Anime - Chainsaw Man

[Deluxe]

CHAINSAW MAN



Support : série télé
Format : ??? épisodes
Parenté : adaptation du manga de Tastuki Fujimoto
Date de première diffusion : 11 octobre 2022

Studio d'animation : Mappa
Réalisateur : Ryû Nakamura
Scénariste : Hiroshi Seko
Musique : Kensuke Ushio

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épisodes 1 à 3 : lorsque l'auteur Tatsuki Fujimoto eut droit à son exposition au dernier festival d'Angoulême, on pouvait se poser des questions : depuis quand le FIDB, symbole de la bande-dessinée intellectualisante et bourgeoise, s'intéresse aux mangasseries commerciales publiées dans le Weekly Shônen Jump ?

L'adaptation anime donne un début de réponse. Chainsaw Man se conforme dans le moule du shônen moderne ; remplacez les démons par des fantômes et vous avez Jujutsu Kaisen ; retirez ses cheveux au personnage principal et vous avez Saitama de OPM. Ce ton cynique, ce goût pour l'ironie ancrent fermement cette série dans son époque ; la juxtaposition avec My Hero Acadamia dont la diffusion a repris cette saison, et qui lui tire son inspiration de Naruto et des shônens d'il y a vingt-cinq ans, rend la différence d'autant plus flagrante.

La réalisation de Mappa est, à l'image de son pays d'origine, une terre de contrastes. Trois directeurs de l'animation, un superviseur spécialement dédié aux scènes d'action, un ending différent à chaque épisode ; le studio a mis les moyens sur la table et les bandes-annonces laissaient entendre qu'on aurait affaire à un client sérieux. Le premier épisode a refroidi tout le monde avec la force d'une vague congelée lorsqu'il est apparu que la moindre apparition du Chainsaw Man serait rendue en image de synthèse : enfer, damnation, malédiction, calamité, tu quoque mi fili Mappa ?

En vérité, et c'est là aussi l'ironie, c'est tout ce qui se passe à côté de l'action qui attire l’œil. Le chara-design fin et détaillé, la composition des plans, les effets spéciaux, l'attention au détail dégouline de l'écran. L'opening est aussi génial que le premier de JJK (merci Shingo Yamashita) et l'épisode 3 de cette semaine, une dinguerie qui efface l'ardoise de la saison 2 de OPM.

Le récit ? Qu'est-ce qu'on s'en branle. Si vous voulez suivre des histoires intéressantes il y a Die Neue These qui a repris cette saison. Ici c'est le divertissement AAA, la performance visuelle, la violence débridée et la vulgarité assumée qui nous rappellent pourquoi on a commencé à regarder ces dessins japonais en premier lieu.

[Ialda]

J'avais vu le premier épisode à sa sortie histoire de pas mourir idiot.
Ce qui m'a semblé le plus réussi autours de Chainsaw man c'est le battage dont la série a bénéficié depuis son annonce, là du coup tu m'apprends le coup d'Angou et ça ne m'étonne même pas : tout autours de la franchise respire l'opération marketing bien rôdée, et à l'instar de Spy Family, on ne peut même pas lui faire le reproche d'accoucher d'une série dérivée bâclée. Au pire, je soupçonne que sa manie de la citation peut devenir vite gonflant; reste que j'ai trouvé certains plans et scènes plutôt réussis. Mais j'ai quand même l'impression que le truc est juste un poil trop bien calibré pour moi.

L'adaptation anime donne un début de réponse. Chainsaw Man se conforme dans le moule du shônen moderne ; remplacez les démons par des fantômes et vous avez Jujutsu Kaisen ; retirez ses cheveux au personnage principal et vous avez Saitama de OPM. Ce ton cynique, ce goût pour l'ironie ancrent fermement cette série dans son époque ; la juxtaposition avec My Hero Acadamia dont la diffusion a repris cette saison, et qui lui tire son inspiration de Naruto et des shônens d'il y a vingt-cinq ans, rend la différence d'autant plus flagrante.

