Manga/Anime : PARASITE de Hitoshi Iwaaki

[Zêta Amrith]

Parasyte 23. Fin la semaine prochaine.
La première moitié est très ampoulée, laborieuse même avec son monologue creux qu'une mise en scène minimaliste et muette aurait efficacement remplacé. La seconde partie est plus divertissante, bien aidée en cela par les réminiscences B, old-school et guyveriennes du decorum.

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Même si très franchement, l'idée que "Ok le méchant est invincible sauf à cet endroit sur le flanc là" est digne d'une fanfic de collégien.

[Zêta Amrith]

Parasyte - Fin.
La série se termine sur un troisième épisode consécutif de faible niveau, confirmant qu'elle aurait dû s'en tenir au divertissement pur et à l'action, et ne jamais pseudo-philosopher à partir de ses maigres moyens intellectuels. Les deux premiers tiers "eighties" de l'anime, cohérents et fondés sur la narration, cèdent ainsi progressivement la place à un bavardage très contemporain fait de revirements psychologiques mal amenés, de sentimentalisme bien trop appuyé pour toucher et de digressions sur blabla les humains, la planète... aphorismes lénifiants étiquetés j-anime 2010, et qui en dévoilent le déclin.

Malgré tout, de beaux restes obligent, la série méritait d'être suivie.
Toujours plus honorable que ce qui passe actuellement.

[Tetho]

Sauf que tout ça était déjà dans le manga. Pour le coup c'est pas un problème de l'époque ou de l'industrie qui se dévoie, juste un mangaka qui n'a pas su terminer proprement son récit au début des années 90.

[NiKi]

J'ai trouvé que c'était très oldschool dans l'esprit et ne tombe pas dans la condescendance insupportable actuelle moi, la fin replace les choses comme l'histoire de Shinichi et Shinichi seul, on a perdu quelque part après le fabuleux climax de Tamura Reiko la rigueur absolue dans la manière de présenter et amener les choses, les derniers épisodes s'enchainaient n'importe comment mais dans le fond ça se tient. Au final, ça reste et ça restera une histoire qui dépasse totalement Shinichi, seul face à tout ça, j'avoue que je m'attendais à un truc plus énorme mais c'est très bien comme ça.

[Zêta Amrith]

Sauf que tout ça était déjà dans le manga. Pour le coup c'est pas un problème de l'époque ou de l'industrie qui se dévoie, juste un mangaka qui n'a pas su terminer proprement son récit au début des années 90.

Je ne doute pas que le scénario soit le même, mais les dialogues à la #%! aussi ?
Ils seraient aussi neuneus au début des années 90 ? Précurseur.

[Tetho]

Là tu m'en demandes trop, faudrait que je télécharge des scans pour comparer. Mais de souvenirs le blabla sur les humains et la planète était bien là. D'autant qu'ils étaient déjà là, mais de façon plus discrète et limitée, depuis le début.

Mais pour moi c'est pas tant ça le problème, mais le fait que Iwaaki n'arrive pas a donner du sens à son histoire en arrivant à la fin.

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En terminant sur la mort d'Hirokawa il aurait livré un constat pessimiste mais recevable sur la nature humaine. La fin étirée et le "en fait les parasites restants se sont fondus dans la société et se sont fait discrets" est d'un mou et d'un consensuel consternant.
De même pour la relation entre Migi et Shinichi. La façon dont il les sépare, puis les réunis, puis fait disparaitre Migi mais en fait non montre qu'il n'avait aucune idée de comment conclure. Séparer les deux physiquement aurait eu du sens, surtout avec l'amputation que ça impliquait, les laisser les deux ensemble aussi. Mais le coup du retour à la normale c'est, aussi, mou et consensuel. Surtout quand Migi se réveille quand ça arrange l'histoire.

