Lesbo, Ours, Tempête - Ikuhara strikes again

[Sora334]

5 :
Je l'ai trouvé chiant à mourrir. Mêlé tranche de vie à un récit surréaliste n'est pas judicieux, ça rend le tout difficilement appréciable.

Je continu de regarder car je suis un pigeon.

[Johnny B.]

Au début, j'ai eu un peu peur,

[Montrer] Spoiler

avec les flash-backs, mais ceux-ci s'avéraient nécessaires pour comprendre ce qui s'était passé entre Sumika et Kureha (on a un peu de fanservice en passant), et on a la réponse au cliffhanger. Il y a des passages cruels (avec le jardin qui part en cendres, les méchantes ne sont pas celles qu'on croit), et la fin réserve des surprises.

Plutôt pas mal, en somme.

[Sora334]

6 :
J'ai bien aimé le flash back, forme atypique pour conte simple.
Entre les voix japonaises, les sous titres Anglais et les mots eux même qui sont des metafores, j'avoue ne plus m'y retrouver et être complètement perdue dans cette histoire.

[mangakam]

Entre les voix japonaises, les sous titres Anglais et les mots eux même qui sont des metafores, j'avoue ne plus m'y retrouver et être complètement perdue dans cette histoire.

L'anime est disponible chez Crunchyroll Fr et au bout de 1 semaine tu peut regarder l'épisode gratuitement.

[Johnny B.]

Episode 7 vu à l'instant,

[Montrer] Spoiler

la série se bonifie, est moins "space", plus cohérente, on voit le parallèle entre les vies de Kureha et Ginko, un peu de fanservice, mais pas trop... Kureha finit par se souvenir de Ginko, mais au même moment, Lulu reçoit une lettre anonyme, relançant le suspense...

[Eltreum]

E06-E07-E08 : mouais comme d'habitude, révélations à petites doses.

Bearsona!

Cette semaine, il y a eu un épisode spécial le 8.5 qui n'a été sous-titré par personne
Il s'agit en fait des discussions en live sur la série, avec les seiyu en cosplay des personnages, Miho Arakawa (Ginko), Nozomi Yamane (Kureha) et Yoshiko Ikuta (Lulu). Le réalisateur Kunihiko Ikuhara et la chanteuse Bonjour Suzuki. La fin a un ending différent et une preview de l'épisode 9.

[Johnny B.]

Une sorte de commentaire audio en somme... dommage, car le cliffhanger de l'épisode 8 tenait en haleine !

[emixas]

C'était étonnamment explicatif et démonstratif pour du Ikuhara. Tellement que ça en devenait vite redondant tant on avait les clés de compréhension en mains et qu'on nous les rabâchait comme des coups de théâtres/révélations. Du coup, pour ma part, même si j'ai apprécié la série, il m'a manqué une tension dramatique, de la surprise. C'est pas mauvais mais il nous a habitué à rudement mieux. Là tout était joué d'avance... ça a un peu biaisé mon affection aux persos du coup, avoir un train d'avance sur eux les rendait presque agaçant quelque fois. Y a pas mal de persos/épisodes qui ne servaient pas à grand chose au final (syndrome Mario de Mawaru?).

[Tetho]

Je ne sais pas vraiment quoi penser de la série. C'était agréable, un conte de fées comme Ikuni sait si bien les raconter, mais c'est quoi le sens de tout ça ?
Une bête fable sur la tolérance ? Du genre "si on cherche à t'exclure d'un groupe, casses-toi et trouves ceux qui t'accepteront" ou "l'amour vrai vaut mieux que l'appartenance à un groupe qui déshumanise ses membres" ? C'est assez tiède comme message, non ? Et quel est la place de l'homosexualité là dedans ? Mais quoi qu'il arrive la série était clairement trop longue pour ce qu'elle avait à raconter.
La série aura en plus souffert de personnages assez insupportables dans leurs comportement. Seul Lulu, par son histoire et son amour pur et désintéressé, m'était sympathique et attachante. Mais Kureha et Ginko, fouyayayaya...

