de DD69 le Mar 29 Juil 2025, 10:19
La petite princesse Sara est le titre en manga de [b]Azuki Nunobukuro. Publié pour la première fois en 2012 au Japon par Gakken Éducation Publishing, sous le nom original : Syokojo (A little princess Sara). En France, il est édité en 2014 par Nobi-Nobi. Une maison d’édition spécialisée pour kodomo (pour les enfants).
Voici donc l’occasion de (re) découvrir ce chef d’œuvre culte de Frances Hodgson Burnett.
Synopsis
Sara Crewe est une enfant de sept ans placée dans la pension de Mlle Minchin à Londres, par son père, un riche homme d’affaires aux Indes. Passionnée de conte et légende, elle saura se faire apprécier auprès de ses camarades. Mais un jour, sa vie bascule soudainement, quand elle apprend la mort de son père. N’ayant aucun tuteur, elle se retrouve en faillite. Mlle Minchin, fera d’elle une domestique et n’aura cesse d’être exploitée…
Sarah, mignonne petite fille
Nous suivons les (mes)aventures de princesse Sarah, riche héritière de l’exploitation de mine de diamants. Dans cette variante plutôt enfantine se cache une œuvre bien plus cruelle encore (la version animée est censurée et les dialogues réécrits). Pourtant, elle attire un public de plus en plus nombreux et de tout âge, avide d’histoires émouvantes. Le recueil en question est calquée de la littérature de la romancière Frances Eliza Hodgson, dite Hodgson Burnett. C’est une auteure britanno américaine. Le manga est légèrement retouché afin de satisfaire le jeune lectorat. Même si on peut avant tout être destiné aux petites filles, il en va de soi que les garçons peuvent lire et regarder. Ce qui attire la curiosité en chacun de nous. Il est donc cruel dans les paroles de Mlle Minchin comme de Marie et James, les cuisiniers au service de cette dernière. Ainsi nous compatissons à la douloureuse expérience de la vie de notre princesse favorite. Le drame qu’elle a vécu est difficile à admettre, mais elle serre les poings et les dents pour aller encore plus de l’avant.
Elle fera plus connaissance de Peter et de son mode de vie. De becky, qui deviendra au fil de l’histoire, son amie. C’est avec joie qu’on pouvait voir l’anime, en rentrant de l’école. Cette licence culte est mainte fois publiée ; et ce à toutes les versions. Ce qui donne encore plus envie de lire le roman.
Est-ce que Sara(h) aura son happy-end ?
Analyse de fin
Nobi-Nobi fait ce qu’il y a de mieux pour le jeune lecteur. Et c’est ce qu’on conseillera dans un premier temps, pour débuter et les initier au monde du manga. Les dessins de Azuki Nunobukoro sont magnifiques et kawai (mignon). Les traits, peuvent faire penser à du shojo. C’est une adaptation un peu plus libre de princesse Sara. Sarah, justement est douce et gentille, mais dans cette version, l’auteur rajoute un brin de « rebellion » par rapport à l’anime. Ce qui n’est pas pour déplaire non plus, au vu du scénario. Scénaristiquement, il tient le public en haleine jusqu’au bout dans ce One-shot. Il retranscrit dans un condenser, les 44 épisodes que compose la série. L’aspect psychologie des personnages est formidable et proche de la réalité. Ceux qui connaissent la série savent déjà ce qu’il va se passer, donc aucune surprise. Elle ravira la nouvelle génération.
La couverture est épaisse et cartonnée. Un papier de bonne qualité à grain mi-épais. Attention toutefois : au bout de quelques années, les pages commencent à jaunir !
Chose intéressante : le recueil en question à un marque-page en forme de languette en tissu. L’œuvre est tout simplement captivante et se lit facilement. La richesse, la pauvreté sont bien retranscrits et l’auteur s’en sort bien dans cet exercice, ô combien difficile de reprendre une œuvre qui a fait déjà ses preuves. Nunobukoro, en a fait une autre traduction à sa manière.
Maintenant, vous n’avez plus aucune excuse d’hésiter à choisir.
Auteur : DD69[/b]