Black Bullet 01.Ce n'est pas l'élément loli qui dérange, c'est son insupportable cliché. La présidente n'est pas en reste quand son existence se résume à l'équilibrage mammaire de l'oeuvre. Si la légiste sauve un peu l'affaire, la vue du cast à venir présage du pire.
Si on oublie la catastrophique entrée du papillon en 3D qui s'affole comme un poulet qu'on égorge, le reste est de bonne facture et a le mérite de ne pas faire dans la dentelle. Même l'horripilant boss de fin de parcours tout maniéré assassine efficacement, sans auto-justification malgré qu'il ne puisse s'empêcher une petite phrase finale de poseur qui n'a d'égal que le ridicule de son apparence. Heureusement, le monster-design de l'araignée ainsi que ses bruitages claquent et face à sa charpie, on est en droit d'attendre quelques massacres intéressants. Le gore se fait rare (autant que le sérieux) et on pardonnerait presque les "personnages" s'ils n'étaient pas aussi déterminant dans l'appréciation qu'on pourrait avoir d'une série, d'autant plus si la violence est toutes les trois secondes réduite au silence par des onii-chan ou des o-bakayarô !
Kanojo ga Flag wo Oraretara 01.Je voulais attendre qu'Aer ouvre le sujet qu'il nous a promis mais la série est tellement super que je n'ai pas pu attendre pour vous faire partager mes impressions sur ce scénario écrit par un tâcheron venu, devinez d'où, du domaine du LN mesdames et messieurs, un tâcheron qui a sans doute cru tenir l'idée périmée du siècle en nous faisant partager sa vision du monde réduite à un mécanisme d'eroge et ses persos caractérisés uniquement par leurs tics de langage. Cerné par Kaminomi et NôKome, dépêchez-vous éternels apprentis écrivains car la énième utilisation du flag ne vous attendra pas et il ne vous restera plus qu'à écrire vos dix light novels sur l'automode ou le backlog !
Isshuukan Friends 01.L'animé est sponsorisé par Jun MAEDA. Applaudissons l'art du grand écart de SUGA Shoutarô qui passe de Darker than Black à Rinne no Lagrange à Oregairu (heureusement que ces étrons ont des raccourcis) à Uchôten Kazoku pour finalement atterir sur Isshuukan Friends et sa collégienne qui perd la mémoire toutes les semaines. La nature est bien faite, elle n'oublie pas ses parents, juste les autres. A chaque épisode sa semaine. Pendant les trois premiers, ils parleront de crêpes, dans le 4 Yûki osera l'inviter à en manger une, à la sixième semaine, il commencera à se mutiler, dans le sept il l'enfermera dans sa cabane au fond du jardin où il la violera sans cesse avec ses potes, dans le dix il tentera de se suicider avec elle. Heureusement, dans le douze, ils se marieront et dans six mois sortira Isshuukan Friends After qui nous déshydratera encore plus.
Mangaka-san to Assistant-san to The Animation 01.Qu'est-ce qui m'a pris de croire qu'un animé s'appelant
Le mangaka et son assistante allait parler du versant technique de la création d'un manga ? 38 secondes top chrono pour me faire pitié. Soit, le mangaka dessine des mangas ecchi, ça ne veut rien dire. Patientons...
...
(Treize minutes plus tard.)
Non, rien à sauver.
Même sa stratégie pour que l'assistante se tripote est minable. Ca m'a rappelé un manga de huit pages publié
sur pixiv et traduit
par ici. Admirez l'embrouille.