Tetho a écrit:Là j'ai du mal. Si les meurtres et le saccage des lys représente l'homophobie, si le mur représente la ghettoisation et le replis de la communauté homosexuelle sur elle-même suite à la persécution, alors pourquoi les ourses, logiquement les homophobes, sont-elles elles aussi lesbiennes ?
En tant qu'homosexuel la réponse me paraissait plutôt évidente. L'homophobie découle en psychanalyse d'une homosexualité refoulé. Après c'est discutté depuis 1914 au sein de la communauté scientifique. Mais mon avis se range aussi à ce niveau.
Après, pour en revenir à la série, ça fait sens étant donné que l'oursette verte semble attiré par sa congénère mais cette dernière l'ignore et la rejette donc involontairement. Le tout fait sens au tribunal ou les les juges sont caricaturés comme étant des attrapes-fujoshi et donnent eux même pour consigne de manger les humains pour survivre étant donné qu'ils ne peuvent accepter ce niveau de frustration intestinale (pour ne pas dire sexuelle).
Zêta Amrith a écrit:Quant à y voir un truc sur l'homophobie alors que l'école - et apparemment la ville - n'est constituée que de femmes.
J'ai regardé Aoi Hana dont Ikuhara à storyboardé l'opening, il y est question d'école pour filles. Est-ce que je me trompe en disant que c'est toujours d'actualité au Japon ? Puis on est pas sorti de l'école pendant l'épisode, je vois mal comment tu peux affirmer ça. On est dans la maison de l'héroïne une seconde et on voit une photo d'elle et de sa mère, mais c'est tout.
Quand à moi j'ai bien aimé l'épisode 1. je pense qu'il ne faut pas voir en Kureha rien de plus qu'une motivation dans le personnage à la sauver car c'est sa copine, point à la ligne. Si Mawaru s'était amusé à traîner le hareng rouge dans le pathos aussi loin c'était avant tout pour étayer la relation frères-sœur et le concept de famille, qui sont les sujets clefs de la série. Ici, c'est expéditif mais justifié. Les ours m'ont volés ma copine alors je vais les dézinguer avec mon fusil. Comme 90% des récits depuis l'invention de l'écriture; l'homme défend la femme car elle est trop faible pour se défendre elle même. C'est ce que tente de changer Utena en 40 épisodes et c'est ce que cette série essayera de faire avec moins. Bon, j'ai quand même criez au WTF pour le jugement et la transformation. Mais pour ce qui est du reste, la première partie et la fin, ou est le surréalisme ? Sérieusement vous n'avez jamais regardez d'anime ?
Kara > Ne te ramènes pas avec ta politique des auteurs sur Ikuhara si tu n'as même pas terminé Mawaru. Que tu donnes ton avis sur l'épisode, pas de problème on le fait tous, mais chercher à parler de l'œuvre de Ikuhara sans avoir terminé son travail, c'est bidon.