Captain Earth

[Moog]

Second épisode qui a le mérite non seulement d'être compréhensible mais aussi d'expliquer le premier : même les protagonistes ne savent pas pourquoi il s'est passé ce qu'il s'est passé. Reste une histoire profondément quelconque comme Bones a l'habitude.

[Deathmes]

Bon on continue dans le name droping et on se tape un surveillant sadique et qui aime bien caresser les petites filles. Sinon, ça continue de se suivre, mais dommage que le combat soit si court, je suis toujours aussi sous le charme du design du Earth Engine.
Merci pour l'explication sur l'Orgone, sur le coup j'ai pensé à SRW J. x)
Par contre, le techno-babble, c'est du techno babble tout ce qu'il y a de plus classique.

[Zêta Amrith]

Episode 03 légèrement moins mauvais que les précédents, car moins endormi, mais comment peut-on faire des transitions comme ça ? Les séquences, vides qui plus est, s'empilent sans aucune logique, le rythme ne ressemble à rien, et la caractérisation des personnages est juste vacante ; entre le héros page-blanche qui ne fait que suivre le scénario, les deux cobayes-légumes dont le rôle consiste à dire "Le vent est agréable" les yeux à demi-clos comme s'ils sortaient là une tirade philosophique de la plus grande perspicacité, et la magical girl qui piaille, le méchant hyper-méchant et avec rictus de Salty Dog... un enfant refuserait d'écrire pareille gallerie. A l'exemple de Star Driver, les séquences vaguement slice-of-life sont vaines puisque les personnages n'existent même pas. C'est le troisième épisode et l'on ne sait toujours pas pourquoi Daichi pilote son robot ou bien ce à quoi il pense, quant au Earth Engine, il n'a pas été mis en valeur une fois depuis les débuts de l'anime, et visiblement n'aura pas plus de temps d'antenne que le Nirvash Mark I de AO. おのれ榎戸.

[Ileca]

Episode 3.

Disons que le début de l'épisode a tendance au contraire à se calmer et à ne pas ressembler à un assemblage de séquences ésotériques. La reprise des crypto-hostilités pile au milieu ramène le spectateur à son désengagement face à des enjeux vides de sens sur fond de chant ennuyant qu'un deus ex machina finit d'achever. Si une bonne âme pouvait utiliser ce sujet pour lister les noms propres, que ce soit les concepts avec une petite définition ou les différentes factions avec leur personnel respectif, je suis sûr que tout le monde lui en serait reconnaissant. D'habitude, je suis friand de ce genre de background à chercher des sens cachés mais Ao et Star Driver ont usé ma patience. Je me suis d'ailleurs rendu compte que j'avais précédemment dit une bêtise sur l'échelle du Earth Engine dont le Ganmen n'est qu'une toute petite partie. C'est dire mon niveau d'éveil. Allez, Aer, tu étais bien parti. Faito, faito !
Pour en revenir à l'épisode, le début montre aussi une hackeuse sous de meilleurs auspices, élément comique dont le tandem avec son père fonctionne bien. Malheureusement, son opiniâtreté à revendiquer le statut de mahô shôjo annonce plutôt le personnage sans profondeur qui s'accroche coûte que coûte à une image. Tant qu'elle ne se sent pas obligée de prendre la pose qui va avec le costume et ne nous sort pas des intrigues à la Elena Peoples... L'aspect slice of life me rappelle d'ailleurs furieusement celui de RahXephon sauf qu'à part du fanserv paresseux (sans canette) et un passage de broche avec un apathique qui promet plein de passage palpitant sur l'amitié, nous n'avons pas grand chose à nous mettre sous la dent.

Expectative et attentes semblent vouloir guider la série. Difficile de se dire qu'à l'époque des séries de 13 épisodes, l'intrigue de Star Driver ait pu tenir en 25, ce qui n'augure rien de bon quand on a toujours tendance à se dire aujourd'hui qu'avec ce nombre, on peut se permettre certaines longueurs.

[Gemini]

Premier épisode (avec du retard) : Cela ressemble à du Star Driver (avec ses antagonistes cosplayers que je ne cautionne pas) mélangé à du Eureka seveN, le résultat est discutable mais étrangement addictif. J'attends d'en apprendre plus sur le scénario pour me prononcer, mais dans l'immédiat, j'ai très envie de voir la suite.

[Ileca]

Episode 4.

Moi aussi je veux qu'on me fasse un Heso Forte ('tain, ce jeu de mot) quand je suis triste. Et sinon, il s'est passé quoi à côté de tout ce nombrilisme ? L'attaque de la Team Rocket ? Ca m'a rappelé Truth, cet agréable souvenir. Je suis même étonné qu'ils n'aient pas dessiné un gigantesque graffiti dans le sable avant de se barrer.

