Vu, bien aimé sans plus pour autant. Un début décent pour une série dont on pouvait légitimement attendre plus.
Bon déjà j'ai du mal avec les comparaison à Kamiyama et son
Stand Alone Complex, ça lorgne largement plus vers le premier film d'Oshii. Que ce soit la mise en scène, le premier plan est clairement un
plan hélico-Oshii™, l'intrigue, qui s'inspire très librement de la sous-intrigue de l'éboueur au début du film, et aux thèmes, ici le rapport au corps. Le seul aspect que l'on peut directement attacher à
SAC serait les histoire de scandales politiques et de corruption qui étaient assez absents chez Shirow et Oshii at au premier plan chez Kamiyama.
Et ce n'est pas pour me déplaire.
Le scénario est bien calibré pour l'heure que dure ce premier épisode. On a clairement plus de matière qu'avec ce que proposait un épisode de
Stand Alone Complex, normal. Le tout se goupille très bien, à la façon d'un scénario de
Kôkaku Kidôai habituel, mais avec cette fois triple ration de faux semblants. Le fait de voir une Kusanagi plus jeune et inexpérimenté qui se fait avoir par le virus est assez agréable et tranche avec la perfection qui qualifie généralement le personnage.
On pose aussi les personnages principaux, même si Kusanagi se taille la part du lion, l'idée qu'elle n'a jamais eu de corps propre (qu'elle n'a jamais été vivante ?) est séduisante, Aramaki a ce qu'il faut, mais on attendra la suite pour Batou et Togusa, la femme de ce dernier n'étant même pas mentionnée. Pas très fan de miss décolleté plongeant et de sa façon si subtile d'attirer Motoko dans son lit, le reste du 501eme est par contre transparent.
Reste l'impression que rien n'a vraiment commencé niveau intrigue globale, même si le nom de Fire Starter est posé sur la table et que Kurutsu & co ne sont pas forcément lavés de tous soupçons.
Niveau animation c'est en effet en dent de scie. Combats irréprochables mais le reste assez quelconque, j'espérais une
character animation plus vivante, même si on peut dire que pour Kusanagi cette froideur et cette rigidité se justifie. J'ai été particulièrement gêné par l'impression qu'un plan sur deux sur le visage de cette dernière semble hors-modèle mais au moins cette fois on ne dirait pas qu'elle fait le trottoir, ce qui est une avancée.
Coté
world building, je pense que le coté pas si
cyberpunk de ce monde est surtout du au faite qu'il moins d'années entre nous et ce 2017 qu'avec le film d'Oshii (et à plus raison, avec le manga). Il faut que faire à l'idée qu'un monde
cyberpunk ne soit pas crade et chromé, mais au contraire qu'en apparence il soit on ne peut plus brillant et polis. Après tout c'est notre monde et il est déjà
cyberpunk.
Maintenant ça reste de la SF, regardez c'est un monde où Microsft a réussi a imposer la Surface
Si dans l'ensemble on reste dans le carcan des concepts
GITS habituels j'ai eu pas mal avec les lolis-mines-antipersonelles et l'apparence de Lego du Logicoma, malgré le rôle de composition de Sawashiro pour sa voix.
En parlant
seiyûs, madame Suzumura s'en sort bien dans le rôle de Kusanagi, après tout elle est le seul membre du nouveau cast a avoir une légitimité dans son rôle, même si on sent qu'elle se force a imiter l'
acting de Tanaka. Pour les autres rien à dire, sauf Aramaki dont la voix m'a pas mal dérangée.
Reste une impression tenace que quelque chose ne va pas, et pas que l'insignifiante bande originale. Un je ne sais quoi sur lequel j'ai du mal à mettre le doigts.
Au final bonne OVA qui pose les bases, mais je ne me contenterais pas de ça pour la suite qui a intérêt à être à la hauteur d'un animé appelé
Kôkaku Kidôtai. Je me demande d'ailleurs si l'ambition d'I.G. est de se servir de ces 4 OVA comme pilote à une nouvelle franchise
GITS.
Mellorine a écrit:Je n'ai rien compris au déroulement de l'enquête ni aux liens logiques qui amenaient Kusanagi à aller d'un lieu à l'autre pour trouver des preuves.
Mellorine a écrit:Cela est dû aussi à la sempiternelle traduction assurée par Wakanim, et ses phrases beaucoup trop longues et confuses qui non seulement empêchent de voir les images (si on les lit, ce que je ne fais plus)
Tu vas probablement le prendre mal, ce qui n'est pas mon intention, mais ceci explique peut-être cela, non ?
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Ha et pour les histoires de grades c'est assez confus car rien n'est clairement expliqué. Pendant toute l'OVA Kusanagi a le grade de
sansa, soit celui de commandant (
major chez les anglo-saxon) dans les forces d'auto-défense. A la fin on lui indique qu'elle se voit accorder celui de
shôsa, qui est la même chose mais dans l'ancienne armée impériale et qui est cohérent avec celui de
chûsa de Mamuro (dans les JSDF il serait
nisa).
Les sous titres anglais officiels parlent de "
grade post-réforme", information absente en VO. Mais plus tôt le secrétaire d'état explique que l'armée est en pleine réorganisation, donc les grades ont probablement été modifiés à ce moment.