La VF du manga atteignant la fin de l'arc des Varia, j'ai replongé dedans pour la première fois depuis un paquet de mois et c'était bien bon.
Quel long et étrange chemin ça a été.
Tsunayoshi Sawada est un collégien ordinaire et même un tantinet looser jusqu'au jour où sa route croise celle de Reborn, le tueur à gage le plus doué de la famille mafieuse des Vongola mais affublé de l'apparence d'un bébé. Quelle n'est pas surprise d'apprendre qu'il doit devenir le prochain boss de la famille... avant de se faire froidement tirer dessus à Reborn ! Mais la balle qui a servi à l'abattre était enchantée, et permet à Sawada d'exploiter - pendans un court laps de temps - des ressources insoupçonnées inspirées par les regrets qu'il nourrissait au moment de sa "mort".
Avec l'aide de Reborn, il va devoir apprendre ce qui fera de lui un boss de la mafia respecté, éviter les tentatives d'assassinats tendus par des rivaux, recruter une équipe de futurs bras droits, le tout en gérant sa vie au collège... tout du moins pendant les sept premiers tomes. Passé les premiers chapitres plutôt axés comédie débridée à base de gags et de gadgets plus ou moins fantastique (et qui m'a rappelé plus ou moins un Urusei Yatsura chez les mafieux - avec Lambo dans le rôle de Rei) et une fois les compagnons du héros introduits, on rentre dans un schéma plus typique d'un bon gros shônen de baston avec des antagonistes (particulièremenht classes) qui viennent défier l'équipe des héros dans des matchs où ils devront jouer leur vie : tout d'abord Mukuro Rokudo et son équipe de hors-la-loi bannis du monde de la mafia puis Xanxus qui tente un coup d'état au sein des Vongola - le tout sur fond de complots, d'expériences tordues de tout crin et de mystères dont non le moindre est celui des Arcobaleno, ces bébés maudits dont Reborn fait parti...
Bref, une fois atteint son rythme de croisière, Reborn sait être particulièrement dense et divertissant, surtout que ça bourrine sec, à commencer par un Sawada qui se transforme en véritable super-sayajin (la totale, avec explosion du cosmos quant il passe en mode bullet) et des décors qui passent leur temps à exploser dans tous les sens. Chose plaisante, les combats exploitent de manière interressante les talents assez diversifiés des différents protagonistes; ce n'est pas non plus du Jojo mais dans Reborn un duel se résume rarement à un simple échange de bourre-pifs. Enfin si, il y en aussi quand même (mais sans atteindre non plus le niveau d'amitié virile d'un Karakuri Circus, le shônen le plus couillu de tous les temps), mais pas que ça.
En tout cas et en ce moment j'aime beaucoup, j'ai hâte de découvrir la suite (et l'arc se déroulant 10 ans dans le futur).