Diabolik Lovers 1 à 6.5.Déjà lol le récap après seulement 6 épisodes qui font 15 minutes chacun. Certains plus pressés que moi n'hésiteront pas à en tirer des conséquences sur le public.
Tiens, pour récapituler :
Ialda a écrit:Angelkappa a écrit:Diabolik Lovers > J'ai bien aimé, fin en même temps je suis la cible de la série

J'ai trouvé l'anime très beau visuellement et le design des perso <3 Bon les mecs sont super flippants par contre
Adaptation d'un otome game oblige, je n'attends rien d'extraordinaire, ça sera juste mon péché mignon de l'automne.
KARAFACTORY a écrit:J'avoue j'ai tenté aussi (2 épisodes). Pas mal dans son genre. Mais c'est "violent" parfois pour l'héroïne.
La violence verbale, la passivité de l'héroïne, les connards qu'elle a en face : tout dans cette serie est a gerber. Savoir que ça vient d'un otome game me choque.
chevkraken a écrit:Adaptation d'un otome game oblige, je n'attends rien d'extraordinaire
Ouais, enfin, Haruka naru toki no nakade et la corda d'oro sont exccellent, même chose pour la saison 1 d'Hakuoki. Et avant de tomber dans la nullitté de Neo, Angelique, c'était aussi vachement sympa.
Par contre là dans le cas de cet anime, je rejoint Ialda, cette série est juste a gerber, serieux, on est limite face a une fille qui va devoir vivre avec un groupe de violeur recidiviste et qui en plus est passive. J'ai rarement vu aussi malsain (en dehors d'un hentai).
Ialda a écrit:Windspirit a écrit:Ialda a écrit:La violence verbale, la passivité de l'héroïne, les connards qu'elle a en face : tout dans cette serie est a gerber. Savoir que ça vient d'un otome game me choque.
À la lumière de Nana, Fruits Basket, Fifty Shades of Grey, etc.?
Ça te choque encore que la littérature féminine (faite par des femmes pour des femmes) soit la plus misogyne qui soit?
Absolument pas.
Les rapports de domination exprimés de manière assez violente, non,
it comes with the territory.
Par contre le
trash-talk, j'ai l'impression qu'on franchi un nouveau cap.
C'est vrai que la violence des dialogues peut choquer vu qu'on aura sans doute jamais vu une femme se voir affubler du surnom de "Petite Salope" dans une série jusqu'à présent. Néanmoins, je ne pense pas que l'on puisse mettre dans le même sac cette série avec des shôjo comme Nana ou Fruits Basket. Comme tu le dis, Ialda, "it comes with the territory" (c'est de toi ou tu as chopé ça quelque part ?). J'aimerais bien chevkraken que tu m'expliques en quoi cette série se distingue, dans l'esprit, d'un hentaï et plus généralement en quoi un hentaï se distingue qualitativement de toutes ces oeuvres du style harem-anime basées exclusivement sur un fanservice à visée sexuelle ? Oui, l'otogame n'est pas porno mais nous sommes en plein fantasme masochiste, la fille passant son temps à se faire douloureusement perforer par des crocs, insulter, est sous la menace de mort constante. Le propos ne se cache pas, on est là pour ça, pour se faire posséder, objectiver, pour que la midinette frissonne. (Pardon Angelkappa.) Je vois déjà le débat sur le féminisme dégouliner jusqu'ici mais je veux juste faire la différence entre ce pur produit du fantasme que nul n'a le droit de juger et les insinuations à combattre des œuvres grand public où aucun recul n'est possible, plus sournoises car diluées dans un récit neutre.
Là où je comprends effectivement la difficulté de glisser sur ce genre de produit, encore plus que via le bicchi-chan, c'est effectivement la passivité de la fille qui doit tout de même, même ici, renvoyer pour les besoins de l'identification à la spectatrice. Et là, nous sommes devant un être épargné jusqu'à présent par toute forme d'éducation darwiniste parce qu'en plus de ne sourciller qu'à peine à tout ce qu'elle subit, sa plus grande résistance est un je te pousse à peine fort parce que j'ai les bras fragiles (mais doux... très joli chara-design au passage). Elle passe surtout son temps à aller vers ses agresseurs genre un vampire dort sur une tombe, il faut qu'elle aille voir s'il va bien...
Tout cela est bien maladroit (médiocre ?) quand tout annonce que cette violence se verra justifiée par une enfance malheureuse, l'héroïne prenant successivement chacun de ces gros bébés malheureux dans ses bras. Et ça finira en tournante, of course, avec comme morale que les bons sentiments invisibles triomphent de tout.
Il y a de quoi dire, mais fondamentalement, je pense que ça n'est pas du tout sur le même plan qu'un Sukitte Ii na yo. où la femme doit se sentir flattée qu'on la sauve malgré ses gros seins ou que le bishônen sait montrer qu'il a bien pissé sur sa possession, le tout essayant de nous faire croire à une romance banale et inoffensive.
