Bloom into you est un mange de type… shonen (eh oui), dans la classification shojo-ai*. Il est signé de l’imagination de Nio Nakatari, l’autrice de l’œuvre en question. Fini en 8 tomes, il est plutôt plaisant par son scénario qui tient la route et vaut le détour pour ça. Pas de connotation sexuelle. Il a vu le jour pour la première fois en volume relié en 2015 par Kadokawa corporation. Kana, l’éditeur français sort la licence quatre ans plus tard.
Synopsis
Yû, nouvelle élève de 1re année au lycée Tohmi Higashi, n’est jamais tombée amoureuse. Pourtant un jour, elle aperçoit Tôko Nanami, membre du conseil des élèves, en train de rejeter un garçon qui lui déclarant sa flamme. Cette dernière tombera peu à peu sous le charme de Yû. Yû avouera que ce n’est pas réciproque.
C’est sur cette situation quelque peu cocasse, que débute l’histoire.
Yû succombera-t-elle à son tour ?
Je t’aime, mais ça ne te regarde pas
Les relations de nos protagonistes sont en sens unique. Cependant, Tôko s’en contente et trouve cela déjà satisfaisant. Les relations et réactions seront centrées au fil des pages de ces tomes. Sur le thème School Life et shojo-ai. Seul Maki, un autre membre du conseil, est au courant. Tôko est bienveillante envers Yû koito. Les lecteurs interprètent souvent ce genre de couple : mari et femme. Ainsi Tôko Nanami, peut être celle qui surprotège son épouse. Malgré cet amour unilatéral, elles s’entendent très bien et se complètent parfaitement. Yû est plutôt réservé et parle peu socialement (voir le tome 1), mais elle est souvent influencée par ses camarades de classe. Son pouvoir de concentration et motivation est tel, qu’elle surmonte les obstacles. Sa curiosité, ne franchira pourtant pas plus à de l’amitié. Quoi qu’il en soit, elle ne ressent rien du tout envers la (future) présidente. Être aimé sans retour. Sayaka, la vice-présidente, laisse le lecteur en face d’un problème ambigu de leur lien. Il serait certainement normal de se poser des tas de question à la simple vu du tome. Voilà pourquoi, il serait intéressant scénaristiquement de se plonger à travers ses huit volumes que comporte cette licence.
Analyse de fin
Les sentiments de Yû et de Tôko, appartiennent à leur propre jugement. À analyser de plus près on s’aperçoit malheureusement à la lecture, malgré un scénario qui tient la route ; que les expressions sont vides et sans âmes. Il n’y a pas de profondeur. Aussi dommage que les caractères des personnages ne soient pas plus développés. Ce qui est fort regrettable.
L’éditeur choisit un papier fin de bonne qualité. Une traduction proche de l’originale. La couverture est sobre et ne souffre pas d’un manque d’intérêt. Bien au contraire. elle laisse place à une autre cartonnée avec un extrait d’une planche du tome. C'est une brillante idée de la part de l’autrice.
Excellente nouvelle : un anime voit le jour au Japon en 2019 d’une durée de 13x24 minutes. Pour les fans de Nio Nakatani, sachez qu'elle est sur Twitter. Les génériques sont à l’ambiance de l’anime. Très colorisé et bien retranscrit, il reprend l’histoire du manga. Il n’en fallait pas plus. Pari réussi, essai transformer. Les comédiens de doublages ont passé brillamment l’épreuve.
Il existe aussi en format Light Novel en 2018 en trois volumes, avec au scénario : Hitoma Iruma et édité par Kodansha Corporation.
Maintenant, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Continuer sur papier ou d'être dans la team anime (à moins que les deux vous plaisent). Peut-être qu’un jour, un anime sur un shojo-ai ou sur un yuri verra le jour sur grand écran ou support physique en version doublée.
Attendre et voir…
*shojo-ai : Romance entre deux personnages féminins, principalement amis qui tombent amoureux.
Auteur : DD69[/b]