Tiens, je ne sais pas s'il y a un nom pour ça mais ça m'a fait pensé à pas mal d'autres de séries de splatterpunk urbain avec du fantastique et un soupçon d'americana (soit dans l'univers visuel, soit dans lse refs à la réa, soit les deux). En version crade ça donne Dorohedoro, en version classe c'est Kekkai Sensen... ?

[ChaosLink]

Pour information, la série est composée actuellement d'un premier cour de 12 épisodes pour cette saison et il ne devrait y avoir plus tard un deuxième cour de 12 épisodes (et qui devrait logiquement couvrir le premier arc du manga, soit les 11 premiers tomes)

Sinon, difficile d'éviter la série en ce moment avec à peu près tout mon twitter qui suit et commente la série chaque semaine. Je me suis donc motivé à enfin prendre mon abonnement crunchy et à commencer à me mater ça. J'ai vu trois épisodes sur les 4 de sorties pour le moment.
Bon, on va pas tourner autour du pot, la série s'est fait attendre pendant un bon bout de temps mais putain que le résultat est là. Ça fait un bout de temps que j'ai pas vu une telle production value pour une adaptation. La série est magnifique, le chara-design rend super bien avec le style très réaliste, les décors en jettent, les musiques sont grave cool, la série se tape un opening incroyable bourré de référence, les endings sont cool (mention spécial au 3), etc etc... Mais c'est bien sûr l'animation qui m'impressionne jusqu'à présent : c'est fluide sa race et mêmes les scènes calmes passent très bien, tandis que les scènes d'action envoient vraiment du pâté. Y'a de la 3D en effet mais elle se marie étonnamment bien avec tout le reste, et en dehors de la première apparition de Chainsaw Man, j'y ai pas vraiment fait attention.

Pour l'histoire, aucune surprise de mon côté, j'avais déjà lu tout ce qui est sorti du manga, ainsi que les autres œuvres de Tatsuki Fujimoto (dont je vous recommande Fire Punch si ce n'est pas déjà lu) donc je suis en terrain plus que conquis. C'est du débile puissance cent mille pour le moment, inspiré de tout ce qui se fait de mieux dans les séries B et Z.
Par contre, et n'en déplaise aux pisse-froid de twitter pour qui la série n'est pas digne du manga, je suis particulièrement fan du réalisme et de la réalisation de la série pour le moment. Je trouve que c'est une très bonne idée d'avoir cette approche réaliste pour rendre l'univers extrêmement sérieux de Fujimoto et faire encore plus ressortir le côté débile de tout ses personnages (Power best character) Cela fait mieux ressortir les scènes humoristique je trouve et je pense que lorsqu'on rentrera dans les vrai bails, ça va taper sévère. Et Makima est parfaite pour le moment donc tout va bien.

Je partais déjà enthousiaste pour me mater ça et ça me donne tout ce que je voulais pour le moment, donc je vais pas me priver !

[guwange]

Le début de l'épisode 4, ça envoie vraiment bien niveau sakuga. Tu vas kiffer.

[Deluxe]

Épisode 5 : on a affaire à une des réalisations les plus ambitieuses de ces derniers temps en animation japonaise télévisée. Les épisodes 3 et 4 étaient déments et cette semaine rien que l'ending réalisé par Hiromatsu Shû contient plus de sakuga qu'une bonne moitié du planning de la saison.

