Mercena a écrit:Vous qui semblez aimer ces séries, est-ce parce que vous trouvez le concept de gros robots qui marchent et se battent délirant et que vous appréciez ce côté guignolesque ou bien faites-vous abstraction de cet aspect pour pouvoir pleinement profiter de la série. Et à part ça? Qu'aimez-vous dans ces séries?
On kiffe au 1er degré. Parce que y a peu de choses aussi cools que deux robots, aussi improbables soient ils, qui se démontent la gueule sans retenue. Faut pas chercher plus loin.
Y chercher du réalisme c'est comme dire que la fantasy est ridicule parce que le magicien qui fait une boule de feu viole les lois de la thermodynamique et contribue à la baisse du niveau d'entropie de l'univers. Faut apprécier pour ce que c'est, du spectacle avec parfois un peu plus de choses.
Sinon si c'est le coté improbable des robot qui te rebute, essaye les séries de Takahashi Ryûsuke comme VOTOMS, Dougram, Gasaraki ou FLAG. Les deux dernières sont dispos en DVD en France en plus. Même si ils restent improbables ses robots sont plus terre-à-terre, plus crédibles dans leurs formes et leurs utilisations.
Sinon il y a l'indémodable Patlabor, qui dans sa version TV reste le pinacle de la tranche de vie en anime et dans sa version film du thriller urbain. Une valeur sûre.
Mercena a écrit:On ne voit pas de trucs détonnant sur le plan visuel comme un Eden of the East, tout semble assez conventionnel et peu inspiré de mon point de vue.
Ouvres un peu tes yeux alors, pas mal de séries de robots ont de vraies directions artistiques. Que ce soit un Evangelion, Escafion ou Retourne un Gundam...
Sinon pour Gothic Made c'est clairement beau, niveau beauté plastique, mais l'animation est tellement à la ramasse que ça sonne toc. Et en animation le mouvement aussi est une forme de beauté, ici absente.
Aer a écrit:C'est une loi tacite entre le spectateur et le réalisateur d'accepter ce genre de choses.
La suspension volontaire d'incrédulité est à l'origine même de l'existence des fictions, sans elle aucune ne pourrait exister, fut-elle aussi encré dans le réalisme d'un Madame Bovary.