Néoténie !

[Zêta Amrith]

Episode 04. Pas totalement mauvais mais...
La Team Rocket du composer sabordera entièrement la série quoiqu'elle essaie de produire à présent. La grossièreté du design des antagonistes était à l'image de leur rôle dans le canevas lymphatique de l'anime. Mais il est content, y aura des images sur Pixiv et le satisfecit de quelques lecteurs de LN.

On évoque régulièrement - sur MATA tout du moins - les conséquences néfastes du post-Evangelion sur la production TV, notamment robotique mais pas que, à travers l'industrialisation des archétypes Shinji/Rei/Asuka. Mais il y a un point que l'on oublie souvent de rappeler, c'est combien Evangelion a pu persuader une quantité astronomique de scénaristes de bazars à la Nasu qu'écrire un truc incompréhensible suffisait à engendrer un suspense, ou une attente chez le spectateur. Nonobstant le fait que NGE était une série intéressante à suivre au-delà de toute rationnalisation de l'intrigue, juste de par l'attention portée aux personnages, le rythme travaillé, les dialogues plus ou moins suggestifs. La virtuosité résidait dans le fait de passionner indépendamment de la notion d'intelligibilité. Pas dans le fait d'assister au réassemblage.
On a vu pareil à la télévision américaine après X-Files, des feuilletons filandreux, uniquement définis par les questions - mille fois plus captivantes que celles de Captain Beurk j'en conviens - mais sans le moindre ludisme, brio ou savoir-faire dans l'exécution. Il est écrit qu'Enokido ne franchira pas l'étape du simulacre.

[Kysir]

Evangelion a pu persuader [...] qu'écrire un truc incompréhensible suffisait à engendrer un suspense, ou une attente chez le spectateur.

Je trouve ça très vrai, malheureusement. C'est un gros reproche que j'aurais à faire à Captain Earth : ça part dans tous les sens, on a des éléments de l'histoire qui sont un peu balancés de manière aléatoire pour ajouter un côté mystérieux ("mais que se passe-t-il ?", "on nous cache des trucs"), on a de la SF qui vient se mêler à du fantastique (toujours pas compris l'intérêt de faire un arc-en-ciel miniature avec ses doigts), etc. Et les antagonistes, mon dieu... Pour le coup, cet épisode 5 est presque celui qui j'ai préféré, vu qu'ils ne sont pas présents. Mais, même là, je me rends compte à quel point les scénaristes n'arrivent pas à nous faire apprécier les personnages. Je trouve qu'on se moque pas mal de ce qu'il leur arrive, ou de ce qu'ils racontent. La rousse notamment, a tout du personnage plat qu'on essaie de nous faire apprécier à travers deux trois scènes fortes ou décalées. Sauf que ça ne marche absolument pas. Dans cet épisode, ses retrouvailles avec sa mère auraient dû être poignantes mais, au bout du compte, on attend juste la prochaine scène.

[Ileca]

Episode 5.

Pour le coup, je n'ai pas saisi la moitié des enjeux de l'épisode avec qui est qui, pour qui, contre qui. Pourquoi est-ce que se livrer à l'ennemi est préférable au fait de se rendre aux autorités de la base ? Et dire que l'humanité risque à tout moment la destruction... Ils partent du principe que nous n'avons que ça à foutre de décortiquer les épisodes précédents et remplir des wiki fabriqués pour l'occasion car j'ai largement senti à l'utilisation des concepts/factions que la plupart étaient considérés comme assimilés et ne méritaient pas plus la moindre explication claire et précise. J'aime les séries bourrées d'allusions. Pour le coup, j'ai allumé les feux de brouillard et c'est vrai qu'on ne voit pas à deux mètres. Largué au cinquième épisode, trop content.
Et tout ce passage avec un mec au physique qu'a même pas 20 ans et qui se la joue paternel... Ca sent le boulet pour plus tard.

[Zêta Amrith]

Episode 05.
C'est aberrant, mais les persos ont l'air de s'ennuyer autant que nous. Je ne vois pas comment les enjeux pourraient nous concerner étant donné qu'ils sont intimement connectés aux "héros" de la série, "héros" à peu près aussi insipides et monodimensionnels que ceux de feu Star Driver, entièrement caractérisés par une punch-line de merde, et pour les plus étoffés du lot. On a encore la confirmation que tout ce qu'écrit Enokido seul meurt avant même d'avoir vécu ; cet homme est le taxidermiste de l'animation japonaise, il va empiler des restes pour donner l'illusion de la chair, mais rien à faire le furet ne bouge pas.
Le seul truc que j'en garde est ce cut de tout ce que la série ne sera jamais :

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[Gemini]

Episode 05 : Cette fois, je laisse tomber la série.