Il s'est probablement lancé dans son récit avec l'énergie et la rage de sa jeunesse, mais sans vraiment planifier là où il voulait aller. Du coup une fois le principal antagoniste (Tamura Reiko) éliminé, la série navigue à vue et manque sa sortie.

[Zêta Amrith]

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Ha mais structurellement, ça ne fait aucun doute que la série n'a ni point de rupture, ni climax, ni rien. Il n'y a qu'à voir comment l'auteur a fichu en l'air ce qui devait être la séquence forte et brofist de toute la storyline - l'humanisation de Migi, pour ne rien en faire de surcroît. Et de conclure par Shinichi disant "Je n'ai jamais compris le comportement de Migi". Ouais. Nous non plus en fait.

[Aer]

Ca me parait surtout être une fin parfaite pour enchainer sur des suites et spin-off à plus soif sans avoir à se creuser la tête.
Le dernier épisode est en effet assez tranquille, mais depuis qu'on sait que ça devait se conclure avec un fight contre Gotô de toute façon, c'était pas top top pour moi. Mais ça me dérange pas, en fait, ça n'essaye pas de donner des explications la ou il n'y a rien à expliquer. Malgré ce finish un peu relaché, c'est resté d'un nouveau constamment bon et prenant. Je pense que la première qualité que doit avoir ce genre de récit est de surprendre le spectateur en amenant des situations qu'il n'aurait pas prévu, et du premier au dernier épisode c'était ça.

[Sch@dows]

Fin du visionnage de la série, et même si celle-ci ne brillait pas par son côté technique et que le dernier épisode laisse un gout amer, la série n'en demeure pas moins excellente.

Je revenais chaque semaine pour mon cliff de fin d'épisode a faire grincer les dents.

La fin me décoit dans le sens où ...

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... tout ça semble de résoudre de lui même, comme si finalement tout ceci n'était effectivement qu'un rêve. Cette sensation de s'être fait troller m'a alors un peu énervé.

D'autant que l'épisode est assez longuet pour ne rien arranger.

[NiKi]

Sa qualité première, c'est surtout l'évolution touchante de son héros, c'était quand la dernière fois qu'on s'est pris d'empathie à ce point pour le destin d'un héros devant un anime? Si à certains les non-personnages de Shigatsu wa kimi no uso suffisent à émouvoir et en faire l'anime du siècle, pour d'autres, cela aura fait longtemps qu'un anime aura pas pris autant aux tripes. (Depuis Hunter X Hunter y'a 6 mois quoi) (merci Madhouse de sauver l'animation japonaise) Ce dernier épisode est particulièrement efficace à ce niveau là quand

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Shinichi voit tout ceux autour de lui qui sont morts, et ce dernier frisson avec la mort de Murano bien que cliché et prévisible, réussit quand même à nous faire flipper, parce qu'on sait pertinemment que c'est le dernier truc qui le fait encore tenir.

[veggie 11]

J'avais lu un peu le manga il y a plus de dix ans et quelques mois. J'avais donc pas tout à fait 16 ans et ma soeur (plus jeune encore) avait ramené le tome 8 de Parasite. À l'époque, le collège où nous avons été scolarisées avait appris que le manga était populaire auprès des jeunes, donc les responsables de la bibliothèque ont commandé quelques mangas pour les élèves, mélangeant habilement Yu-Gi-Oh et Da!Da!Da! avec Parasite (sont forts !), le tout confiné dans un petit espace où étaient également réunis les livres destinés aux écoliers du primaire. C'est encore nous qui après lecture avons insisté auprès des responsables pour qu'il y ait un peu plus de sérieux là-dessus. Surtout pour une situation qui s'est déroulée en 2004. Je ne pense pas que ça ait beaucoup changé depuis...

Ceci dit, en dehors de cette anecdote, le manga m'avait beaucoup plu. Ca fait 10 ans que je me pose la question pour réunir la série et la lire en entier. Il serait temps que je m'y remette...

[Aer]

J'avoue, pour ton spoil, j'étais trop mal au début.