Et puis, peut-on parler de misogynie quand les hommes prennent des bains tout habillé ou se réfèrent à eux d'un ore-sama pompeux ? Et matez-moi ces fashionistas qui se démarquent par la taille de coupe des jambes de leur pantalon.
Machine-Doll wa Kizutsukanai 02 & 04.Je conserve un certain capital sympathie envers cette série quoique je commence à en avoir marre de ces sempiternelles histoires de duels dans une école, preuve qui s'ajoute à l'amas de l'incapacité des scénaristes japonais de développer un récit qui n'est pas pris dans un schéma pré-constitué. IS S2 et Freezing S2 en témoigneront.
Force est de constater que l'enquête sur Cannibal Candy est menée par une bande d'espers car qui pourrait bien m'expliquer comment le héros a pu atteindre le point B du sarcophage de Lizette Norden ? Ok, le héros est génial mais lorsque l'on veut expliquer qu'un personnage est génial, on le fait autrement que par l'affirmation de son génie.
Sinon, c'est bien dommage car si techniquement, ça fait toujours mal aux yeux à de rares exceptions près comme la manière dont les poupées de Magnus se déplacent comme les membres de la Guilde dans Last Exile, ils ont parfois de bonnes idées comme les larmes en forme de bille. Ca, avant de céder au néfaste plan aérien qui plonge la petite étincelle dans le seau d'eau histoire de nous rappeler à quoi ressemble vu de haut un tas de billes en 3D sur de l'herbe en 3D. Je sais pas, les mecs, réfléchissez, c'était censé être un effet, par une manifestation concrète et foireuse (de votre manque de talent) !
Par contre, le gros point noir, c'est le doublage de Raishin par SHIMONO Hiro qui a tendance à doubler tous les sales déchets de la japanimation style héros de Dragon Crisis!, Kannagi, Dakara Boku wa, H ga Dekinai ou le petit-gros dans Kotôra-san. Je ne sais pas pour vous, il a peut-être eu de bons rôles mais son timbre m'irrite et est profondément codé en moi comme étant le paragon des persos foireux à voix foireuse. Surpris de le voir ici au lieu d'aller saccager Outbreak Company.
Outbreak Company 03 & 04.Je vois ce que tu veux dire Kara en parlant de surprenante politisation de l'intrigue mais avoue que le coup du terrorisme et de la démocratisation rampante de l'Empire par le sacro-saint Japon aurait pu être écrit par un gosse de CP. Perso, je préfère lorsque le mec puis la fille font un cours sur le zettai ryôki et les otoko no ko à des gamins de 10 ans, résolvant au passage le si épais mystère de la genèse des nains (à quoi ils ressemblent lorsqu'ils sont enfants). C'est un faux-fuyant de se dire qu'on regarde Outbreak Company pour ce qu'elle aurait à nous dire (ou qu'en fait elle aurait quelque chose à nous apprendre) au-delà de la comédie sur une loli impératrice et des espions furry qui ne doivent surtout pas dire qu'on les a payés pour espionner... chuuut !
C'est au mieux du bonus pour alléger une trame qui deviendrait trop lourde en beudes et qui permettra de partir au dernier quart sur du drama.
Le truc, c'est que si l'on compare à Zero no Tsukaima, Outbreak Company partait perdant car son cadre est foireux dès le début (un otaku ès moe part représenter le Japon auprès d'une toute nouvelle civilisation), rendant difficile toute tentative de sérieux (qu'ils vont ruiner la seconde d'après) alors que ZnT est le cadre classique du péon pris au hasard et amené de force dans un monde de fantasy classique.
KARAFACTORY a écrit:Bin la 3D est tout à fait correcte, avec des méchas animés avec dynamisme, avec de chouettes angles de caméras. Bon, c'est super académique, y'à pas de réelle personnalité qui se dégage de la direction artistique, ni de la mise en scène.
C'est ça le problème, c'est plat, rigide comme pas deux avec leur amure-design surchargé en trucs qui dépassent, ils veulent se faire passer pour des samouraïs modernes mais chacun de leur mouvement est lourd et artificiel sans la moindre grâce. On est dans le modèle 3D de feignasse limite combats aériens entre deux traits de couleurs qui virevoltent et tu n'es pas la première personne à me dire que IS c'est bien foutu, ou soigné ou tout ce que tu veux qui mette en avant la technique d'IS alors qu'il n'y a strictement rien à en dire, pas plus que sur son plot. Je réagissais juste à cette espèce d'inertie du c'est beau parce que j'ai rien trouvé d'autre à dire (pour justifier que je continue à regarder). Moi, je cantonne ça à Kyoani mais c'est quand même d'un tout autre niveau.