S'il faut vraiment chercher la ressemblance à tout prix, je dirais qu'au delà des emprunts à la recette courante du Jump le plus important lien de parenté de Chainsaw Man c'est avec One Punch Man. Dans les deux séries on a un rejet du worldbuilding classique à la Bleach ou à la World Trigger, pour quelque chose de plus abstrait où les monstres ultra puissants dévastent le monde depuis des décennies apparemment mais les gens continuent de vivre normalement, ils ont pas construit des murs ou des équipements tridimensionnels pour se défendre, c'est un monde normal juste t'as des streums qui débarquent de temps en temps pour bouffer des gens en pleine rue quoi. C'est complètement bizarre mais ça fonctionne parce qu'on comprend vite que de toute façon ce n'est pas vraiment de ça dont la série a envie de parler. Pareillement, la manière avec laquelle la série a introduit cette semaine le Gun Devil ça fait penser à ce que faisait OPM avec ses adversaires, tellement puissants que ça confine à l'absurde.

Pour le reste, ce serait réducteur de parler de cette série en forçant la comparaison avec le reste du shônen alors que la réalisation fait des efforts monstrueux pour établir son propre style. Observez par exemple, malgré le nombre de séquences comiques, l'absence totale de chibi ou de personnage en SD pourtant communs dans Kimetsu no Yaiba ou dans Jujutsu Kaisen. Le studio Mappa a pris le parti d'une cinématographie naturaliste, rappelant le film live. On est en cela finalement plus proche de la démarche des adaptations de Vinland Saga ou de Mugen no Jûnin, des trucs qui se prennent au sérieux et calibrés pour la diffusion à l'international.

[ChaosLink]

Du coup, rattrapé l'anime là où il en est actuellement. Chaque semaine confirme un peu plus le soin et l'intérêt qui a été apporté dedans. L'épisode 4 enchaîné une scène de combat super cool et même bien plus longue que dans le manga sur un pur moment de détente et de quotidien avec les personnages. Décidé de mettre en avant ce genre de petit moment de détente est une vraie force et permet d'apprécier encore plus les personnages (et le fait qu'ils vont cracher du sang avec l'arrivée de Power)
L'épisode 5 continue sur cette lancée, en allant toujours plus loin. On a enfin "l'apparition" du Démon-Flingue et la brutalité de ce dernier est bien retranscrit. Certes, on a pas les rapports super détaillés comme dans le manga mais le choix est bon pour le coup (même si ça aurait été parfait si on avait eu le narrateur de l'anime HxH de 2011) La mission dans l'hôtel commence enfin dans ce même épisode et le style réaliste choisie commence vraiment à payer : ça rend vraiment, vraiment très bien et le côté angoissant pointe juste le bout de son nez. Il y avait aussi la crainte que les émotions/tronches des persos soit pas aussi bonnes avec le style choisi, mais force de constater que ça rend super bien (Et Kobeni est la meilleure là-dessus)

Aussi, même si vous ne regardez pas la série, allez me mater le 5ème ending :

Outre la musique qu'est juste beaucoup trop bonne, y'a plus d'idée de réal dedans que dans la moitié de ce qu'à produit la japanime depuis 20 ans. Je me l'écoute en boucle depuis sa sortie.

[Zêta Amrith]

Ok vous m'avez convaincu, je me pencherai dessus incessamment.

[Zêta Amrith]

A jour des six premiers épisodes.
Il y a moyen de voir la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. A moitié vide parce que la série ne parle absolument de rien, mais dans des proportions presque inédites de vacuité. Le Démon-Brosse-à-Dents succède au Démon-Hémorroïde sans autre forme de construction, dans un monde quadrillé par des mafias que les auteurs ne cherchent pas à définir. Je me suis pris à penser que même le scénario inexistant de Goblin Slayer avait fière allure en comparaison, d'autant qu'ici tout est enterré sous le fatras d'une kyrielle de comportements de freaks, sans lien avec le réel, n'ayant pas tant à coeur de développer les personnages que de provoquer l'inconfort relatif du spectateur. Le style et la shock value comme unique substance donc.