Je reste vraiment sur cette impression qu'il s'amusait avec une poignée de concept qu'on lui attache, comme si il avait succombé à l'idée que son public se fait de lui et lui donne ce qu'il attend. Bref qu'il est pour le coup une caricature de lui-même. Et cette fois on était quand même loin de la folie visuelle d'un Utena ou un Penguindrum, les scènes de procès, complètement gratuites, étaient d'une pauvreté incroyable, il suffit de les comparer avec les scènes dans le monde du Cristal de Penguindrum, tout aussi gratuites.


J'ai quand même aimé :
-Le fait que la persécution et l'exclusion soient montrés comme le fait des faibles, et non du cliché du bully fort qui le fait pour s'amuser. Ici la tempête invisible exclut les individus qui ne rentrent pas dans son moule car c'est son moyen de protection contre les ourses (/l'extérieur perçu comme une menace). Elles sont faibles individuellement mais le groupe et son unicité les rend fortes, au dépend de leur individualité bien sûr. La dernière scène avec elles était réussies, mais j'aurais préféré aller au bout de la logique d'exclusion et que la chef se retrouve seule à s'exclure elle-même.
-Tous les passages racontés à la façon d'un conte de fées, surtout les épisodes 4 et 7, qui nous rappellent à quel point Ikuni maitrise ce sujet.
-La réinterprétation du thème de La Petite Sirène, le sacrifice suprême pour le bonheur de l'être aimé, à travers Lulu. Les autres personnages aussi jouent cette carte du "je ment pour sauver celle que j'aime", mais seule Lulu va jusqu'au bout de l'analogie. Et vu que je reste très attaché à la version originale de ce conte, "devenir écume à la surface des vagues" quelle superbe image, ça a fait mouche avec moi.
-Les ourses étaient adorables dans leurs mimiques, vraiment. Surtout celui de l'ending qui danse le parapara.
-J'avais grillé d'assez loin que la solution pour Kureha passerait par

[Montrer] Spoiler

sa transformation en ourse. Même si je pensais que ça se jouerait au tribunal et non par une apparition d'Ultimate Madoka Kumaria.

Reste qu'au final la série me semble assez creuse et un peu vaine. C'était agréable à suivre, une fois qu'elle a arrêté de nous prendre pour des cons et de balancer en boucle le même épisode, mais ça manquait du génie qui transpirait des autres réalisation Ikuni. Tant de choses inutiles, de détours, de longueurs. Et puis quel est le sens de cet épilogue, à part ressusciter les deux personnages les plus attachants de la série ?

[Adnae]

Je ne sais pas vraiment quoi penser de la série. C'était agréable, un conte de fées comme Ikuni sait si bien les raconter, mais c'est quoi le sens de tout ça ?
Une bête fable sur la tolérance ? Du genre "si on cherche à t'exclure d'un groupe, casses-toi et trouves ceux qui t'accepteront" ou "l'amour vrai vaut mieux que l'appartenance à un groupe qui déshumanise ses membres" ? C'est assez tiède comme message, non ? Et quel est la place de l'homosexualité là dedans ? Mais quoi qu'il arrive la série était clairement trop longue pour ce qu'elle avait à raconter.

Plus que la tolérance en elle-même, ça critiquait le moule social, "la masse", représentée par cette tempête invisible, qui exclut ceux qui en dévient. Ça m'a bien fait penser à pas mal d'aspects de Penguindrum comme le non-design des passants dans la rue ou le "broyeur d'enfants", qui s'attaquaient directement à la société.
Le yuri était là pour illustrer un comportement vu comme déviant par cette "masse", et ça collait bien à l'amour "pur et idéalisé" qui était au centre de ce conte de fée (comme dans beaucoup de contes, en moins orthodoxe ici, certes), illustré par la fleur de Lys.
Après, tu parles de bête fable, mais les fables ont toutes des morales très simples dans ce genre, c'est d'ailleurs ce qui rend cet animé si proche du conte de fée. Certes Penguindrum était plus travaillé, surtout via ses nombreuses références (l'attentat, Kenji Miyazawa et j'en passe), mais pour un animé plus modeste, YuriKuma était vraiment bon.

Ah et pas trop d'accord pour les personnages insupportables, en dehors de la directrice, je les appréciais tous. Surtout Ginko (mais ça tient en grande partie à sa seiyû)

Sinon, avec le rapport fleur de lys/ours, Ikuahara s'est amusé à faire une reprise d'une chanson de scouts connue avec les seiyû

[emixas]

Tetho, je partage en tout point ton point de vue. Une mini en 6 épisodes aurait bien suffisant.