[Moog]

--> Episode 5

On a compris, vendez-nous les produits dérivés, les doujins et autres autour de la série mais, de grâce, arrêtez de faire volontairement de l'obscurantisme scénaristique pour que les futures révélations provoquent une quelconque réaction chez le spectateur car ça ne marchera pas.

Il est grand temps que les scénaristes japonais (ré)apprennent à écrire des histoires, qu'ils apprennent qu'un twist n'est pas une fin en soi, que la volonté de faire quelque chose n'est pas synonyme de réussite et qu'il faut faire des efforts, que les références ne sont que des bonus appréciables.
Le sentiment paternel c'est beau, quand c'est bien amené.

[Ileca]

J'ai oublié de dire que j'ai sorti mon facepalm en voyant la physique en apesanteur. Tu quoque mi Bones ?
Fallait mettre la base en rotation si vous n'êtes pas fichus de la gérer.

[Zêta Amrith]

Sixième épisode et toujours pas de vrais combats, simplement les ordinaires déclarations lymphatiques et vides de sens de Hana et Teppei au sein d'un univers technologique abscons et de concepts salmigondiques dix fois trop tirés par les cheveux pour que l'on daigne y accorder une attention. De l'oncle de Daichi qui abandonne l'affaire parce qu'il est "un homme normal qui ne comprendra rien" aux saillies otaku puériles du genre "Hi Maho shoujo ! Maho shoujo !" pour la cinquième fois consécutive - Enokido utilisera-t'il cela jusqu'au dernier épisode que l'on souhaiterait voir arriver très vite, en passant par Teppei "expliquant" par techno-babble interposé ce qu'il est en mangeant de la pastèque, une antipathie incroyable se dégage de cet anime. Tout y est faux, quasi-politicien dans la manière de parler pour ne rien dire, et même rendu intelligible, ça n'a strictement aucune logique extra-magique ou intérêt dramatique :

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[Kysir]

Ce sixième épisode était quand même laborieux. Pas de rythme, personnages pas intéressants, répliques toujours aussi vides, etc. Bon, je pense qu'il reste plus qu'à drop, parce que plus ça va, plus c'est lourdingue...

[Sora334]

Le probleme de ce premier épisode c'est qu'il part dans tous les sens et ne parvient pas à raconter grand chose. Entre sa rencontré avec teipei, le passé de son père et tous les aller retour/flashback que cela demande, y'a de quoi s'y Perdre. Puis l'apparition des deux bad guy, la découverte de la station et le décolage assez absurde. Es tu un capitaine ? Pardon ? Hmmm non désolé.

Des similitudes avec star driver y'en a. De la a les comparer aussi durement... Star driver n'a rien tenté de raconter de plus que le départ de 4 prétresses captives, le reste il s'en contrefout. Les persos sont des caricatures qui n'évoluent pas et c'est ce qui fait qu'on s'attache à eux, ils sont rassurant et on leur fait confiance pour rester ce qu'ils sont, en particulier Takuto. Après j'avoue que cette histoire de libido, d'ado castré et l'ambiance harem shojo m'a bien plombé ma série. Mais les combats, le mechadesign, les récits imbitables, la réppétition et le coté ritual de chaque épisode m'ont bien fait prendre mon pied. Star driver c'est un verre à moitié vide ou à moitié plein pour certains.

Si captain eart doit se rapprocher de quelque chose c'est bien du merdique ES AO...

[Deathmes]

Episode 5-6.
Bon bon bon. J'aimerais bien aimé cette série, surtout que son mecha principal est super. Mais force est de constater que ça reste abscon (même avec le schéma de Zêta. Sans aller a le qualifier d'antipathique (ce qui me paraît assez fort), je décroche un peu, j'ai pas vraiment d'empathie pour les personnages, l'histoire peine à avancer. Un peu déçu, mais je continuerai quand même.

[Aer]

Si une bonne âme pouvait utiliser ce sujet pour lister les noms propres, que ce soit les concepts avec une petite définition ou les différentes factions avec leur personnel respectif, je suis sûr que tout le monde lui en serait reconnaissant.

Tiens, cadeau.

[Nomdunpicard]

Episode 23 : ENFIN UN COMBAT DE MECHA.

[Tetho]

[Ileca]

Episode 7.


Fuck you, Enokido!

Cet homme a l'art de dilapider l'héritage d'Eureka Seven en nous bombardement de liens familiaux inventés pour l'occasion entre le comateux qui parle à la troisième personne à coup de "papa ceci, papa cela", Kube qui se prend pour le père des Kiltgang, le tonton qui se ramène pour éviter un kidnapping d'autant plus absurde qu'il est monté sur mesure et ne parlons pas du duo comique mahô shôjo-commandant. Tout ça pour mimer le modèle à grand coup d'envolées lyriques déblatérant sur l'Espoir, les Responsabilités d'Adultes et les baptêmes de noms cool avec Summer dedans.
Kiddo, même Tetris a plus de doigté dans l'empilage.

