
Synopsis hors-service.
Episode 1 à 3
Fandard, dynamique, avec une bonne dose de fanservice pas du tout vulgaire, des références à la volée, solides, tel Goku et Vegeta invoqués dans un coin de l'écran comme exemples ultra-chanceux/malchanceux ou Lupin dans une scène de fuite. On tient là une bonne comédie à l'humour frontal, classique, mais diablement efficace, et qui donne parfois dans le sérieux sans que ce soit déplacé. (Bien que ne cassant pas non plus trois pattes à un canard.)
Binbôgami ga! repose essentiellement sur ses deux personnages principaux énervés au possible, deux femmes aussi agressives que des bôsôzokus. L'affiche est assez parlante en empruntant le vocabulaire graphique de la série de délinquants bien qu'elle n'ait rien à voir pour l'instant avec les gangs de filles, l'emprunt se cristallisant dans les rixes à la batte de fer entre le rôle principal censée être une femme propre sur soi, parfaite, et qui est en fait une grosse égoïste qui s'accroche à son bonheur, et Momiji qui essaye de lui faire bouffer son malheur par tous les moyens. Enfin... morale oblige, elle (Chichiko) cache au fond de son petit coeur un besoin de reconnaissance blablabla solitude blablabla auquel se rattachent les moments plus dramatiques, marqueurs de l'évolution inévitable du personnage, qui n'ont pour l'instant pas d'impact négatif sur ce divertissement.
Le fanservice bouffe à tous les râteliers sans aucune honte. Ils ont même pensé à Ialda. Pour autant, la série réussit à ne pas sombrer dans la glaire et ses tétons à tout va en restant dans le divertissement tout public et on les en remercie.
Pettanko + couettes + bretelles/robe des champs + plâtre ayanamien modulable avec une très grosse seringue + familier flippant + goût pour le cosplay et la violence = epic win.