Effectivement Lulu et son frère sont les seuls à tirer leur épingle du jeu. Y a pleins de trucs inutiles: les autres ourses infiltrés servaient à quoi? Ont-elles passées le procès du Lys pour obtenir forme humaine? Si oui, pour quelles buts? Effectivement le système d'exclusion (twitter?) était plutôt sympa mais manque de finalité. Celle qui tu proposes aurait été parfaite pour dénoncer le cercle vicieux d'une telle pratique. J'aurais adoré des silhouettes à la Utena, où tout individu est anonyme et exclu confortablement ses pairs caché derrière son écran d'un peu partout du campus (sans se réunir quoi).

Le problème est qu'on anticipe tout, tout le temps. Rien ne surprend, rien ne tient vraiment en haleine... Y a eu beaucoup trop de redondance pour au final, pas grand chose.

Pas un ratage mais une déception quand même.

[Johnny B.]

[Montrer] Spoiler

Lorsque Kureha demande à devenir ourse, j'ai pensé à Frère des Ours de Disney...

[Adnae]

Effectivement Lulu et son frère sont les seuls à tirer leur épingle du jeu. Y a pleins de trucs inutiles: les autres ourses infiltrés servaient à quoi? Ont-elles passées le procès du Lys pour obtenir forme humaine? Si oui, pour quelles buts?

Pour Yurizono Mitsuko, sans doute pour satisfaire ses désirs (manger des humains, mais ça symbolisait autre chose je pense...), et concernant Yurikawa Konomi, je dirais l'amour, sans être persuadé (faudrait que je revoie les épisodes où on la voit)

[Tetho]

IMO tous les ourses sont motivées par leurs désires, d'où la métaphore de la faim. Ginko désire retrouver l'amour de Kureha, Lulu désire aider Ginko, Yuriika désirait ne plus se sentir abandonnée, Konomi désirait Mitsuko et Mitsuko est littéralement l'incarnation des désires.

Après, tu parles de bête fable, mais les fables ont toutes des morales très simples dans ce genre, c'est d'ailleurs ce qui rend cet animé si proche du conte de fée. Certes Penguindrum était plus travaillé, surtout via ses nombreuses références (l'attentat, Kenji Miyazawa et j'en passe), mais pour un animé plus modeste, YuriKuma était vraiment bon.

Oui, sauf qu'une fable a une structure très simple qui sert son message par sa simplicité et sa limpidité (le corbeau est vaniteux : il fini par être dépouillé par le flatteur, l'agneau est faible : quel que soit ses circonstances le loup pourra lui imposer sa raison, etc...). Ici la structure du récit est pour le moins baroque et complexe/confuse, ce qui rend le message moins compréhensible. Voila pourquoi je parle de "bête" fable, un récit aussi chargé se doit d'avoir un sens à la hauteur. Sinon c'est qu'il y a des éléments de trop qu'on aurait pu aisément retirer.

Ikuhara n'est pas un homme a faire dans la simplicité. Par chance pour lui le sous-texte d'Utena était assez ambitieux, profond et complexe pour s'accommoder d'un tel récit. J'imagine qu'Enokido a su organiser les idées et canaliser la créativité d'Ikuhara pour en faire un récit carré, pas à un seul instant tu questionne la finalité de la série. Sur Penguindrum c'était déjà moins maitrisé, et si le récit finissait par retomber sur ses pattes et faire sens, on a eu des digressions parfois longues qui le desservent (les épisodes sur Ringo au début, Momoka qui manque de devenir le sujet de la série vers la fin, Mario...). Mais là on est encore quelques bons crans en dessous. Il y a un clair laisser-aller dans l'écriture, soit par manque d'ambition dans le récit et il a fallut meubler pour remplir les 12 épisodes, soit parce que lui-même ne savait pas vraiment ce qu'il voulait raconter.

[emixas]

IMO tous les ourses sont motivées par leurs désires, d'où la métaphore de la faim. Ginko désire retrouver l'amour de Kureha, Lulu désire aider Ginko, Yuriika désirait ne plus se sentir abandonnée, Konomi désirait Mitsuko et Mitsuko est littéralement l'incarnation des désires.

