Tetho a écrit:Pour moi le vrai progrès c'est de s'être débarrassé de toute la composante
Shôjo Princess, parce que qu'est-ce que ça pue ce truc. Pas grave qu'Usagi soit une larve, qu'elle ne finisse pas ses études ou quoi que ce soit, être neo Queen Serenity C'EST SON DESTIN parce qu'elle est la réincarnation de la princesse de la lune. Sa vie était déjà tracée avant même sa naissance, pareil pour ses copines, son copain et j'en passe. Et histoire de la rassurer, la série nous explique qu'on peut être la reine du IIIeme millénaire sans savoir écrire de
kanji.
Je l'ai déjà écrit ici, le moment que j'ai préféré dans
Sailor Moon c'est quand Mamoru dit à Usagi "
Pourquoi devrais-je t'aimer sous prétexte que nous étions amants dans une vie antérieure !", c'est très fort comme moment, dommage qu'en réalité il l'aime toujours et dise ça pour qu'elle s'éloigne de lui car il a fait un rêve prémonitoire qui lui annonce que si elle reste avec lui, elle mourra et non parce qu'il le pense.
Et puis il y a tout ce coté consumériste qui donne des héroïnes une image tellement superficielle.
Tu m'étonnes qu'après 3 ans à la tête de cette série Ikuhara soit parti réaliser
Utena pour dénoncer tout formatage social que peut générer ce genre de séries.
Bon tout ça n'est pas que négatif, la romance naïve entre Nephrite et Naru ça ne peut exister que parce que
Sailor Moon est profondément un récit typé
shôjo mangaLes combats plus brutaux j'y vois un moyen d'attirer un public masculin de manière plus ouverte et assumée. Si les deux premières séries ont été réalisées par le réal de
DBZ c'est clairement pour apporter plus de dynamisme au combats. Et ça me va aussi. L'amitié et la camaraderie qui lie Nagisa et Honoka ou Erika et Tsubomi me semble tellement plus sincère que celle d'Usagi et ses copines.
Et dans un sens l'évolution du style suit celui de l'animation à la TV.
Sailor Moon a une animation plutôt raide mais un style assez fin car c'est les canons de l'époque. Les trois premiers
Pretty Cure sont plus nerveux, mais l'animation n'est pas vraiment dingue pour autant la plupart du temps, puis à partir de
Yes!5 le style se fond dans celui du
sakuga moderne avec des animateurs comme
Tanaka qui sont révélés par la franchise, ou un vétéran comme Shida qui d'un coup gagne un style très différent de ce qu'il faisait sur
DB(Z). Le pinacle à ce c'est bien sûr
Heartcatch, mais c'est une série qui a bénéficié d'un staff exceptionnel et surtout d'un
charadesigner/directeur de l'animation
rank triple S.
Mais si on compare à un
One Piece, on voit que l'évolution du dynamisme de l'animation est assez parallèle.
Maintenant c'est sûr, c'est pas dans
Sailor Moon qu'on frappera les boss avec les mobs