Une fois admis que Chainsaw Man n'a pas d'opinion, pas même d'opinion sur le fait d'avoir une opinion, qu'il ne se bâtit sur aucun centre de gravité dramatique et qu'il ne pourra devenir, en fin de compte, qu'un Devilman de second ordre amputé du contexte historique qui fournissait son urgence au dit manga, on trouve un certain intérêt à ce déferlement continu de monstres pantagruéliques qui pissent le sang, et à cette destruction implacable des voiries. Les virtuoses de MAPPA multiplient les moments de bravoure, lors des déchaînements de violence évidemment, mais aussi pendant les scènes plus intimes et resserrées, à la gestuelle naturaliste et qui confine parfois à la rotoscopie, sans tomber dans la composition prétentieuse et hors-sujet de Gridman. La curiosité est de mise et chaque épisode intime sans difficulté au visionnage du suivant. De surcroît, les endings plus ou moins expérimentaux sont fréquemment le clou du spectacle, une carte blanche donnée à certains des meilleurs animateurs du moment. Le studio nous affirme encore, de par ses choix et son niveau technique, qu'il est devenu un des gardiens indispensables de cette industrie noyée dans l'isekai.

Chainsaw Man ne fait pas d'étincelles durables, c'est tout sauf un classique, mais il marche sur les traces de séries telles que Garo ou Blood Blockade Battlefront, c'est-à-dire dans l'ornière de productions chiadées qui entretiennent toujours un rapport, fût-il parcellaire, avec les canaux interlopes de l'animation japonaise.

[guwange]

Seuls les lecteurs du manga connaissent la direction qu'a pris le scénario. Mais bon, les derniers épisodes un peu plus calme arrivent à instaurer une ambiance oppressante ( pas pour nous ) pour l'équipe en place dans l'hôtel. C'est plutôt bien retranscrit le craquage des deux lurrons à bout mentalement.
On connaît tous l'envers du décor d'un certain nombre des productions Mappa qui prend tout ce qui bouge.
Du coup, c'est un peu le bingo au niveau de leurs adaptations, ils ont pris au sérieux jujutsu kaisen et chainsaw man. Verdict dans peu de temps avec vinland saga 2. Et hell's paradise mérite aussi un traitement aux petits oignons. Je me fis juste à son synopsis et quelques screens à propos de ce dernier, je ne connais pas la réception qu'a eu la version manga.

[Zêta Amrith]

Episode 07, aka Puke Japan. Style over substance ?
Mais encore faut-il qu'il y en ait un, de style. Là c'était du babillage cacaboudin scato, "La Grande Bouffe" sans le simulacre de sous-texte, une terre d'asile pour Bigard. A moins d'aimer jouer au cricket avec ses crottes de nez ou de posséder les oeuvres complètes de Bruno le Maire, guère de chance de célébrer cette incartade issue du stade anal de ses concepteurs. L'image de l'anime en prend un coup.

[Deluxe]

Le mot que tu recherches c'est "pulp". Ce n'est pas un hasard si l'opening référence Tarantino, les frères Coen et les films d'horreur japonais des années 90. Je vois pas pourquoi cette scène de Chainsaw Man ce serait scato tandis que Uma Thurman qui se vomit dessus en 1994 ça remporte la Palme d'Or à Cannes.

C'est pareil avec la scène de fin de l'épisode, dans n'importe quel autre anime on crierait au fan-service mais la réalisation ici fait plus penser à l'érotisme glauque d'un film de François Ozon qu'à ce qu'on verrait habituellement dans un H.

[Zêta Amrith]

Ce "gonzo" puéril du bar n'a qu'un lien très factice avec Pulp Fiction imo. Thurman se gerbe dessus après avoir pris de l'héroïne, elle ne va pas complaisamment trouver son voisin pour lui vomir à l'intérieur de son estomac. Tarantino vaut un peu mieux que ce pipicaca - et le spectateur aussi.

L'épisode suivant est d'un autre chrome.

[Zêta Amrith]

Episode 12, fin de la première partie.
Le style pur peut-il pallier l'absence d'un sujet et de protagonistes dignes d'intérêt ? Visiblement oui, au moins en partie, étant donné l'attrait ressenti à suivre cet anime tout en shock over value. De la gueule, de la gueule, rien que de la gueule, qui flatte les instincts du cerveau reptilien. Et si je pense regarder la suite, je serais bien en peine d'exprimer pourquoi, tant cette histoire paraît ne rien avoir à raconter.

