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Rock's a layd modesty : un animé de rock lesbien sado-masochiste avec 4 riches demoiselles. La série adapte un manga, hélas non disponible en France.
L'héroïne est Lilisa, jeune fille à la coiffure improbable (et pourtant, il y a de la concurrence dans la japanime) dont la mère s'est remariée avec un homme riche et qui, pour lui faire plaisir
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et aussi un peu parce que maman lui a mis une légère pression 

Le charme de l'animé vient de plusieurs choses : le décalage entre l'image de Lilisa (et d'autres personnages) et son caractère ; les dialogues à double sens, qui fait que les lycéennes de l'académie s'imaginent souvent des choses (par exemple quand Lilisa et Otoha font des étirements lors d'une séance de sport ; pour parler de leurs morceaux, Otoha dit qu'elles "entremêlent leurs corps" dans le sous-titres français, parle de "sessions intenses" dans les sous-titres anglais) ; les métaphores à double sens (les fleurs dans la salle de musique) ; mais surtout les morceaux de rock endiablé, avec leurs métaphores SM :


Et surtout, surtout, ce qui suit fréquemment les passages musicaux. Les scènes d'insultes avec Lilisa et Otoha qui s'engueulent ou engueulent d'autres personnages parce que leur niveau est insatisfaisant. C'est hilarant, d'abord pour la surprise lors du premier épisode ; ensuite par l'absence de surprise, justement. Parce que tu sens que ça va exploser et que tu attends, en tant que spectateur, que ça explose. Et ça n'est jamais décevant, avec des insultes à caractère sexuel, une insulte-signature (espèce de déchet non combustible) un ton hyper-agressif, des doigts d'honneur et parfois, histoire de rappeler que ce sont des demoiselles, un petit gokigenyo (une façon extrêmement polie de dire "bonne journée") pour conclure :


Se greffent à ces deux-là une bassiste et une keyboardiste qui arrivent à l'épisode 6. Leur intégration fait que, même s'il y a de nombreux moments très drôles et si elles sont toutes deux attachantes, ça traîne un peu dans les épisodes 6 à 8 (ce qui fait que, sur cette année, je placerais la série un petit cran en dessous de From bureaucrat to villainess), avec un manque de rock et d'insultes ; et il y a aussi un peu trop de gags de boobs autour de Tina, la keyboardiste peu sûre d'elle. Heureusement, la fin de l'épisode 9 et surtout l'épisode 10 rattrapent le tout, notamment avec la révélation de la vraie nature de Shiraya, la bassiste. Autre personnage marquant : la mère de Lilisa, dont la nature est révélée dans l'épisode 4. Pas forcément la pire mère de la saison (il y a celle de la sorcière d'émeraude dans Black butler) mais certainement la plus flippante grâce à la mise en scène dans les quelques passages durant lesquels elle apparaît :
Et la demi-soeur est aussi un excellent personnage, avec des réactions très drôles et une excellente évolution lorsqu'elle apprend la véritable nature de Lilisa.