Nom : Windy Tales
Nom VO : Fuujin Monogatari
Réalisateur : Junji Nishimura
Compositeur : Kenji Kawai
Chara Designer : Masatsugu Arakawa
Directeur Artistique : Shichiro Kobayashi
Superviseur : Mamoru Oshii
Studio : Production IG
Editeur : We Anim
Année : 2004
Durée : 13 épisodes de 25 minutes
Nao préside le club de photographie de son école. Se prélassant sur le toit, photographiant les nuages, elle aperçoit un chat sur le rebord. Alors qu'elle tente de le prendre en photo à son tour, celui-ci s'envole au milieu d'autres chats, et Nao, surprise, perd l'équilibre. Mais sa chute spectaculaire est stoppée grâce au professeur Taiki ; celui-ci semble capable de manipuler le vent. Impressionnée, la jeune fille veut apprendre à en faire de même.
Je viens de finir le premier DVD, et je suis conquis. Et pour l'être, je crois qu'il suffit juste de savoir à quoi s'attendre.
Primo, les graphismes et l'animation, comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessus (au moins pour les dessins), sont d'un genre particulier ; cela semble bâclé - ce qui serait surprenant de la part d'un studio capable de donner vie à Seirei no Moribito et à GITS SAC - mais je sens que tout cela est voulu. De toute façon, une fois habitué, cela ne gêne en rien le visionnage.
Secundo, la manipulation du vent n'est pas la finalité de la série. Il s'agit plus de tranches de vie, avec de nombreuses allusions au vent, mais sous des aspects plus poétiques qu'autre chose. Si vous en étiez resté aux maîtres du vent de X (de CLAMP), vous risquez de tomber de haut ; non pas que le vent ne soit pas capable de ravages, mais ce n'est pas ce qui importe dans cet anime.
Tertio, le rythme est lent, intimiste, comme une brise légère. La musique de Kenji Kawai, comme souvent apporte beaucoup à l'ambiance calme et apaisante de ce titre. Voilà, ce que je retiens de Windy Tales pour l'instant, c'est son côté incroyablement "zen" ; c'est un souffle d'air pur, agréable et délicat. En temps normal, hyper-actif comme je le suis, j'ai du mal à rester concentré s'il n'y a pas un minimum d'action ; là, aucun problème : à part le premier qui nous plonge dans l'univers de la série (et dont mon premier visionnage a été perturbé par une personne qui se reconnaitra), chaque épisode est passé comme une lettre à la poste, et - fait d'autant plus rare - j'ai réussi à les regarder à la suite.
Vivement les prochains DVD ^^
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