A propos d'Espoir, je pensais avoir vu la lumière au bout du couloir, près de la photocopieuse, lorsqu'ils ont daigné nous gratifier d'une explication sur le Plan Kivotos, éclaircissant pourquoi les factions se mettent sur la gueule. Sauf que maintenant, je ne pige pas pourquoi les gens du Kiltgang viennent des institutions Machbeth. Z'étaient pas des extraterrestres qui veulent violer tout le monde, à la base ? Ils se sont fait convertir comme Teppei ? Ils ont infiltré la terre depuis une dizaine d'années ? Mais qu'est-ce qui s'passe dans ma têêêêêêête !
Sans doute ceci explique cela.

Et l'écureuil qui prévoit les attaques à l'avance. *ouiiiiiiii*

Heureusement,

[Montrer] Spoiler

LE COMIKET NOUS VENGERA !

[Zêta Amrith]

Non seulement Enokido est mauvais, mais en plus il pousse de manière irréversible vers l'otaku-isation du bastion Bones. Je pense que l'on sous-estime encore sa capacité de nuisance sur l'animation de robots.

[Ileca]

Je pense que l'on sous-estime encore sa capacité de nuisance sur l'animation de robots.

Gros malentendu. ENOKIDO et IGARASHI s'en foutent complètement des robots dans leurs animés. Faut voir le combat de cette semaine qui pourtant dure plus longtemps que son stock-shot de deux minutes. (Exploit.)
La choré est nulle à chier. Je veux bien qu'on porte le réalisme jusqu'à ne pas savoir faire piloter le robot par son ado vu qu'on passe son temps à se plaindre de ça dans Gundam, mais y'a aucun répondant. A part une succession de beams, que dalle. Ha si, une passe d'arme dans l'espace façon samouraï où l'un explose littéralement après s'être pris un draw poing contre poing. Le dernier combat avec le deus ex machina Albion est du même acabit.
Ces séquences n'ont qu'un intérêt symbolique et en aucun cas un intérêt "mécanique". La preuve s'il en est, la chanson qui passe en premier plan sur l'action robotique pour se mettre en sourdine le temps des "C'est moi, je m'appelle Teppei !". La mélodie n'est pas faite pour suivre l'action ou ne serait-ce que l'appuyer, la rythmer, elle nous en distancie pour donner à la scène une valeur purement symbolique (tombant dans le domaine du conte). C'était déjà le cas dans Star Driver mais cette série avait l'avantage de se passer à plat avec une épée.
Tout ça, ce n'est que de la posture, à aucun moment de "l'animation de robots" et si c'en est, de manière collatérale. On est loin du surf d'Eureka Seven qui est une approche robotique non diluée.

On pourrait croire que le long stock-shot de Captain Earth est en soi une bonne contribution de la part d'IGARASHI à la série de mecha mais ce serait oublier que sa présence, on la doit à l'influence d'IKUHARA et sa propension a avoir ce genre de séquences d'introduction ultra-longue et super impressionnante. Déjà présent dans Star Driver.

Et le bastion Bones est tombé depuis longtemps. Sinon, on ne se plaindrait pas de ces dernières années et ce n'est pas une exception qui va infirmer l'état des lieux. Même Hitsugi no Chaika est plus plaisant à suivre que Captain Earth. C'est archi-racoleur mais ça reste un récit de fantasy très carré.

[Deathmes]

En voyant l'épisode j'imaginais vos têtes devant certains dialogues.

J'ai pas trouvé le combat mauvais, ça viens ptet qu'on avait rien a se mettre sous la dent dans les épisodes précédents. Bon par contre j'ai toujours pas compris a quoi servaient les corps humains (Designer Child si j'ai bien compris) des Kill T Gang.
Pour ce qui est des liens familiaux, si je suis d'accord pour Teppei et Picard, autant je vois pas le souci pour le commandant et Akari.
Sinon, je suis le seul auquel Malkin fait un peu penser a l'Ardjet de Zone of the Enders 2?

PS preview : What le casino? Hana va compter les cartes ou prédire la roulette?

[Zêta Amrith]

Episode 07.
C'était moins nul que d'habitude, même si je trouve toujours les personnages, en-dehors peut-être du Commandant remixé d'après Gotho de Patlabor, détestables. Accessoirement, le combat n'était qu'une redite de l'escarmouche risible de l'Episode 02, avec le même déroulé et les mêmes acteurs.