] Spoiler

ainsi que la métaphore de la pénétration.

Ils ont pourtant réussi à rendre ça à la fois niais et peu subtil pour autant.

[Montrer] Spoiler

Bien sur la fin de la scène fait référence à cendrillon pour que la niaiserie triomphe, mais bon, c'est trop tard pour les esprits pervers. Comme le mien. Et ne me dites pas qu'il n'y en a pas chez les fans de Kyoani. [/quote]

Wonk trouvera probablement la langue de belle-mère trop phallique à ses yeux, mais pour moi la série confirme.

Haha, j'ai hâte. Je checkerais surement demain du coup.

[Moog]

Episode 3 :

Cachez-moi cette série que je ne saurais voir.
J'ai envie de dire qu'on tient là notre anime Boyhood. Ca se veut crédible au possible et par conséquent c'est d'un ennui effarant. On se croirait dans une discussion de syndicalistes se demandant s'ils vont aller à l'assemblée générale ce week-end ou non.

Et la mise en scène affreuse, règle des 180° non respectée, magnifique plan sur ce そう en pointant une frite, sauteries temporelles destabilisantes et inutiles, on a même un problème de continuité pendant la scène de la porte que la grande soeur ouvre.

Bref, pour parodier un topic voisin "malgré tous les défauts inhérents à la série, la coolitude de Dvorak fait de cet épisode un bon moment d'animographie".

[Wonk]

3ème épisode et dernier en ce qui me concerne.
Je crois que je vais plutôt reprendre mon visionnage de Macross Seven. J'aurais pas moins de musique au programme.

Plus sérieusement, l'épisode fait très bien semblant d'essayer de mettre le doigt sur les problèmes d'harmonie, au sens humain du terme, dans un orchestre de cette taille mais au final, rien.
Cependant la série est arrivé à me faire mentir, on a revu lesbian blob ! Elle était là pour dire que "ces chaises ne sont pas à la bonne place !".
Passionnant.

[chevkraken]

Je rejoins encore une fois l'avis de Tetho et j'apprecie aussi le fait que les personnages secondaires aient un réel develloppement et que la série ne se focalise pas juste sur le trio/quatuor d'heroine (au contraire même kosaka a eu moins de présence que la chef qui fait de l'eupho.)

[Wonk]

Un développement des perso secondaires ?
Tu veux dire qu'on sait désormais grâce à cet épisode que lesbian blob sait où doivent aller les chaises ?

[Down]

Voir des lesbiennes derrière des trucs aussi triviaux que des sentiments d'amitié, d'admiration ou même juste des lycéennes qui gloussent, c'est faire preuve de pas mal de paranoïa. Chaque élément du moindre animé que tu n'aimes pas n'est pas nécessairement un élément de fan-service pour une frange bien réduite des fans japonais

[Rhyvia]

Voir des lesbiennes derrière des trucs aussi triviaux que des sentiments d'amitié, d'admiration ou même juste des lycéennes qui gloussent, c'est faire preuve de pas mal de paranoïa. Chaque élément du moindre animé que tu n'aimes pas n'est pas nécessairement un élément de fan-service pour une frange bien réduite des fans japonais

Mais...
Et les fan d'aliens joueur d'échec alors ? Ils n'existent pas, Mata-web m'aurait mentit ?