Je veux bien mais ces motivations (excepté Lulu pour épauler Ginko) n'exigent pas qu'elles aient apparence humaine. Si c'est bien Sainte Ursina qui accorde par le biais du procès les apparences humaines, je ne vois pas les motivations sus-citées êtres acceptables vu l'entité. Et comment ont-elles passé le mur? (Ginko a été récupérée puis ramené: elle connaissait donc le passage). C'était vraiment un gimmick forcé pour ma part... même si j'ai bien aimé Mitsuko.

[Ialda]

Par rapport à ses séries précédentes, Yurikuma manque d'ambition. On retrouve pas mal de thèmes qui lui sont habituels (l'amour-sacrifice, la critique de la pression sociale) mais pas vraiment de grand propos central qui ne vienne vraiment les magnifier et leur apporter une dimension supplémentaire (cf Tetho quand qualifie le sous-texte d'Utena d'ambitieux). Le chara-design passe-partout à la Strawberry panic, la courte durée de la série qui ne permet pas vraiment de développer des individualités bien tranchées et la gestion quelconque des seconds rôles donne une masse confuse de personnages anonymes et manquant de charisme - à la rigueur ce sont encore les ours qui tirent le mieux leur épingle du jeu dans tout ça, surtout en version transformés où ils sont abominablement adorables.

IMO tous les ourses sont motivées par leurs désires, d'où la métaphore de la faim. Ginko désire retrouver l'amour de Kureha, Lulu désire aider Ginko, Yuriika désirait ne plus se sentir abandonnée, Konomi désirait Mitsuko et Mitsuko est littéralement l'incarnation des désires.

Aussi tous les ours contreviennent explicitement aux règles de ce monde. Il sont vraiment tout le contraire d'un être qui serait "invisible". C'est l'individu qui sort volontairement du troupeau et qui alors ne peut plus être, par définition, autre chose qu'un loup. Criminal bear gao gao.

La dernière scène avec elles était réussies, mais j'aurais préféré aller au bout de la logique d'exclusion et que la chef se retrouve seule à s'exclure elle-même.

Ce n'est pas la grande méchante de la série. C'est un simple second rôle devenu important il y a un ou deux épisodes de ça. C'est un simple rouage de cette machine a écraser les individus qu'est le consensus tel que montré par Ikuhara dans la série. Elle ne méritait pas ce sort, je pense même que ça aurait été contre-productif par rapport à cet aspect de la série.

Bien aimé la dernière scène aussi, surtout parce qu'elle donne l'impression que le karma de Ginko et Kureha a été transmis et qu'une nouvelle histoire peut commencer. C'est joli.

Je regrette par contre que le facteur tragique ait été amoindri et qu'en jouant la carte de la réintroduction du mythe à la dernière seconde, on nous laisse l'espoir que tout ce petit monde ait survécu et vive heureux ailleurs. Alors que bon...

[Eltreum]

Est-ce un anime de commande ou juste l'envie de jouer avec du yuri pour Ikuhara... Le titre, le chara-design et les artworks avertissait "Lesbos" pour les allergiques.

Niveau personnages c'est pas la joie, Kureha et Ginko n'ont que des idées fixes. Seul Lulu sort du lot et c'est pas pour rien que c'est l'épisode 4 (le conte délirant) qui évitait la boucle monotonie (je ne renoncerais pas au sky !).

Sinon cette série n'a rien de complexe, la plupart des mystères sont expliqués parfois en long et en large (tous les souvenirs qui défilent) alors oui trop de clés de compréhensions à gogos. Chaque épisode avait comme je l'avais exprimé ses petites doses de révélations pour tenter de maintenir en haleine (à croire que les années 90 c'était autre chose, c'était Utena). Penguindrum s'en sortait mieux évidemment. Cependant comme ça a déjà été dit, 6 épisodes auraient pu suffire (26 aurait été trop abusé et 39 une torture inhumaine).

La fin sans être exceptionnelle ou originale, passe bien tel un conte.
Epilogue à l'amour de "révolutionner le monde"

[Montrer] Spoiler

Il y a tellement d'interprétations pour ce qu'on voit ou plutôt ne voit pas du "monde".

