Tsukimi, illustratrice en devenir et experte en méduses, partage une résidence à Tokyo avec plusieurs autres membres de sa communauté internet, ainsi qu'une mangaka de BL renommée. Un soir, elle rencontre une fille branchée, le parfait opposé de ses amies et elle ; par un concours de circonstances, celle-ci passe la nuit à la résidence. Le lendemain matin, Tsukimi apprend qu'il s'agissait d'un homme.
Le NoitaminA nouveau arrive, et il s'agit pour l'instant de mon plus gros coup de cœur de la saison. Cette fois-ci, la célèbre case horaire reprend un manga pré-publié dans le magazine Kiss, d'où était déjà tiré Nodame Cantabile, pour moi le meilleur NoitaminA à ce jour. Et je retrouve vraiment dans cette entame les ingrédients qui faisaient de ce titre un succès : des personnages décalées, de l'humour, et à priori une bonne dose de sentiments à venir. Le tout avec un style soigné, et quelques parodies appréciables (tout le générique fait référence à des succès cinématographiques).
Les protagonistes sont tout de suite attachants : la dingue des méduses, la dingue des poupées, la dingue des trains, la dingue du Sangokushi, la dingue des vieux, et le dingue du travestissement, lequel se paye le luxe de déclarer en fin d'épisode qu'il est tout-à-fait normal, et qu'il aime juste s'habiller en femme...
La suite, grosse comme une maison, va probablement faire de cet élément indésirable la nouvelle pensionnaire de la résidence, avec une Tsukimi obligée de l'aider à garder son secret. Classique mais efficace.
Ce premier épisode était particulièrement sympa à suivre, drôle, et donne espoir quant à la suite. Attendre une semaine risque de s'avérer très difficile.
[Montrer] Spoiler
Les génériques sont originaux, mais en dehors, il ne s'agit que d'animer les cases du manga, au détail près.