[Deluxe]

Épisode 12 : ce n'est pas si souvent qu'un anime ne se contente pas de répondre aux attentes mais les dépasse. Cette adaptation de Chainsaw Man va au-delà de ce qui était nécessaire pour une série de ce type avec une vraie proposition stylistique et un effort conséquent en termes de production et de technique. L'ironie c'est que ce ne sont même pas tant les scènes d'action qui impressionnent (Jujutsu Kaisen, Demon Slayer ou Mob Psycho sont déjà passés par là) mais ces interludes d'activité mondaines animées avec un souci du détail dont l'ambition cinématographique fait plus penser aux longs-métrages de la grande époque de Production IG que du shônen moyen. Plutôt que de surenchérir sur l'action et le mouvement frénétique, l'effort s'est porté sur le détail et la volonté de rendre un univers tangible, prenant tout le monde par surprise à commencer par les spectateurs japonais désarçonnés par tant d'ambition.

Je ne me risquerais pas à tenter un commentaire sur le propos d'un récit manifestement incomplet et dont on attend la suite, pour l'instant j'y vois surtout le prolongement de cette nouvelle tendance du shônen post-moderne lancée par ONE, celle de ces récits qui reprennent religieusement les archétypes du genre mais sans chercher à les prendre au sérieux ou à délivrer un quelconque sentiment positif de dépassement de soi. Des clichés vidés de leur substance que l'on remplace par l'absurdité existentielle et la violence gratuite. On ne parlera pas de subversion, mais à tout le moins on peut y voir un détournement, ne serait-ce que dans le personnage principal qui n'est motivé que par les choses les plus banales et vulgaires ; il ne s'agit plus d'être le Roi des Pirates ou le Plus Grand des Héros, ici on latte les couilles de l'adversaire pour gagner le droit de prendre un bain chaud, d'avoir un moment de répit dans ce monde invivable.

Anyway, j'ai kiffé ma race de la première à la dernière minute, y compris les génériques que pour une fois on a aucune excuse de passer. C'est fou de se dire que c'est la première série de Ryu Nakamura en tant que réalisateur et qu'il a réussi son coup à ce point, comme quoi prendre des risques parfois ça paie.

[guwange]

De la gueule, de la gueule comme tu dis Amrith mais ça a complètement marché sur moi, puisque c'est le seul anime où je n'ai pas décroché et où j'étais au RDV chaque semaine. Un anime de la hype, attendu par un grand nombre et Mappa a répondu présent en nous proposant même une réalisation + cinématographique.
C'est assez rare le charcutage de nos jours dans les séries tv jap, donc ça me ramène au bon souvenir des oav des 80's et 90's lorgnant sur le sanglant. Un plaisir primaire certes, mais à milles lieues de ce qu'on a l'habitude de voir dernièrement. Un équilibre parfois malaisant pouvant nous sortir du délire ( scène du vomi etc...) couplé à du comportement tête cramé du héros en accord avec son envie d'en découdre. Pour la 3d cg, autant dans le premier épisode, c'était too much sur les zombies, autant c'est mieux éparpillé par la suite.
J'aime bien le design de l'antagoniste katana man.

[Aer]

Vu quelques épisodes par dessus l'épaule de madame (surtout les 8 et 9). C'est effectivement très bien animé, on est proche d'une animation semi réaliste, a la sauce moderne avec ses corps souples et mous. Je serais bien en peine d'en dire beaucoup plus j'ai surtout vu du sang et des tripes. Ce qui n'est pas sans rappeler les prods des années 80 type OVA a la Hirai ou la matière laissait le pas au spectacle.
A voir si je m'intéresse plus a la franchise dans le futur.