Sinon Ulimate Madoka qui vient bénir l'amour des 2 filles qui se métamorphosent en ourse/humaine c'était de l'or

Pour ceux qui s'intéresse à la psychologie :
Life Sexy = le "moi" qui décide en prenant en compte les 2 autres.
Life Cool = le "surmoi" attaché à la loi, la morale.
Life Beauty = le "ça" attaché aux pulsions, l'interdit.

Reste plus qu'a éditer le manga en français (qui est assez différent), vu que nous avons Hanjuku Joshi d'Akiko Morishima chez Taifu. Il est encore plus explicatif comme ceux sur Utena et Evangelion (avec leurs fins claires et nettes).

[Deathmes]

Le yuri était là pour illustrer un comportement vu comme déviant par cette "masse", et ça collait bien à l'amour "pur et idéalisé" qui était au centre de ce conte de fée (comme dans beaucoup de contes, en moins orthodoxe ici, certes), illustré par la fleur de Lys.

Mais alors pourquoi ce genre de comportements étaient également présent parmi les membres de la Tempête invisible sans que ceux-ci semblent être désignés?

[Adnae]

Mais alors pourquoi ce genre de comportements étaient également présent parmi les membres de la Tempête invisible sans que ceux-ci semblent être désignés?

De tête, je ne l'ai vu que chez Kaoru, et c'était une relation cachée au reste des étudiantes

[Tetho]

Parce que la Tempête Invisible est incapable de voir les ourses qui se cachent en son sein.


J'ai discuté un peu de la série avec un pote, et quelques problèmes ressortaient.

[Montrer] Spoiler

-Si voir les ourses comme des créatures qui se laissent aller à leur désires, alors quel sens donner à la transformation de Kureha ?
-Plus généralement sa transformation vient contredire ce que la série à longuement construit autour de la vie ensemble, la mère de Kureha parlait bien d'une époque où humains et ourses pourront vivre ensemble. La fin envoie ça dans les orties avec mémé.
-Si c'est Kumaria qui accorde les transformations des ourses en humaines, pourquoi l'a-elle accordé à Konomi et Mitsuko qui étaient clairement là bas pour manger des humains.
-Et comment on-t-elles pénétré dans l'académie ? Ginko connaissait le passage car la mère de Kureha l'avait guidée, mais les autres ?

La série me semble souffrir d'un vrai manque de rigueur qui pose de vrais problème si on veut lui donner un sens sans avoir à ignorer sciemment certains aspects pour que ça colle :/ C'est assez frustrant.

[lilianneterre]

Avant tout, il ne faut pas confondre ; fables et contes !!
Les contes étaient des récits pour toute la famille autour du feu, et surtout à une époque où les enfants étaient considérés comme étant des "petits" adultes
Donc, mis à part que les contes étaient oraux et variaient, leur "mise sur papier" au XIXème siècle est passé par une (forte) édulcoration, pour qu'elle est une morale

[Montrer] Spoiler

Si je ne me trompe, elle ne devient pas ours ; mais mi-ours mi-humaine : en traversant le miroir ...
Donc, elle reste humaine en acceptant ses instincts
Si je ne me trompe pas non plus, le livre était le dernier album de sa mère et n'a jamais été publié ; elle n'était destiné qu'a sa fille
- parce que l'instinct primaire des ours est de dévoré, mais peut se transformer en autre chose ; les questions étant là ; pour clarifier les sentiments, d'où la répétition de certaines questions, dans l'espoir d'un changement (dans la bonne direction)
- le passage ne doit être qu'un parmi d'autres, seulement pas connu, sinon aucun mur n'est infranchissable. Si on en a le pouvoir, et ce pouvoir est donné par Ursulasama - dans la traduction - dans la version originale ce serait Mariasama (Maria, mère de Jésus, personnification de l'amour [maternelle] divin)

[Aer]

Si ça a été édulcoré au 19ème, j'ai pas envie de voir les versions antérieurs D:

[lilianneterre]

Disons, pour faire court ; que les contes n'étaient pas ceux de Disney!
En tout cas, certaine versions...

[Aer]

Dans ce cas la, c'est au XXème, Disney ^^.

[Eltreum]

Il faut voir la version Toei 1975 de La Petite Sirène, c'est la bonne fin si j'ose le dire ainsi